Aconit, arsenicum album, phosphorus et sulfur (American journal of homeopathy)

Dans Médicaments by Edouard Broussalian4 commentaires

Une comparaison par Henry N, Martin de Buffalo, New-York

American Journal of Homoeopathy, Vol2, N1, 1865.

Traduction : Catherine Mayer

Relecture : Bénédicte Goudard

EB : Nous avons découvert des trésors dans cette collection de 35 années de parution de l’American Journal of Homoeopathy. Le niveau de compétence des praticiens qui s’y expriment fait rêver, et souligne notre niveau de régression actuel – régression qui touche sans doute toutes les branches de la société, médecine classique comprise. Nous nous efforcerons de publier régulièrement le fruit de ce travail de traduction et j’en profite pour appeler à la rescousse des volontaires qui maîtrisent bien l’anglais et l’homéopathie !

Ce premier texte que nous produisons est une petite merveille clinique. Vous serez étonnés de constater comme le contenu a peu vieilli, si ce n’est les préjugés sociaux qu’on peut y trouver : le Phosphorus appartient à la race des seigneurs, tandis que le misérable Arsenic ne se préoccupe que du matériel.

Messieurs : Dans cette conférence, je vais tenter d’individualiser les remèdes traités avec l’intention de trouver, si possible, le génie de chacun. Afin d’étudier cela de manière compréhensible, je propose d’effectuer une comparaison entre Aconit, Phosphorus, Arsenicum and Sulfur en donnant premièrement les signes caractéristiques représentatifs de chacun de ces remèdes, en bonne santé aussi bien que dans la maladie.

De cette manière, si nous imprimons fermement la personnalité d’un remède dans notre esprit, nous pourrons toujours le reconnaître avec une certitude considérable. Tout comme nous reconnaissons un visage familier, même à distance, alors qu’il ne s’est pas encore approché assez pour nous permettre de tracer la minutie de ses traits. Comment le reconnaissons-nous au loin ? Est-ce par sa démarche particulière, par le style et la couleur de ses vêtements, son port de tête, le balancement de ses mains ou le tout ensemble ? Nous devons devenir si familiers avec les particularités, le génie d’un remède ou sa représentation dans la maladie, que de voir une personne malade c’est connaître son remède -qui est son analogue- avant même d’avoir investigué l’exactitude des symptômes. Son impression sur la personne donne l’expression du remède, si nous avons la connaissance suffisante de son génie pour le reconnaître.

Aconit

Aconitum

Aconitum

Vous me permettrez d’utiliser un langage clair car pour intensifier une image, il faut des lumières et des ombres. Par conséquent, je me rabaisse au langage de la vie plus courante par moment afin de donner du charisme aux caractères que je vais énumérer.

La personne en bonne santé qui pourrait raisonnablement représenter Aconit, c’est une fille  grassouillette, vigoureuse, pas très grande, enthousiaste, les cheveux châtains roux, les yeux noisette et la peau claire. Le tempérament sanguin.

Elle a un grand cœur et est généreuse, parfois malicieuse tout particulièrement en ce qui concerne les relations romantiques, elle prend plaisir à taquiner son prétendant. Elle est active et turbulente dans ses habitudes, rougit facilement et est extatique dans toutes ses manifestations, qu’elle poursuive un nouveau chapeau ou un nouvel amant. Elle n’est ni hautaine, ni indifférente ni douce de disposition. Elle prend un vif intérêt à tout ce qui se présente à elle, elle est romantique mais pas sérieuse. Son humeur est grincheuse, changeant rapidement de la gaieté à la tristesse et de nouveau à la gaieté. Ses maladies sont souvent de nature irritative, inflammatoire ou congestive. Elle est sujette à l’apoplexie, aux maladies des nerfs sensitifs et aux maux de tête congestifs-les douleurs se situant généralement sur le front et le côté gauche de la tête. Quand elle est malade elle devient parfois geignarde, grincheuse, irritable et triste.

Un cas d’Aconit  fréquemment rencontré en cabinet est le suivant :

Vous êtes appelé à la hâte pour voir un patient pour qui vous constatez les symptômes suivants : Elle a la respiration oppressée et laborieuse et une grande faiblesse soudaine. Elle est irritable, plaintive et délirante ; elle chante, rit puis pleure ; son visage est rouge, chaud et lorsqu’elle ne délire pas elle a une sensation de plénitude et de lourdeur de la tête avec une sensation de crampe à la racine du nez. Quelle est la cause de tout ce violent dérangement du système ? Elle vous dit qu’alors qu’elle transpirait abondement elle a prit froid en s’asseyant dans un courant d’air ou qu’elle s’est refroidie par un vent froid du nord qui suppriment les effluves insensibles du corps. Maintenant elle essaye de s’asseoir, son visage qui était rouge vire au blanc mortuaire et elle s’évanouit. Elle remue dans le lit et ne peut se coucher sur les côtés, principalement du côté gauche. Elle se plaint de la luminosité de la pièce et devient presque affolée au moindre bruit. Toutes les dents du côté gauche ainsi tout le côté gauche de la face ont des douleurs battantes. Sa bouche est sèche et sa langue est recouverte d’un enduit blanc. La voix est enrouée et la toux croupale. La gorge est enflammée et elle a des douleurs à la déglutition. Elle a une sensation de plénitude et de pression dans la région du foie. Son urine est peu abondante, rouge vif, et chaude mais ne contient pas de dépôt. Elle peut également ressentir  une douleur tiraillante ou lacérante au niveau des genoux. Elle a une grande soif et ressent une chaleur brûlante à l’intérieur et un froid externe alors que pour les autres sa peau est sèche et chaude au toucher. Elle ressent de la chaleur qui descend de la tête et des frissons qui remontent des pieds. Elle se tourne et se retourne et dit que les douleurs sont insupportables ; le pouls est rapide, plein et dur ; il n’y a pas de pulsations des artères du cou ; pas de douleur déchirante ou griffante dans l’abdomen ; pas de dépôt dans les urines et vous ne la trouvez pas dans un état comateux couchée tranquillement sur le dos. Dans le cas présent si le dernier symptôme mentionné était présent, Aconit ne serait pas indiqué.

Phosphorus

Phosphore rouge

Phosphore rouge

Dans l’état de santé, l’individu Phosphorus est paisible, raffiné, les cheveux noirs luisants, des yeux noirs brillants, une jolie texture de peau de teint rosé ou délicat avec un rougissement contenu. Les capillaires sont toujours plein de sang et les paroles d’Hahnemann par conséquent sont nécessairement vraies car « les petites blessures saignent abondement. » Il a une grande affection pour le sexe opposé et il est un homme à femmes ; il n’est pas malveillant, ni courageux, ni méfiant ; il aime les beaux vêtements et tout comme la fille Aconit rentre dans un état de transe au sujet d’un nouveau chapeau ou d’une nouvelle connaissance féminine ; toujours présent au théâtre, dans les salles de billards, dans les soirées et les bals. Ses moments de liberté sont consacrés à la littérature, le vin et les femmes ainsi que les repas tardifs ; il a une constitution délicate, un embonpoint modéré ; des petites mains avec de longs doigts en pointe et des ongles ovales et teintés de rose ; Il est fier de ses belles mains et par conséquent porte des gants afin de les garder douces et délicates. Il est plus mielleux qu’arrogant ; il aime raconter de bonnes histoires, principalement sur les femmes ; il a un esprit plutôt contenu, optimiste mais peut devenir irritable si on le titille ou si on marche sur ses doigts de pieds préférés. Il n’aime pas particulièrement l’argent hormis pour la satisfaction de ses désirs.

Vous observerez que Phosphorus est le plus raffiné et gentleman de toute la matière médicale. Il envoie l’homme Sulfur faire ses courses à sa place et le paye avec un verre de bière. Il a aussi une aversion et en est même à détester l’homme Arsenic.

Un cas de phtisie pulmonaire pour laquelle Phosphorus est indiqué comme remède, présente des vertiges, surtout en se levant du lit le matin ; il a du vertige ; il a des douleurs occasionnelles sur le front et ses yeux sont plus brillants que quand il n’est pas malade -on pourrait presque dire qu’ils sont phosphorescents- son intellect est clair, ses doigts sont plus longs et plus crochus que dans l’état de santé, mais pas plus épaissis. Il a des mouches volantes et des hallucinations fantastiques ; sa toux est rauque et profonde et ressemble au bruit produit en toussant dans un tonneau. La toux est aggravée par l’air froid, particulièrement en allant d’une pièce chaude à l’air froid, mais aussi en venant de l’air froid vers une pièce chaude. Les crachats sont soit jaunes ou blancs-pas très épais s’ils sont jaunes et beaucoup plus fins que les expectorations de Pulsatilla avec un goût salé ou sucré ; Il a des douleurs piquantes, coupantes, lancinantes a travers les deux poumons, mais particulièrement du côté gauche, dans la région mammaire ; il ne peut se coucher du côté gauche car cela aggrave la douleur et la toux. La peau reste claire mais est très émaciée. Ses yeux sont enfoncés et le rougissement du visage devient de plus en plus circonscrit au fur et à mesure que la maladie évolue. Il finit par se voûter et son manque de courage et de virilité dans la vie courante font de lui un pitoyable malade ; il mange tard le soir, se couche à 22h00, tousse jusqu’à minuit puis dort jusqu’au matin ; après s’être levé il crache de larges quantité de mucus ; parler ou lire aggrave toujours sa toux ; il a soit de la diarrhée soit des petites selles dures et difficiles à évacuer. Dépôts comme de la brique pilée dans les urines ; pieds et jambes froides, particulièrement des chevilles vers les genoux ; fièvre hectique tard dans l’après midi ou dans la soirée, avec brûlures des mains et de la face, suivie d’une transpiration nocturne visqueuse et collante ; ses frissons sont principalement internes et descendent le long du dos alors que ses coups de chaleur remontent le long du dos. La voix d’une personnalité Phosphorus sonne doux, rauque et profond quand il parle. Le pouls est inhabituellement rapide et plein.

Arsenicum album

Anhydre arsénieux, poudre blanche

Anhydre arsénieux, poudre blanche

Nous allons maintenant jeter un œil sur l’homme Arsenic. Il est le plus misérable de toute la matière médicale. Il est admirablement différent de Phosphorus et à présent nous verrons pourquoi Arsenic et Phosphorus ne pourrons jamais être amis. Ils n’ont aucune affinité chimique l’un pour l’autre.

L’homme Arsenic en l’état de santé est de grande stature, réservé, austère. Ses traits sont ridés secs et comme du cuir. Ses cheveux et ses yeux sont foncés, ses cheveux sont raides et rêches ; tout est rêche chez lui ; quand il vous passez à côté dans la rue, il marche rapidement, vous rentre dedans et joue des coudes  pour avoir sa place ; il est impoli, faiseur d’argent, avide et malveillant ; il volerait son propre frère dans le but du profit ; il n’a pas d’affection pour le sexe opposé et s’il se marie c’est dans le but d’obtenir la richesse financière. Il fait plus attentions à ses comptes qu’à sa femme. Il est très anxieux ; il est si anxieux de gagner de l’argent qu’il n’a pas le temps d’être très à la mode. Il étudie son livre de comptes au lieu de se rendre dans des soirées, des bals, à la salle de billard ou au théâtre. Il n’est pas très audacieux et de ce fait ne prend pas beaucoup de risques dans ses opérations financières mais préfère chercher la richesse à travers des habitudes misérables, la sournoiserie, la bassesse, la fourberie et la méchanceté. Il a une absence totale de courage moral et a constamment peur de la mort ; il ne jouit d’aucun des sentiments les plus profond de la nature humaine ; contrairement a Aconit ou Phosphorus il ne pense jamais aux habits raffinés et ne s’extasie pas au sujet d’un nouveau chapeau ou d’une nouvelle rencontre ; Il n’éprouve de l’amour pour rien sauf pour lui.

Il est repoussant et ses maladies sont répulsives, comme le sont les ulcères, les cancers etc. Il aime la chaleur du poêle et la chaleur en général. Ses maladies sont principalement  brûlantes et âcres.

Un cas de phtisie pulmonaire, dans lequel Arsenic serait le remède peut être trouvé dans les symptômes qui suivent :

Il n’y a pas de vertiges, comme dans Phosphorus, mais des douleurs occasionnelles dans le front. Les ongles des doigts sont rêches, épais, rugueux de couleur foncée et crochus, il n’a pas de mouches volantes, pas d’illusions fantastiques ni points devant les yeux ; il est très émacié, les yeux enfoncés, la peau rêche et sèche comme la peau tannée d’un cochon, et il n’y a pas de rougeur circonscrite des joues comme dans Phosphorus ; il se sent méchant, il est méchant ; il a une grande peur de la mort ; il tousse jour et nuit mais n’a pas d’expectorations sauf pendant la journée ; sa toux est aggravée la nuit, particulièrement après minuit. Les crachats sont âcres, parfois sanguinolents, sales, gris, laiteux ou jaunes, ils ont un goût amer, putride, nauséabond, spécialement salés ; La voix est rude et rauque. La douleur la plus courante est lourde, sourde et brulante sous les omoplates ; ses expectorations commencent après le petit-déjeuner etaugmentent après chaque repas de la journée ; sa respiration est oppressée et il a le souffle coupé, surtout quand il monte des escaliers, quand il se couche ou après minuit ; sa toux est asthmatique ; Il a la peau des mains et des pieds sèche et brûlante ; il ne dort pas bien la nuit, il se tourne et se retourne anxieusement et rêve de gens morts ; en dormant tout comme étant réveillé, il craint la mort ; il ne peut pas dormir après minuit ; il a des frissons pendant la journée suivis par une chaleur sèche dans la soirée et plus tard, de la transpiration ; son pouls est petit, rapide et tremblotant ; il ne peut pas s’allonger sur le côté droit, il est amélioré en se couchant sur le côté gauche, juste le contraire de Phosphorus ; il a besoin de se tenir avec la tête haute ; tous ses symptômes sont aggravés par l’air froid, le temps froid, la nourriture froide ou encore les applications froides ; il a une grande soif, mais il doit boire modérément, avec retenue ; il n’aime pas être seul, a cause de sa peur de la mort. Les urines sont peu abondantes, presque supprimées et brûlantes. L’odeur des diarrhées est nauséabonde.

Phosphorus a des douleurs comme des points, qu’Arsenic n’a pas.

Phosphorus est aggravé avant minuit ; Arsenic est aggravé après minuit ; Arsenic a des selles nauséabondes ce qui n’est pas le cas chez Phosphorus ; Arsenic a la langue enflée, Phosphorus ne l’a pas.

Sulfur

Sulfur, d'un beau jaune canari

Sulfur, d’un beau jaune canari

L’individu Sulfur est différent de ces autres. Il a le dos rond et les épaules voûtées, il marche en traînant les pieds. Il ne vous regarde jamais dans les yeux et à l’expression de quelqu’un qui vient  de commettre un crime dont il n’est pas fier. Il n’a pas d’amour propre, il est trop fainéant pour travailler, il est attiré par la bière et le whisky et a une aversion pour le vin. Ses cheveux ne sont pas peignés, ses yeux sont rouges, son nez est habituellement rouge et gonflé et on dirait qu’il a passé la nuit au café. Ses habits sont des haillons démodés. Son visage et ses mains sont sales et il se gratte toujours la tête. Il traîne dans les bars à bière jusqu’à l’extinction des lumières en attendant que quelqu’un veuille bien lui payer un coup à boire. Il se couche tard le soir et ne se lèverait pas le matin si ce n’était pour sa soif d’un verre de bière. Il n’aime pas se laver. Il est irritable et maussade le matin et n’a pas d’appétit pour le petit-déjeuner. Il est endormi, au ralenti toute la journée et il a la compréhension engourdie. Le soir il se couche sur le dos et fait des cauchemars. Il n’a pas le désir d’avoir des relations sexuelles, son pénis est toujours froid, ses parties génitales sont dégoûtantes et ont une mauvaise odeur. Il ne change jamais de chemise, il la laisse se décomposer sur son dos.

En temps que malade, son visage est enflé, couvert de boutons et de grains de beauté. Il a des boutons sur le front. Il a des dartres sur le nez et une éruption derrière les oreilles. Ses yeux sont rouges, enflammés et plein de matières et son nez est sec. Le bord des paupières est gonflé, rouge et démange. Il a de la difficulté à entendre et un écoulement purulent s’échappe de ses oreilles. Son haleine est fétide et il n’a pas d’appétit. Il a des démangeaisons et ses mains sont sèches, craquées et sales ; elles sont également froides et tremblantes. Il se sent moins bien à l’air libre et il a des démangeaisons intolérables après s’être réchauffé au lit. Il a toujours froid. Il a perdu sa virilité et a une transpiration nauséabonde des organes génitaux. Il a un phimosis et du pus fétide s’en écoule. Ses pieds sont froids et transpirants. Les intestins gargouillent et grondent, des éructations bruyantes, des vomissements âcres et une nausée persistante. Il a des démangeaisons, des hémorroïdes qui suintent, une involontaire et indolore diarrhée muqueuse et collante, ou alors des selles douloureuses et  vertes  ou sanglantes. Son urine s’écoule involontairement ou avec beaucoup de difficulté et par gouttes. Il a des maladies cardiaques d’origine organique, des brûlures,  des  douleurs comme une entorse dans les articulations des genoux, une rigidité de la nuque et de l’occiput. Il a une toux matinale avec des expectorations sanglantes qui en ont le goût. Il a des démangeaisons de l’anus et des ascarides, il est pleins d’illusions fantasques et voit une auréole autour de la lumière.

Messieurs, je me suis efforcé de dresser le portrait le plus véritable de quatre individus, qui sont si différents les uns des autres que personne ne les confondrait l’un l’autre. Aucun des trois derniers n’évoluerait dans le même milieu social que le premier. Arsenicum l’homme d’affaire et Phosphorus le gentilhomme dans leurs loisirs n’ont rien en commun. Sulfur le fainéant sera toujours prêt à mendier des mains de ses premiers ou d’effectuer leurs sales besognes.

Aconit agit avec proéminence sur le côté gauche du corps avec l’exception  des organes génitaux et du nez sur lesquels il agit à droite.

Phosphorus agit avec proéminence sur le côté gauche de la tête, le côté droit de la face, le côté gauche de la bouche et du gosier, l’hypocondre gauche, le côté droit de l’abdomen, sur le poumon droit, les extrémités inférieures et supérieures à droite ainsi que sur les anneaux inguinaux gauche.

Arsenic agit mieux sur le côté gauche de la tête, le côté droit de la face, de la bouche et du gosier, l’hypocondre gauche, le côté droit de l’abdomen, l’anneau inguinal droit, le poumon droit et les extrémités inférieures et supérieures à droite.

Sulfur lui agit en particulier sur le côté gauche de la tête et de la face, le côté gauche de la bouche des dents et du gosier, l’hypocondre gauche, le côté gauche de l’abdomen, les anneaux inguinaux gauches, les organes génitaux à droite, le côté gauche du cou, de la nuque, le poumon gauche, le côté gauche du dos et les extrémités inférieures et supérieures à gauche.

Aconit fait de l’apoplexie sanguine

Phosphorus fait de l’apoplexie nerveuse

Arsenic et Sulfur ne sont sujets à aucune des deux.

Les aggravations d’Aconit se produisent la nuit, particulièrement autour de minuit ; celles d’Arsenic, après minuit ; celles de Phosphorus, avant minuit et Sulfur pendant la nuit.

Aconit  a un délire exalté ; Arsenic a un délire grommelant, il pense qu’il va être pendu. Phosphorus n’a pas tellement de délire, ce qu’il a est de nature fantasque, il imagine qu’il est un grand homme. Dans les délires de Sulfur, il imagine que les vieux chiffons sales sont de magnifiques vêtements.

Article du même auteur : belladonna et nux vomica

Commentaires

  1. A quand les prochains trésors ?
    C’est magique, que du bonheur à la lecture.
    Merci à toutes les petites fourmis travailleuses.

  2. Je ne suis pas d’accord à 100% avec vous avec rèméde / personalité , exemple : un membre de ma famille (une femme brune obése 78 ans )est à l’hôpital pour cause toux avec fiévre depuis une semaine , antibiotique , radio etc…rien ne fait , son mari me téléphone son état , ce qui me vient à l’esprit des dires d’un praticien homéopathique ” dans les os il doit avoir un équilibre entre le phosphore et l’albumine , si trop d’albumine celle ci s’élimine en mucus soit des bronches qui donne une toux sans cracha ou par le nez qui se bouche comme si elle avait un rhum, avec parfois de la fiévre ” , j’ai donné Beladonna 5 ch pour faire tomber la fiévre 3fois 3 granules bel chaque dix minutes a suffit pour faire chuter la fiévre , puis PHOSPHORUS 9 ch , 3 fois jour ,3 granules sous la langue , le lendemain à 14hoo cette femme sortais de l’hôpital ” elle se sentait beaucoup mieux .
    Ma femme maniaque de la propreté et de l’ordre , ne va dormir tant que tous les objets ne sont pas en place , blonde biende sa personne , toujours élégante , intoxication alimentaire , diarrhée plus envie de vomir des sueurs froides , pâle comme un linge blanc , je donne de suite chaque 10 minute 3granules de ARS-A , aprés trente minutes elle beaucoup mieux , voilà 2 exemples qui ne correspond pas à votre description réméde /individu, pour info , je ne suis pas médecin , cela fait trois ans que j’étudie l’homéopathie suivant l’organon et les maladies chronique que j’ai lu et relu avec amour pour ce précieux document que j’ai connu tardivement.J’ai réussi a soigner , mon épouse pour sa ménopause et tout les problèmes dû a la ménopause ostéoporose , arthrose ect…j’ai réussi là ou les spécialistes ont échoués malgrés leurs rémèdes chimique. Je ne dis pas que tout est mauvais chez eux , ils sont obtus et reproduisent ce qu’ils ont étudier à l’université , je veux dire qu’il faut savoir lire entre les lignes et surtout faire son métier avec amour et respect de l’individu .
    Ma femme fait une céphalée ou migraine chaque qui correspond depuis sa ménopause à sa période des règles du moins c’est mon point de vue , là je n’ai réussi de la réduire à 50% , 1jour et demi au lieu de trois jours , et même la douleur atroce est diminuée de 50%, malgrés tout mes efforts de recherche je n’ai pu la réduire à néant, merci de m’avoir lu.
    cordialement , Graczyk jean

    1. Bonjour et merci pour cette claque magistrale! En effet combien de nos confrères qui se voudraient homoeopathes ont étudié l’Organon? Et c’est un non médecin qui donne l’exemple tout en cueillant les fruits de sa persévérance. BRAVO MAN

  3. Bonjour, merci pour votre précieux partage, il dénote du bel esprit qui régnait à cette époque. Très belle initiative et j’espère une suite, c’est un régale d’apprentissage et l’intelligence de la réflexion de l’analyse. A chacun le soin de l’apprécier et pour les “réfractaires” et bien tant pis! Chacun est responsable des ses pensées et propos.

    MErci à votre site d’être là.
    Bien cordialement

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