- 11 nov. 2016, 21:33
#48417
Dr Edward de Beukelaer (Chilton Foliatt)
Mimi est un Epagneul de treize ans.
Elle est amenée le lundi 25 mars 02 au soir, en catastrophe : elle est paralysée et couchée sur le côté gauche, la température est de 41°. Elle est toute chaude, légèrement déshydratée, son dos est extrêmement douloureux au niveau des lombes et les réflexes des postérieures sont fortement diminués.
Le vendredi, tout allait encore bien. Elle a perdu l’appétit le samedi et ne se relevait plus depuis dimanche.
Le chien est hospitalisé par ma collègue et mis sous antibiotiques et anti-inflammatoires et perfusé.
Le lendemain, ma collègue m’appelle pour avoir mon avis sur le cas parce que rien n’a changé depuis la veille, malgré les doses importantes de médicaments. « A maladie sérieuse, “médecine sérieuse” » dit quelqu’un de bien connu au C.L.H.
Ce qui me frappe, c’est la faiblesse de la chienne, elle arrive à peine à lever la tête, on doit la soutenir pour qu’elle boive ; les pupilles sont d’ouverture inégale et ne réagissent pas à la lumière. Il doit y avoir une pathologie du dos, mais sans compression importante des nerfs parce que ses sensibilités superficielle et profonde sont conservées et les réactions des postérieures sont fort ralenties mais présentes, avec une force à peu près normale (une radio confirmera la fracture d’un bec de perroquet, longue de presque deux centimètres, située sur l’extrémité distale du corps de la vertèbre lombaire n°4, il y a plein d’autres signes de réactions osseuses le long de la colonne vertébrale).
Une première répertorisation sur les signes de la fièvre me donne un remède très connu pour sa fièvre (30 K, deux fois en une heure). Je n’étais pas convaincu que mon choix soit parfaitement homéopathique, mais je pensais qu’il allait bien faire ce dont j’avais besoin : baisser la fièvre, parce qu’il fallait que je prouve, dans ce cabinet vétérinaire où je viens juste de m’installer, que l’homéopathie sait y faire (la fièvre était le symptôme qui ennuyait le plus ma collègue).
Miracle pour ceux qui ne connaissent pas l’homéopathie, deux heures plus tard, la température est normale. Ma collègue prend alors la température toutes les heures pour se rassurer que la chienne n’est pas en train de mourir (le soir, elle raconte à son mari, son étonnement de ce qui s’est passé).
A la vue des radios, l’euthanasie était avancée par ma collègue comme étant la solution la plus honnête pour cette chienne qui pourra, selon les radios, probablement ne plus vivre sans douleur.
Comme j’ai prouvé ce que l’homéopathie peut faire, je demande, le mercredi, 48 heures de répit car une deuxième répertorisation m’a inspiré un autre remède.
Une condition est imposée à la poursuite du traitement : la chienne ne peut plus avoir mal et ceci sans l’aide de traitements allopathiques.
Tout traitement conventionnel est arrêté, et le deuxième remède (30 CH) est administré deux fois le jeudi matin (dès son arrivée par la poste).
A ce moment, la température de Mimi est toujours normale, elle a un peu moins mal, remange un peu, mais n’a pas vraiment de force, je trouve que l’amélioration n’est pas totale.
La prise du deuxième remède est suivie de quelques légers spasmes de la peau du cou et donne une impression de “fatiguer” la chienne pendant quelques heures. L’après-midi, elle se lèvera toute seule, et la douleur aura complètement disparu. Elle rentrera le vendredi chez elle, encore fatiguée mais heureuse (comme les propriétaires).
Je la revois dix jours plus tard. Elle s’améliore de jour en jour (la propriétaire a redonné le remède une fois quand Mimi semblait ne pas aller bien au bout de sept jours). Elle recommence à jouer dehors.
Mimi est un Epagneul de treize ans.
Elle est amenée le lundi 25 mars 02 au soir, en catastrophe : elle est paralysée et couchée sur le côté gauche, la température est de 41°. Elle est toute chaude, légèrement déshydratée, son dos est extrêmement douloureux au niveau des lombes et les réflexes des postérieures sont fortement diminués.
Le vendredi, tout allait encore bien. Elle a perdu l’appétit le samedi et ne se relevait plus depuis dimanche.
Le chien est hospitalisé par ma collègue et mis sous antibiotiques et anti-inflammatoires et perfusé.
Le lendemain, ma collègue m’appelle pour avoir mon avis sur le cas parce que rien n’a changé depuis la veille, malgré les doses importantes de médicaments. « A maladie sérieuse, “médecine sérieuse” » dit quelqu’un de bien connu au C.L.H.
Ce qui me frappe, c’est la faiblesse de la chienne, elle arrive à peine à lever la tête, on doit la soutenir pour qu’elle boive ; les pupilles sont d’ouverture inégale et ne réagissent pas à la lumière. Il doit y avoir une pathologie du dos, mais sans compression importante des nerfs parce que ses sensibilités superficielle et profonde sont conservées et les réactions des postérieures sont fort ralenties mais présentes, avec une force à peu près normale (une radio confirmera la fracture d’un bec de perroquet, longue de presque deux centimètres, située sur l’extrémité distale du corps de la vertèbre lombaire n°4, il y a plein d’autres signes de réactions osseuses le long de la colonne vertébrale).
Une première répertorisation sur les signes de la fièvre me donne un remède très connu pour sa fièvre (30 K, deux fois en une heure). Je n’étais pas convaincu que mon choix soit parfaitement homéopathique, mais je pensais qu’il allait bien faire ce dont j’avais besoin : baisser la fièvre, parce qu’il fallait que je prouve, dans ce cabinet vétérinaire où je viens juste de m’installer, que l’homéopathie sait y faire (la fièvre était le symptôme qui ennuyait le plus ma collègue).
Miracle pour ceux qui ne connaissent pas l’homéopathie, deux heures plus tard, la température est normale. Ma collègue prend alors la température toutes les heures pour se rassurer que la chienne n’est pas en train de mourir (le soir, elle raconte à son mari, son étonnement de ce qui s’est passé).
A la vue des radios, l’euthanasie était avancée par ma collègue comme étant la solution la plus honnête pour cette chienne qui pourra, selon les radios, probablement ne plus vivre sans douleur.
Comme j’ai prouvé ce que l’homéopathie peut faire, je demande, le mercredi, 48 heures de répit car une deuxième répertorisation m’a inspiré un autre remède.
Une condition est imposée à la poursuite du traitement : la chienne ne peut plus avoir mal et ceci sans l’aide de traitements allopathiques.
Tout traitement conventionnel est arrêté, et le deuxième remède (30 CH) est administré deux fois le jeudi matin (dès son arrivée par la poste).
A ce moment, la température de Mimi est toujours normale, elle a un peu moins mal, remange un peu, mais n’a pas vraiment de force, je trouve que l’amélioration n’est pas totale.
La prise du deuxième remède est suivie de quelques légers spasmes de la peau du cou et donne une impression de “fatiguer” la chienne pendant quelques heures. L’après-midi, elle se lèvera toute seule, et la douleur aura complètement disparu. Elle rentrera le vendredi chez elle, encore fatiguée mais heureuse (comme les propriétaires).
Je la revois dix jours plus tard. Elle s’améliore de jour en jour (la propriétaire a redonné le remède une fois quand Mimi semblait ne pas aller bien au bout de sept jours). Elle recommence à jouer dehors.
"The only side effect of homeopathy may be increased energy, optimism and ability to fight off disease!"