Merci beaucoup, Fantine, pour ce lien.
Il parle bien sûr de l'inhibition des canaux calciques, mais il tient compte d'une autre hypothèse d'action, défendue par Schidknecht et al de l'université de Constance, dont il donne la référence :
https://faseb.onlinelibrary.wiley.com/d ... 06-8015com
qui me confirme dans ma propre hypothèse : le paracétamol diminue fortement la concentration des peroxynitrites nécessaires à la formation des prostaglandines.
Le paracétamol a donc bien deux types d'actions apparemment contradictoires :
- d'une part il diminue les peroxynitrites qui font partie des oxydants libérés pour éliminer les protéines étrangères
- d'autre art, il diminue, à cause du cytochrome P 450, la concentration en réducteurs soufrés censés contenir l'excès des oxydants précédents, et ce apparemment, de manière catalytique.
Certes les disulfures formés peuvent être réduits en thiols, à nouveau utilisables pour gérer les oxydants. Mais pour ce faire, il faut du FADH2, du NADPH et surtout de l'ATP. Il y a donc diminution de l'énergie interne globale dans ce processus.
La paracétamol affaiblit donc la capacité de résistance aux structures étrangères, et diminue la réserve énergétique de la cellule.
Ceci associé à l'impact de la diminution des thiols sur les maladies obstructives pulmonaires peut vraiment faire douter du bien fondé des consignes données aux médecins au mois de mars 2020.
Encore à rêver aux peroxynitrites
