Cristallisations Sensibles et homéopathie

Dans Recherche médicale by Edouard Broussalian3 commentaires

Préambule par Edouard Broussalian

Joseph Ligné appartient à cette espèce rare, en voie de disparition oserai-je dire, du vrai scientifique. Physicien émerveillé par la nature, bricoleur de génie capable de réaliser n’importe quelle “manip”, il n’hésite ni à se poser des questions, ni à se remettre en cause, ni à effectuer des recherches dans des domaines inconnus tandis que tant d’autres se contentent (bien souvent sur des bases institutionnelles d’ailleurs) de chercher ce qui est déjà connu.

Je ne suis pas prêt d’oublier son intervention lors de notre avant dernier cours à Lyon. Là, avec sa simplicité désarmante, il a balayé méthodiquement mes objections. Je n’étais pas prêt à m’en laisser conter; il est vrai qu’en 20 ans, j’ai vu tellement d’illuminés s’occuper d’homéopathie! Moi qui pensais démontrer facilement la non reproductibilité de ce type d’expérimentations ainsi que leur sensibilité chaotique à la moindre interférence extérieure au système, j’en ai été pour mes frais…

Je dois donc admettre que des propriétés actuellement indécelables par les analyses classiques sont mises en évidence par cette technique de laboratoire.

Une phrase résume le pavé dans la mare que représente cet article: Joseph Ligné est parvenu à faire cristalliser une solution d’Arnica 30 CH. Clairement, les solutions se comportent différemment au voisinage du nombre d’Avogadro (seuil limite de présence théorique de molécules de soluté), puis les cristallisations reprennent de plus belle.

Bien entendu, ces résultats doivent être confirmés, repris par d’autres, etc. Mais je pense qu’une grande percée a été établie, qui stimulera probablement la recherche dans ce qu’il ets convenu d’appeler l’infinitésimal.

Un immense merci à Joseph.

Première partie – La technique traditionnelle des Cristallisations Sensibles.

Principe, mise en œuvre, bref historique

Analyse des images

Seconde partie – Les adaptations nécessaires pour une application à des substances de moins en moins concentrées.

Modifications du protocole traditionnel

Produits testés : les Élixirs Floraux

Exemples de tests

Troisième partie – Application à des produits hautement dilués

Exemples de tests, limites du procédé

Deux réflexions importantes

Influence de l’opérateur

Conclusions

J. Ligné

Première partie

La technique traditionnelle des Cristallisations Sensibles.

  • 1-1 Principe, mise en œuvre et bref historique
      • Principe du test

Le docteur Rudolf STEINER eut l’intuition du phénomène en observant les cristaux de glace formés en hiver sur les vitres des chambres de ses malades. Les dessins se ressemblaient lorsque les patients avaient la même maladie, et différaient d’une maladie à l’autre.

Que se passe-t-il au moment crucial de la prise en glace ? Un bouleversement qui fait passer l’eau de l’état liquide où les molécules ont une grande mobilité les unes par rapport aux autres, à l’état solide où ces molécules semblent se figer pour que chacun de leurs atomes puisse rejoindre une place précise dans une structure rigoureuse, rigide, et répétitive à l’infini. Ce changement de phase est un événement chaotique au sens mathématique du terme, c’est à dire qu’une quasi infinité d’éléments en équilibre instable sont soudain bousculés, devenant disponibles à un nouvel arrangement. Cette évolution est extrêmement sensible aux conditions extérieures qui sont difficiles à répertorier. Cette sensibilité est par exemple utilisée pour la réalisation des semi-conducteurs, où l’addition d’un produit dopant ( bore, germanium, etc. ) dans un bain de silicium va en perturber la cristallisation et aboutir à un réseau cristallin dont une des propriétés sera dans ce cas de devenir semi-conducteur..

C’est également cette extrême sensibilité de la cristallisation aux conditions extérieures qui est utilisée en tant que réactif aux produits que l’on désire tester.

Mais la transformation d’eau en glace, en présence d’une substance perturbatrice, celle qui doit être  testée, s’avère d’un usage peu pratique bien qu’utilisée par monsieur Emoto. Par contre l’évaporation progressive d’une solution saline, à une trentaine de degrés, avec pour conséquence une augmentation de la concentration jusqu’à saturation, puis la cristallisation du sel, est particulièrement simple à mettre en œuvre. Le phénomène de changement  de phase est identique pour ce qui nous concerne, les molécules d’un liquide laissant place à un réseau cristallin bien défini. Le sel utilisé est du chlorure de cuivre, car une solution pure de CuCl2 cristallise en microscopiques aiguilles qui germent de façon anarchique, soit en petites pelotes, soit en plaques disjointes sans signification. On évite ainsi les risques d’interférences géométriques avec la nouvelle disposition  provoquée par la substance testée, comme cela se passerait avec du sel de cuisine par exemple, dont on reconnaît aisément les petites pyramides à l’œil nu. Il reste alors à  examiner les dessins formés au cours de la cristallisation.

1-1-protoc

      • Mise en œuvre du procédé

La méthodologie retenue pour les applications les plus fréquentes, qui concernent essentiellement la comparaison de produits agro-alimentaires d’une part, et les examens de sang d’autre part, préconise les valeurs suivantes, ajustées en fonction de la substance testée :

  • le chlorure de cuivre est dissout dans de l’eau bi-distillée, à une concentration comprise entre 10 et 20%, et cette solution constitue entre 35 et 45% du mélange qui sera soumis à évaporation.
  • si la substance à tester est solide, elle est broyée dans de l’eau distillée qui sera ensuite agitée puis filtrée. La préparation liquide représente entre 25 et 35% du mélange.
  • enfin le complément à 100% est effectué avec de l’eau distillée.

Le mélange est alors versé sur des plaques de verre, sur lesquelles sont disposés un ou plusieurs anneaux destinés à limiter l’étalement du liquide. Ces anneaux sont en verre ou en PVC, et leur diamètre est choisi entre 6 et 9 cm. Suivant leur taille, il faut entre 3 et 5 ml de liquide par anneau.

Enfin les plaques sont disposées à l’intérieur d’une étuve spéciale qui maintient la température choisie entre 27 et 31°, ceci au demi degré près. L’étuve peut être ventilée naturellement ou mécaniquement, et avoir ou non une hygrométrie régulée à environ 60%. Les supports des plaques sont suspendus à l’intérieur de l’étuve afin de les soustraire aux vibrations éventuelles.

L’évaporation demande entre 10 et 18 heures, et peut être considérée en trois temps :

      • évaporation de la masse liquide avec pour conséquence un accroissement de sa concentration, et abaissement consécutif de la membrane inter-face jusqu’au contact avec la plaque de verre. On devine alors des petits points dans la préparation. Il faut compter environ 7 à 8 heures.
      • apparition d’un premier germe de CuCl2, le plus souvent au voisinage du centre de l’anneau, et cristallisation progressive de la membrane en direction de la périphérie.
      • assèchement et cristallisation de l’anneau liquide resté au contact de l’anneau de verre ou de PVC qui limite l’étalement.

Les plaques sont alors retirées de l’étuve, mais devant la sensibilité des structures cristallines obtenues à l’humidité, il est souhaitable de photographier les dessins avant de procéder à leur examen.1-2-trad

Enfin il a été démontré que les substances testées n’interviennent pas chimiquement dans le processus de cristallisation. Les aiguilles cristallines obtenues après évaporation ne sont rigoureusement que du chlorure de cuivre. Parler d’une cristallisation sensible de tel ou tel produit est donc un abus de langage. Cependant, par facilité il est habituel de dire ou écrire « cristallisation de blé », par exemple.

      • Bref historique

Rudolf STEINER informa un de ses élèves de son intuition, le chimiste et agronome Ehrenfried PFEIFFER, qui travailla à partir de 1925 à la mise au point d’un protocole précis pour étudier systématiquement le phénomène observé. Il mit au point la pratique expérimentale, et réalisa de très nombreux tests dans divers domaines, essentiellement  sur des produits agro-alimentaires. C’est lui qui, après plusieurs centaines d’essais avec de nombreux sels, préconisa l’utilisation du chlorure de cuivre.

Puis Frida BESSENICH poursuivit les recherches également dans plusieurs domaines, et pratiqua entre autre plus de 25000 tests avec du sang humain. La méthode se révéla un puissant outil d’analyse du terrain des patients, avant même qu’aucun symptôme significatif ne permette de poser un diagnostic.

Mais ce furent Alla et Olleg SELAWRY qui définirent une méthodologie rigoureuse appliquée à plus de 600 000 tests sur le sang et les aliments.

Actuellement, dans le sillage averti de Marie-Françoise TESSON, plusieurs chercheurs ont monté leur propre laboratoire, et poursuivent cet étonnant travail.

Les applications concernent essentiellement comme il vient d’être dit, l’étude du sang humain et la comparaison de produits agro-alimentaires : comparaison de céréales ou de légumes provenant de cultures intensives ou traditionnelles ou obtenues en appliquant les méthodes de bio-dynamie, étude de laits, de vins ou de miels, comparaison de cuissons et mise en évidence des nuisances des micro-ondes, etc.

  • 1-2 Analyse des images obtenues en cristallisation sensible

Pour bien comprendre l’analyse d’une image de cristallisation, faisons la comparaison avec l’approche que l’on peut avoir d’un visage humain. Il ne s’agit pas de rechercher une personnalité, mais simplement de relever une expression et quelques détails objectifs. Cette approche doit être très méthodique, et peut être considérée en trois temps :

  • le visage rencontré est-il souriant, renfermé, en souffrance, paisible ou agacé . . .

la cristallisation observée donne-t-elle une impression de relief,  ou est-elle plate, rigide, arborescente, bouclée, étiolée ou expansive jusqu’à la périphérie, . . .

  • ensuite la personne est dévisagée, son front est-il haut, ses yeux étroits ou largement ouverts, son nez un peu long, ses lèvres pincées, . . .

de la même manière est détaillée ce que l’on appelle la “structure” de la cristallisation, habituellement en trois zones dans le dessin :

le centre germinatif qui peut être ponctuel ou largement fourni en aiguilles, elles-mêmes plus ou moins fines ou arrondies. Presque toujours on constate la présence de deux yeux dont la taille et la forme peuvent être très variables, et l’intérieur plus ou moins garni de volutes spiralées, serrées ou lâches.

Puis les arborescences qui partent de ce centre et qui peuvent être longues, rigides et rayonnantes, ou très courtes et arrondies donnant rapidement naissance à de multiples autres ramifications. Les angles de ces subdivisions peuvent être très fermés ou au contraire assez ouverts, multiples ou peu nombreux.

Enfin la couronne périphérique qui était au contact de l’anneau solide. Elle est presque toujours rayonnante, compte tenu de l’attraction du dernier anneau liquide en cours d’évaporation. Mais sa largeur est très variable. C’est ainsi que parfois elle peut être inexistante, ou à l’opposé présenter plusieurs couronnes étroites et concentriques, la cristallisation s’étant effectuée par vagues successives jusqu’à la périphérie.

  • pour terminer observons la peau du visage, est-elle lisse ou rugueuse, épaisse et blanche ou fine et rosée, a-t-elle de petites taches, des rides, des cicatrices, etc.

On examine alors la “texture” de la cristallisation. Y a-t-il des zones sans aiguilles, des petits points isolés, qui sont des signes de vieillissement, des aiguilles cassées, des départs secondaires encombrés de cristaux, . . .

L’expérience montre que tout observateur d’images de cristallisations sensibles perçoit sans ambiguïté la différence entre un dessin aux longues aiguilles rectilignes rayonnantes et un dessin aux arborescences courtes et arrondies, de même qu’il perçoit l’effet de relief plus ou moins prononcé des images. Il s’agit là de critères universels.

De sorte que si l’analyse est conduite comme décrit ci-dessus, et si elle est complétée comme je l’ai imaginé, par une notation de 0 à 9 pour chacun des critères analysés, à l’aide d’une table qui encadre chaque critère dans un ordre rigoureux on aboutit très simplement à un codagedes images. Attention, l’image n’est pas quantifiée, elle est seulement codée à l’aide d’une douzaine de chiffres.

Inversement, partant du code, on retrouve une image type de la même famille. La comparaison avec des visages peut être poursuivie : lorsqu’on reconstitue un portrait robot, chaque composante est bien numérotée, le portrait  a bien un code,  et ce code permet de retrouver les grands traits d’un visage.

Malheureusement on ne peut pas calculer un dessin. Le résultat ne pourra donc pas être chiffré, on ne pourra pas affecter une valeur au produit testé. Alors on comprend mieux  pourquoi il ne peut s’agir que de tests comparatifs, puisqu’il est par contre toujours possible de comparer des dessins. Par exemple on pourra comparer des substances de même nature mais de provenances différentes, ou alors une même substance à des moments différents.

Soulignons ici que le monde scientifique ne peut pas actuellement reconnaître la méthode des cristallisations sensibles, malgré le nombre impressionnant de résultats et d’ouvrages ou thèses sur le sujet, et malgré la rigueur véritablement scientifique du protocole expérimental et de son caractère de parfaite reproductibilité. En effet il n’existe encore aucune théorie expliquant le phénomène à l’œuvre pendant la croissance des cristaux. Plusieurs hypothèses et simulations sont avancées, mais elles ne sont pas suivies de démonstration. Montrer n’est pas démontrer. On ne peut pas utiliser comme test de contrôle un procédé dont on ignore le fonctionnement.


Seconde partie

Les adaptations nécessaires pour une applicationà des substances de moins en moins concentrées.

2-1  Modifications du protocole traditionnel

Avant d’aborder les dilutions homéopathiques, il paraissait prudent de réaliser des essais de cristallisations avec des produits moins dilués, mais également faciles à trouver dans le commerce. Le choix fut porté sur les élixirs floraux, puisque leur  concentration correspond sensiblement à une partie pour mille. Voir en 2-2.

Mais cette concentration en principes actifs est tout à fait insuffisante, comparée à celle du sang ou d’un jus de légume, pour que le protocole traditionnel décrit précédemment fonctionne. Il n’y a plus du tout de dessin de cristallisation. On retrouve les petits paquets ou les petites plaques de CuCl2 sans aucune signification.

Convaincu que la croissance cristalline devait malgré tout être sensible à la spécificité d’un élixir floral, j’ai tenté de multiples modifications qui furent menées en deux grandes étapes :

  • Dans un premier temps, tout ce qui me venait à l’idée fut essayé : influence de la température, de la ventilation ascendante ou descendante, de l’hygrométrie, de la grandeur et de l’étanchéité des anneaux, des quantités et concentrations des liquides utilisés. Puis utilisation de  plaques convexes, concaves ou toriques, plus ou moins rugueuses, réduction progressive de la pression sous une cloche à vide, vibration de la plaque à des fréquences variables, influence de champs électriques ou magnétiques, continus ou alternatifs, tentatives de déclenchement de la cristallisation par laser, etc.
  • Dans un second temps, toutes ces manipulations m’ayant apporté une certaine intimité avec le procédé, il me fut possible d’imaginer les conditions requises pour obtenir un début de cristallisation : des anneaux plus petits, des concentrations et des quantités de liquides différentes. Mais la membrane interface se déchirait en cours d’évaporation. Alors le poids et le profil des anneaux fut modifié, puis le volume et la ventilation de l’étuve afin que le taux d’humidité n’évolue pas trop rapidement entre la première et la seconde phase d’évaporation. Peu à peu, après 3 années d’essais réguliers, la membrane s’est stabilisée, jusqu’à la cristallisation complète.

Les tests pouvaient alors sérieusement commencer.2-1-EM

2-2 Produits testés : les Élixirs Floraux

A la suite du docteur Edward Bach qui prépara les « 38 fleurs de Bach » dans les années 30, plusieurs laboratoires proposent maintenant de nombreux élixirs floraux.

Pour des raisons personnelles, et avec la certitude d’avoir des produits de qualité, j’ai travaillé essentiellement avec des élixirs du laboratoire Deva. Sans entrer dans les détails, indiquons rapidement comment ce laboratoire effectue une préparation : les fleurs sont cueillies avec grand soin, sans y toucher avec les doigts, et déposées au fur et à mesure à la surface d’une eau pure contenue dans un récipient assez large. La préparation est ensuite exposée au soleil pendant  3 à 4 heures, pour obtenir une infusion solaire. Cette infusion est ensuite filtrée puis additionnée à part égale d’un cognac biologique spécialement fabriqué. La préparation est alors dynamisée, sans succussions, pour obtenir un élixir mère qui peut maintenant être stocké.

Pour la vente, le laboratoire dilue cet élixir mère à environ 6 pour 1000 dans un mélange eau-cognac à 50%. On obtient alors un élixir floral qui titre donc moins de 20°, et contient environ 0,3% d’infusion solaire qui, rappelons-le, avait été filtrée.

Par conséquent un élixir mère floral contient très peu de principes actifs, comparé à du sang ou à un produit agro-alimentaire, et  donc un élixir floral obtenu par dilution d’un élixir mère en contient encore moins, parfois même pas du tout. On compte  au grand maximum 1 mg de substance dans 10 g d’élixir. Donc dans 5 ml de liquide par anneau, il y a moins de 0,5 mg de produit actif. Pour cette raison, le protocole traditionnel ne fonctionne plus.

2-3 Exemples de tests

La première photo montre le type de dessin obtenu avec un mélange eau-cognac, n’ayant pas reçu de fleurs. Il constitue un témoin afin de comparer les dessins obtenus avec des élixirs mères floraux.

Une série de photos permet de constater de très nettes différences de dessins suivant les élixirs mères concernés. Le procédé des cristallisations sensibles, profondément modifié pour la circonstance,  est le seul procédé susceptible de reconnaître un élixir mère, parmi ceux qui ont fait l’objet de cristallisations.

Bien évidemment, pour chaque test de nombreux anneaux de cristallisation sont effectués, et les photos présentées correspondent à l’image type obtenue sur l’ensemble.2-2-IS-Tremble

PREMIERS TESTS

Ces quatre photos groupées permettent de voir l’influence de l’alcool. En effet, cette infusion solaire de fleurs de tremble n’a pas reçu du tout d’alcool, et on constate au moins trois choses :

-l’information contenue dans l’infusion du jour se manifeste par une grande potentialité, les aiguilles sont toutes rectilignes et larges, et éclatent en multiples départs secondaires.

-deux jours après, le dessin s’organise, et il faut sept jours pour que la signature soit atteinte.

-mais deux jours plus tard, l’information est très perturbée, l’infusion est vieillie, perdue.

En fait, des cristallisation ont été réalisées chaque jour, et on constate que l’apport d’alcool a deux effets : il accélère la mise en place de la signature à quatre jours environ, et la maintient en l’état une bonne dizaine d’années.2-3-Poirier

POIRIER

Ci-dessus, ces deux photos de cristallisations d’élixirs mères de poirier préparés à sept ans d’intervalle, montrent la stabilité du produit.

Ces trois photos suivantes montrent l’influence néfaste de l’exposition d’un élixir au rayon laser d’un lecteur de code-barres, même à deux passages simplement. Bien sûr le rayon a été dirigé vers le produit et non pas sur l’étiquette, à la vitesse habituelle de lecture.2-4-Pissenlit

PISSENLIT

Ce phénomène semble dû au fait que l’énergie des ondes cohérentes perturbe l’organisation spécifique du produit. Par contre, une exposition aux rayons X d’un portique de détection de métaux est sans influence visible en cristallisation, les ondes ne sont pas cohérentes.

Les deux photos suivantes montrent l’importance de la dynamisation spécifique aux élixirs floraux (sans succussion). Un an après, la signature est profondément affectée s’il n’y a pas eu dynamisation.

2-5-Bourrache

EFFET DES SUCUSSIONS

Ces deux photos ci-dessous montrent la validité du procédé dans le cas d’élixirs floraux, qui sont réalisés à partir d’élixirs mères dilués. Dans ce cas le protocole est à nouveau adapté à une plus faible concentration.

2-6-EF

TESTS AVEC ELIXIRS FLORAUX

D’autres essais ont été réalisés, comme par exemple l’influence de la température sur un élixir. A partir de 40°, température facilement atteinte sur la plage arrière d’un véhicule, la cristallisation révèle une très grande altération du dessin. Par contre jusqu’à –20° on ne décèle pas de perturbation.

Une remarque très importante : en règle générale, avec le protocole traditionnel aussi bien qu’avec celui-ci (avec lequel ont été réalisés plus de 2000 anneaux), on compte moins de 2% d’échecs : soit la cristallisation est profondément perturbée, soit plus rarement elle est plus structurée qu’attendu. Tout cristalliseur a pu faire cette constatation. Nous en reparlerons.


Troisième partie

Application à des produits hautement dilués

3-1  Exemples de tests, limites du procédé

Le moment est donc venu d’essayer les dilutions homéopathiques en cristallisation sensible.

Pour des raisons pratiques, et par souci de rigueur expérimentale, toutes les dilutions ont été effectuées par mes soins à partir de teintures mères de qualité. Les dynamisations ont été exécutées sur une machine construite spécialement.

Également par soucis de rigueur, des tests de solvant ont été réalisés sur des produits ayant subit les mêmes manipulations : dilution d’une goutte d’eau distillée, puis dynamisation, et cela jusqu’au même taux de dilution que le produit testé. Ainsi les éventuelles différences de dessins ne seront pas imputables aux manipulations.

Enfin, chaque série de tests est accompagnée d’un test de ce solvant, par au moins deux anneaux disposés dans la même enceinte afin d’avoir rigoureusement les mêmes conditions d’évaporation.

Jusqu’à 5CH les conditions expérimentales appliquées aux élixirs floraux ont permis d’obtenir des images significatives. Mais avec l’augmentation du taux de dilution il deviendra nécessaire d’adapter au fur et à mesure plusieurs paramètres.

3-1-1  Les tests

SOLVANT ET SANS SOLVANT

3-2-Calendula

Ces deux photos montrent les dessins extrêmes obtenus avec le solvant, en fonction des divers paramètres spécifiques aux produits testés : soit une cristallisation tendue dans l’anneau, soit une membrane déchirée du fait d’un manque d’information.

Planche 3-2

CALENDULA

3-1Ces quatre photos permettent de comparer les cristallisations obtenues avec du solvant et des dilutions à 5, 9 et 15 CH de Calendula. Rappelons qu’il s’agit d’images types, puisque plus de cinq cents anneaux concernant les dilutions homéopathiques ont été réalisés à partir de moins de dix teintures mères différentes.

On constate un affaiblissement de structure du dessin vers 9 CH, pour retrouver une signature plus marquée au-delà. Ceci est peut-être dû au fait qu’à 11 CH on approche de la limite calculée à partir du nombre d’ Avogadro qui concerne une mole de liquide, soit environ 18 grammes. Or nous sommes partis d’une goutte, soit environ 30 mg donc 600 fois moins, on arrive à 1021.

Si le dessin se structure davantage ensuite, on peut supposer que l’ information contenue dans le produit n’étant plus transmise par des molécules actives, se manifeste d’une autre manière. Nous en reparlerons également..

ARNICA 30

3-3-ArnicaCes six photos permettent de suivre l’évolution des cristallisations de dilutions à 5, 7, 9, 12, 15 et 30CH d’ Arnica. Là également on remarque l’affaiblissement structurel du dessin autour de 11CH. On remarque la similitude d’une vue à l’autre des critères d’analyse d’un dessin : départ, arborescences et types d’aiguilles. Ces critères sont différents de ceux obtenus avec le Calendula précédent. La structure se consolide également vers 15 CH et plus.

3-1-2  Les limites

Soulignons que ce type de cristallisations se déroule avec un taux d’échecs encore raisonnable de l’ordre de 10 à 15%, mais presque 10 fois plus que ceux  mentionnés dans les deux premières parties.

On pourra regretter une nette insuffisance de tests sur des teintures mères différentes, mais les résultats présentés ici ont été réalisés récemment pour cet exposé, et nécessitent un long travail.

Déjà en 1998-99 les résultats étaient satisfaisants jusqu’à 15 CH, limite que je m’étais alors donnée. Les essais avaient été effectués à partir d’autres teintures mères, dont Apis notamment. J’avais alors projeté de faire une publication destinée à une revue philosophique. Mais juste avant de poster le document s’est imposé le besoin de tout recommencer une ultime fois. Et là, environ 40% d’échecs, beaucoup trop pour publier un document.

Que s’était-il passé ?

3-2  Deux réflexions importantes

  • Une expérience menée à Genève en 2000 démontrait que l’intrication entre deux particules persistait lorsqu’elles étaient séparées de plus de dix kilomètres. Cette année la séparation a dépassé 140 km, et une action aléatoire sur l’une est accompagnée dans l’instant par une action opposée de l’autre. Il ne faut pas penser qu’une information pourrait se propager plus vite que la lumière, la notion de temps n’existe pas dans cette expérience. Donc notre espace-temps, où le temps est lié à la matière, serait contenu dans un système plus global où la notion de temps ne serait plus la même.
  • Les progrès de la médecine en matière de réanimation font qu’actuellement le nombre de personnes réanimées dépasse largement plusieurs millions. A Martigues en juin 2006 s’est tenu un colloque international dont le but était de faire le point sur les Expériences de Mort Imminente. Or approximativement 16% des personnes réanimées rapportent au minimum une expérience de perception extra sensorielle, sans perte de conscience de Soi malgré un coma profond voire un état de mort clinique. Ces personnes expliquent qu’il suffit d’avoir l’intention de voir ici ou là, pour que dans l’instant elles perçoivent ce qu’elles souhaitent. Les spécialistes présents à Martigues pensent que le siège de la conscience de Soi et le centre de la mémoire ne sont pas localisés dans le cerveau. Il jouerait alors le rôle d’interface entre notre moi conscient matérialisé et ce moi profond d’un autre niveau où l’espace-temps est différent, comme à la remarque précédente.

3-3 Influence de l’opérateur

Que s’était-il passé pour avoir 40% d’échecs en 99 ? Il ne pouvait pas s’agir d’erreurs de manipulations étant donnée l’attention rigoureuse soutenue pour ces ultimes tests. Mon état de stress nuisait-il au bon déroulement des cristallisations ? Puisque l’évolution d’un système chaotique s’était montrée sensible à des informations non portées par des molécules actives, pourquoi ne serait-elle pas également sensible au stress de l’opérateur !

Afin de lever le doute, j’ai réalisé une machine qui produit des évènements aléatoires. Des petites billes tombent doucement à l’intérieur d’un tube de verre vertical de 50 mm de diamètre, parcouru par un fort courant d’air turbulent ascendant. A la base du tube les billes sont triées à droite ou à gauche, et la machine est réglée pour y obtenir les mêmes quantités, comptées par pesée à la bille près. Chaque essai libère 4000 billes en une heure environ.

Le but du jeu consiste à tenter d’influencer cette répartition sans toucher à la machine.

Après de très nombreux essais, il s’est avéré que ni la volonté ni un désir prononcé ne pouvaient influencer le résultat.

Alors j’ai adopté une attitude très proche de la méditation qui consiste à réduire peu à peu la domination du mental, et tenté de m’identifier à la machine, à l’intérieur, jusqu’à visualiser l’air dans la turbine, puis dans les chicanes qui créent les turbulences, puis les volets de réglage, enfin l’ascension dans le tube à la rencontre d’une bille puis d’une autre. Seulement alors j’ai eu l’intention d’en dévier un peu plus à droite ou à gauche. Et parfois le surprenant résultat est là, 1600 d’un coté et 2400 de l’autre à plusieurs reprises. Bien évidemment un essai neutre pratiqué juste après confirme l’état d’équilibre des réglages.

Alors l’état psychologique d’un opérateur peut-il réellement perturber un phénomène de nature chaotique ? Il ne s’agit pas d’influencer son évolution dans un sens ou l’autre, le déroulement de tels phénomènes est beaucoup trop complexe, mais au moins peut-il vraiment le perturber ?

Conclusions

Plusieurs conclusions peuvent être notées, qui sont autant de pistes de recherche.

  • La qualité d’un produit, notion non quantifiable, est objectivable par la technique des cristallisations sensibles.
  • Une information spécifique à des principes actifs bien précis peut être communiquée peu à peu à un support aqueux jusqu’à ce qu’il ne reste plus de molécules actives, puis au-delà en poursuivant les dilutions. Les hautes dilutions homéopathiques contiennent bien une information spécifique également objectivable.
  • Rappelons que la liaison H légèrement surabondante dans une molécule d’eau conduit à des assemblages de molécules qui sont appelés des clusters. Ceux-ci peuvent être brisés par des succussions, libérant ainsi les molécules qui deviennent disponibles à un nouvel assemblage initié par la goutte que l’on incorpore. De dilution en dilution, il se peut que la forme et/ou le nombre des clusters ainsi codés les rendent plus sélectifs et plus efficaces dans leur action thérapeutique par exemple. Comment étudier cette hypothèse ?
  • Un état de stress perturbe une cristallisation sensible. De manière similaire, une certaine harmonie peut-elle conduire à une structure harmonieuse inattendue comme cela arrive parfois ? La conscience, disons étendue, de l’opérateur peut-elle dans l’ instantintervenir sur les conditions initiales du système chaotique que constitue la cristallisation ?
  • L’état psychologique d’une personne peut perturber un système chaotique. Piste de recherche pour étudier l’effet placebo et les guérisons inexpliquées ?
  • Faut-il s’étonner que le beau aille avec la qualité ?
  • Comment poursuivre ces travaux, et d’autres recherches sur les clusters par exemple, ailleurs que chez moi ?

Quelques sites intéressants par leur contenu et leurs liens

Sur le colloque de Martigues http://www.s17production.com/
http://perso.orange.fr/iands-france.org/
Sur les évènements aléatoires http://noosphere.princeton.edu/
Me joindre jolig.cris@ orange.fr

Rédaction achevée le 17 novembre 2007

Joseph Ligné

Commentaires

  1. Monsieur, j’ai lu avec intérêt votre article sur la cristallisation sensible (avec additif) ; le paragraphe consacré aux facteurs expérimentaux que vous avez étudiés m’a spécialement intéressé ; avez-vous publié ces résultats ? cela m’intéresserait de les connaître puisque je travaille sur ce sujet depuis un certain temps ; ma recherche porte sur les conditions climatiques, la géométrie de l’enceinte de cristallisation et les méthodes de lavage des supports de cristallisation ; je n’ai pas trouvé de références de littérature auxquelles me reporter ; merci de vos réponses ; cordiales salutations ; Jean-Georges Barth, biologiste

  2. Bonjour,
    Merci pour cet article intéressant. J’ai entre les mains 2 machines d’homéopathie informationnelle (le Sulis Remedy Maker mk3 et le pod d’Infopathy). Je cherche un protocole de test afin d’évaluer la capacité de ces machines à fabriquer des copies de remèdes homéopathiques comme elles l’annoncent (notamment le SRM mk3 permet de simuler n’importe quelle dilution y compris korsakovienne). Dans cette perspective, la cristallisation sensible me paraît intéressante. En lisant votre article je me rend compte de la complexité et la démarche et des nombreux facteurs entrant en compte. D’où ma question, seriez-vous en mesure de me conseiller un laboratoire réalisant de telles cristallisations ? Ceci pourrait me faire économiser du temps et des moyens (on me propose actuellement de récupérer du matériel pour réaliser de telles cristallisations).Merci.

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