- 29 nov. 2017, 16:56
#53587
notre patient, avec son aspect longiligne son regard empreint de gentillesse, ses gestes déliés, m'évoque d'emblée Phosphorus ou consorts. Voyons ce que l'entretien va nous apprendre.
Il est très "stressé" par son travail. Son prédecesseur s'étant tué en montagne, il s'est trouvé bombardé d'un coup à son nouveau poste, à gérer des dossiers difficiles. S'il consulte sur la demande de sa femme c'est qu'il est à la limite de la dépression nerveuse.
Les comportements de beaucoup de gens le déçoivent beaucoup, il y est très sensible. Comme c'est quelqu'un qui tient beaucoup à une certaine éthique et à la véracité des rapports humains, il s'émeut de toute cette petite cour qui gravite autour du patron. D'ailleurs, il ajoute sur un ton désabusé qu'il est le seul à "s'engueuler avec le patron". "Je suis arrivé au point où je suis usé, je leur dis laissez moi tranquille". Il en a assez et voudrait ne plus avoir à croiser tout ce monde, il n'a plus envie d'y aller. Sa femme dit qu'il n'a plus de ressort, qu'il n'est plus enjoué.
C'est un homme très sensible et qui se définit comme très sociable, qui peut pleurer facilement, déjà avant d'être mal au point où nous le voyons. Il dit "la misère du monde me fait ch...". Son travail est impeccable d'autant qu'il anticipe beaucoup et qu'il planifie tout longtemps à l'avance.
Outre cette situation dans laquelle il se débat, il présente des douleurs epigastriques qui le gênent considérablement. Il n'y a pas de modalités bien nettes, ces douleurs se produisent très soudainement, sont très intenses. Il a volontiers "la boule au ventre", le soir son abdomen est dur et plein d'air.
Il a beaucoup de pellicules, étant enfant il a fait beaucoup de psoriasis du cuir chevelu et des membres supérieurs.
Il a un très bon appétit, et même souvent encore faim après le repas.
A vous de jouer !
Il est très "stressé" par son travail. Son prédecesseur s'étant tué en montagne, il s'est trouvé bombardé d'un coup à son nouveau poste, à gérer des dossiers difficiles. S'il consulte sur la demande de sa femme c'est qu'il est à la limite de la dépression nerveuse.
Les comportements de beaucoup de gens le déçoivent beaucoup, il y est très sensible. Comme c'est quelqu'un qui tient beaucoup à une certaine éthique et à la véracité des rapports humains, il s'émeut de toute cette petite cour qui gravite autour du patron. D'ailleurs, il ajoute sur un ton désabusé qu'il est le seul à "s'engueuler avec le patron". "Je suis arrivé au point où je suis usé, je leur dis laissez moi tranquille". Il en a assez et voudrait ne plus avoir à croiser tout ce monde, il n'a plus envie d'y aller. Sa femme dit qu'il n'a plus de ressort, qu'il n'est plus enjoué.
C'est un homme très sensible et qui se définit comme très sociable, qui peut pleurer facilement, déjà avant d'être mal au point où nous le voyons. Il dit "la misère du monde me fait ch...". Son travail est impeccable d'autant qu'il anticipe beaucoup et qu'il planifie tout longtemps à l'avance.
Outre cette situation dans laquelle il se débat, il présente des douleurs epigastriques qui le gênent considérablement. Il n'y a pas de modalités bien nettes, ces douleurs se produisent très soudainement, sont très intenses. Il a volontiers "la boule au ventre", le soir son abdomen est dur et plein d'air.
Il a beaucoup de pellicules, étant enfant il a fait beaucoup de psoriasis du cuir chevelu et des membres supérieurs.
Il a un très bon appétit, et même souvent encore faim après le repas.
A vous de jouer !
L'humilité est l'antichambre de toutes les perfections (Marcel Aymé)
Les miracles ne sont pas en contradiction avec les lois de la nature, mais avec ce que nous savons de ces lois. Saint Augustin
Les miracles ne sont pas en contradiction avec les lois de la nature, mais avec ce que nous savons de ces lois. Saint Augustin