#67939
J'ai retrouvé ce texte militant et osé de Salvador de Madariaga dans le numéro 8 de la première série des Cahiers du Groupement Hahnemannien (1963). Certains aspects de la "crise" que nous vivons actuellement font écho de manière très intéressante à ce que Madariaga écrivit il y a plus de cinquante ans, probablement dans les années 1950 ou 60.


L'attitude générale actuelle devant la médecine est du scepticisme. Ce n'est que la frayeur causée par un mal grave ou les appréhensions du neurasthénique qui réussissent à atténuer ce scepticisme en faveur, non pas de la médecine, mais du médecin. Devant l'agression de la maladie, le malade et ses proches cherchent instinctivement la confiance chez un allié spécialisé, un appui moral. Ce que les romanciers nomment la science n'est guère qu'un des éléments qui constituent la médecine, nullement l'essentiel, ni même le plus important. Je n'en veux pour preuve que l'alerte constante de la classe médicale retranchée dans sa science toujours sur la défensive contre les guérisseurs, charlatans et autres thaumaturges hors les murs de la Faculté.

D'instinct, mon attitude envers la médecine s'accorde à l'attitude générale ; à l'analyse, j'observe qu'elle tend naturellement à s'exprimer en proverbe : Il n'y a pas de médecine, il n'y a que des médecins. Cette formule n'est pas qu'une boutade. Elle exprime au contraire une des solutions possibles au problème de la médecine qui, à son tour, dépend de la façon de comprendre l'homme. Si l'homme est un simple organisme biologique, la biologie elle-même peut être réduite à des lois physico-chimiques. Il est théoriquement possible de constituer une science ou mécanique biologique, dont les lois régiraient l'entretien et la conservation des différents organes et de la machine humaine. Dans ce cas, il y aurait une médecine et la tâche des médecines se limiterait à bien connaître et à appliquer les lois de la médecine d'une façon pour ainsi dire automatique et uniforme, et sans grand besoin d'un critère personnel. Si, au contraire, l'homme est avant tout un être éminemment vivant, dont chaque exemplaire individuel est toujours nouveau et original, un être fortement influencé par ses facultés ultra-physiques : esprit, intellect, émotion ; si l'homme en un mot est un ensemble synthétique qui ne peut être gouverné que de son centre, il est évident qu'en dernière analyse, la médecine ne sera qu'un art appliqué directement au malade concret. Et alors, plutôt que de la médecine, il n'y aura que des médecins. La vérité tourne autour de ces deux pôles mais gravite nécessairement vers le second. La relation entre le médecin et le malade est moins celle qui unit l'homme de science à l'objet de son étude, que celle qui résulte d'un rapport humain binaire à caractères intimes sui generis, analogue à tant d'autres, tels que père et fils, de mari à femme, d'ami à ami, de maître à disciple, de confesseur à pénitent. C'est précisément dans ce rapport psychique que réside l'élément essentiel de l'art de guérir. De là, un certain nombre de conséquences. Comme ce rapport psychique n'atteint que rarement sa plénitude, car rares sont les médecins qui trouvent le temps et l'humeur nécessaires pour le mûrir, la médecine, de nos jours, échoue avec une fréquence lamentable.

Les bons médecins ne sont précisément pas les plus scientifiques, voire, il y a danger qu'en tant que scientifiques, ils soient précisément les plus mauvais : mais sur ce point, j'aurais à revenir. Même les bons médecins peuvent être bons pour Jean et mauvais pour Pierre, puisque le rapport psychique dépend de ces deux termes. A la formule : « Il n'y a pas de médecine, il n'y a que des médecins » correspond la formule : « Il n'y a pas de maladie, il n'y a que des malades », ce qui est dit ici du point de vue général et psychologique, indépendant du sens clinique que lui attribuent les homœopathes. Ces rapports binaires dérivent leur force de leur tension et leur tension de leurs différences. C'est presque comme dans l'électricité, il faut beaucoup de différence de potentiel psychologique pour que le rapport binaire humain soit fort. Or, dans le rapport médecin-malade, cette différence de potentiel s'établit d'elle-même par le fait que le malade cherche l'espoir et le médecin se fait fort, même s'il ne l'est pas, de le lui donner. De ce fait, la différence entre le malade et le médecin est toute naturelle.

L'attitude du médecin est objective et scientifique, celle du malade est subjective et magique. Pas même un sur mille, des malades qui viennent chercher la santé chez le médecin, ne possède les connaissances suffisantes pour juger du bien fondé scientifique des observations et des décisions qu'il prend. Et, lorsque le cas se produit du malade qui connaît bien le corps humain et les classiques de la médecine, le médecin n'est pas si heureux, bien au contraire !

Tout ceci montre que si, du point de vue du médecin, la médecine est une science, du point de vue du malade, c'est une foi. Le rapport est donc, dans son essence, identique à celui qui s'établit dans les sociétés primitives entre le peuple et le sorcier, à ceci que les savants considèrent la foi en la science comme un stade plus avancé de la culture que la foi en la sorcellerie.

Il n'en reste pas moins vrai que l'immense majorité des humains ne connaît pas la médecine : elle y croit. La science du médecin joue donc un double rôle : du côté du médecin celui de connaissance exacte, du côté du malade, celui de source, de foi, au pouvoir magique du médecin. Savant pour la faculté, le médecin est mage pour le public et s'il étudie sa science de l'homme, c'est non seulement pour y trouver des procédés positifs d'interventions qui lui évitent des désastres pour son prestige, mais aussi, au même titre que les prêtres de l'antiquité étudiaient l'astronomie, pour être dans le secret des mystères de la nature. Le médecin ne saurait donc négliger la valeur purement magique de la science.

Il va sans dire toutefois que c'est le point de vue scientifique, objectif qui l'intéresse au premier chef. Or, ici, il tend à se produire un malentendu grave sur ce qu'est vraiment la science médicale. Il n'est point de science sans un rapport adéquat entre l'observateur et l'objet de son observation. Or l'objet de l'observation médicale ne peut être que l'homme vivant. Sans doute pour la connaissance de l'homme vivant le savant pourra-t-il et devra-t-il se servir d'éléments utiles et de matériaux nécessaires que lui fourniront les connaissances partielles des tissus des organes ou des parties mortes, ainsi que la vivisection. Mais ces éléments de connaissance ne seront jamais la connaissance.

Il n'est point de science médicale hors de la clinique, c'est à dire l'observation directe du malade vivant et complet faite par un homme complet et concret ayant des connaissances théoriques et pratiques suffisantes, ainsi que des qualités innées et acquises d'observateur. Et il est évident que si, aux fins de la discussion, tout médecin orthodoxe serait prêt à souscrire cette thèse trop évidente, la pratique, tout autre, tend à ériger en science médicale de prétendues observations faites dans le milieu artificiel du laboratoire sur de prétendus phénomènes humains, qui ne sont que des épisodes partiels se produisant dans la matière morte ou anormalement vivante. Ce qu'il y a donc de moins scientifique en médecine, c'est précisément ce qui présente la plus grande apparence et le plus grand apparat de sciences. Stricto sensu, c'est le médecin de quartier qui compte de nombreuses années d'expérience au chevet d'un malade précis qui est l'homme de science en médecine plutôt que le Professeur en laboratoire qui, revêtu de la blouse blanche et du bonnet blanc, agit solennellement en pontife dans les soi-disant temples de la science.

Voilà donc les deux tendances maîtresses qui préjugeaient mon attitude envers la médecine lorsque j'abordai par l'expérience, d'abord comme proche, puis comme malade, la thérapeutique homœopathique. Exagérée ou systématisée, elle pourrait être formulée respectivement au moyen des deux proverbes déjà cités : « Il n'y a pas de médecine, il n'y a que des médecins » et « Il n'y a pas de maladies, il n'y a que des malades ».

La dose infinitésimale, qui semble offusquer tant de profanes et même de techniciens, ne m'a jamais gêné pour mon acceptation de la thèse homœopathique. J'étais prédisposé en sa faveur, parce que j'avais appris au lycée sur les processus catalytiques, par l'observation de l'influence qu'exercent sur l'organisme humain des différences de compositions chimiques aussi petites que celles que comporte un changement d'eau de table, par la preuve si éloquente de la divisibilité de la matière et de la sensibilité de notre organisme à ses plus petites portions qu'implique le sens de l'odorat, finalement par les expériences faites pour cultiver les plantes dans du sable mouillé de dissolutions salines, et qui ont prouvé que des quantités extrêmement faibles de certains métaux sont indispensables pour que certaines plantes puissent pousser : un demi-millionième de zinc pour la tomate par exemple. Mais, en outre, la notion de grandeur normale m'a toujours paru arbitraire. La dose normale, c'est la dose habituelle. Les grandeurs allant de la puce à l'hippopotame sont pour nous des grandeurs normales ; mais celles d'Aldebaran* et de l'atome d'hydrogène, nullement normales pour nous, le sont dans la nature. Cette discussion sur les doses infinitésimales m'a donc toujours semblé vide de sens. Ce qui m'a impressionné dans l'homœopathie, c'est une théorie et une pratique : la théorie du Similia Similibus Curantur, et la pratique du tableau des symptômes, analytique d'abord, mais visant la synthèse. Ici, enfin, je croyais avoir trouvé deux caractéristiques scientifiques : une hypothèse confirmée par l'expérience et une observation directe de l'objet concret, l'homme vivant. Entre ces deux caractéristiques de l'homœopathie, il existe bien entendu une relation étroite. L'état du malade se manifeste en un tableau de symptômes physiques et moraux ; nous ne connaissons pas toujours et jamais avec certitude la cause profonde de cet état et de son tableau symptomatique, mais nous savons qu'il existe dans la nature un principe minéral, animal ou végétal qui, administré à un homme en bonne santé, produit un tableau de symptômes analogue et qui peut lui être comparé.

L'hypothèse de HAHNEMANN consiste à supposer que de hautes dilutions de ce principe guériront le malade. Cette hypothèse justifiée plus tard par le principe de la vaccination, est devenue aujourd'hui une loi scientifique démontrée par l'expérience qui la consacre comme irréfutable.

Non moins satisfaisante pour un esprit scientifique me semble être la pratique du tableau des symptômes. J'avoue que je pris un vrai plaisir intellectuel à me voir soumis à un interrogatoire vaste, méthodique et intelligent de mon médecin homœopathe. Mon étonnement à m'entendre poser des questions sur des détails telle que la latéralité des symptômes, le rythme de la douleur, les tendances de caractère intellectuel ou moral, dure encore. A côté de cette investigation scientifique de l'objet vivant, les consultations allopathiques subies jusqu'à présent étaient du simple empirisme. Mais où l'homœopathie atteint ses plus grands attraits, c'est lorsqu'elle s'élève à la conception du type synthétique identifié à son similimum, au remède parfait qui, à son tour, en vertu de cette identification s'anime et prend comme une espèce de caractère humain, lorsque l'ensemble des symptômes physiques du malade et son aspect, type, manières, gestes, voix, façons de vivre, tendances intellectuelles, et émotions, permettent à un homœopathe expert d'affirmer que telle personne est un Nux-vomica ou telle autre un Mercurius. Ici, la médecine homœopathique atteint une synthèse vraiment remarquable.

Et voici maintenant que se pose un curieux problème de psychologie collective : comment se peut-il qu'en pleine époque scientifique, ce soit précisément la médecine la plus scientifique qui se voit proscrite de l'enseignement, des institutions officielles, de la considération générale ? Une première explication s'offre à l'esprit : l'homœopathe constituerait une menace sérieuse aux intérêts de l'industrie pharmaceutique. Sans la rejeter tout à fait, il y a lieu de réduire cette explication en des termes raisonnables : en premier lieu, cette crainte est-elle fondée ? Certes, l'immense majorité des spécifiques disparaîtrait si la pratique de l'homœopathie devenait générale. Cela n'aurait toutefois que d'heureux effets sur la profession des pharmaciens que l'abondance toujours croissante des spécifiques dégrade de plus en plus à de simples débitants, au mépris de leurs connaissances scientifiques et de leurs diplômes. Mais, en outre, l'adoption de l'homœopathie transformerait l'art de la pharmacie puisque l'étude et la préparation pratique des remèdes homœopathiques exigent des connaissances scientifiques, une patience et une rigueur exceptionnelle. Nonobstant, quoique peu fondée, la crainte peut exister. Mais elle ne suffit pas à expliquer l'ostracisme dont est victime l'homœopathie. Malgré les apparences, les intérêts matériels n'inspirent pas la conduite humaine avec la force et la fréquence qu'on leur attribue trop souvent, surtout en matière intellectuelle.

Puisqu'il s'agit de pensée, il faudra bien chercher l'explication dans la psychologie de la pensée elle-même. Cet ostracisme dont souffre l'homœopathie présente plus d'un trait commun avec les rapports entre l'hérésie et l'orthodoxie.

Ces notions, direz-vous, ne sont pas de notre âge, ouvert à des lumières. Mais l'idée que notre époque ne connaît pas l'intolérance est une illusion. Toute société ou groupe possède une intolérance spécifique qui n'est autre que l'ombre portée par la lumière de sa foi. Notre temps se flatte de tolérance parce que, héritier d'une époque obsédée par les thèmes religieux, mais lui-même indifférent en matière de religion, il admire avec naïveté sa propre tolérance religieuse, prenant de l'absence totale d'intolérance ce qui n'est qu'un simple déplacement, dû au remplacement de sa foi. L'évolution des idées de l'Occident depuis le XVIIIe siècle s'oriente définitivement de l'âme vers les corps, de l'autre vie vers cette vie, du salut vers la santé, du prêtre vers le médecin. Il en résulte que la médecine tend à occuper dans notre société moderne la position d'autorité et de tout puissance dont, au XVIe siècle, jouissait l’Église.

Citons entre autres exemples de tyrannie médicale orthodoxe la vaccination obligatoire qui l'est toujours dans les pays à contexture mentale catholique, ces pays ayant transformé leur intolérance de la théologie à la physiologie avec une vigueur plus forte que les pays à contexture protestante, alors que dans d'autres nations, jadis hérétiques, comme la Hollande, l'Angleterre, elle est devenue suspecte et n'est plus obligatoire à cause de ses dangers. Citons encore la tendance à la tyrannie eugénésique** qui, le mariage à peine libéré de la férule du curé, le placerait sous celle du médecin ; la chlorification, la fluorisation et, dans certaines cas, la iodification d'autorité des eaux potables, sans tenir compte de ceux qui auront à les boire, et parce qu'il en est ainsi décidé par un pontife de la science médicale (et observez, je vous prie, qu'une décision exécutive d'une si haute importance pour la santé de toute une ville est prise par l'autorité médicale sans intervention du pouvoir législatif).

Pourquoi d'autres exemples ? Solidement établie comme la médecine d’État, l'allopathie prend envers l'homœopathie l'attitude de la religion orthodoxe envers l'hérésie. L'hérétique se voit refuser l'accès à l'Université. Il n'y a pas longtemps une grande université européenne, peut-être la plus grande du point de vue du budget et du nombre d'élèves, refusa un legs important pour fonder une chaire de thérapeutique homœopathique sous le prétexte vraiment orthodoxe en son hypocrisie, qu'il était incompatible avec la liberté universitaire d'enseigner les thérapeutiques sous une théorie déterminée. Cette explication qui, bien entendu, invoquait la liberté pour se refuser de l'accorder prend toute sa valeur si l'on tient compte du fait que le Recteur de l'Université en question était à l'époque un Docteur en médecine. Cet exemple caractéristique suffira pour fixer le sens et l'intensité de l'ostracisme officiel envers l'homœopathie, science hérétique. D'ailleurs, l'hérésie médicale a déjà produit sur la médecine orthodoxe des effets analogues à ceux que jadis la Réforme exerça sur l'orthodoxie religieuse. Elle l'a stimulée à la réforme interne ou contre-réforme. La tendance de plus en plus accentuée que l'allopathie révèle à se passer de drogues est due en grande partie à l'influence de l'homœopathie ainsi que d'autres hérésies, telles que le Naturisme. Encore un trait de ressemblance avec le cas religieux : il existe un vaste champ commun entre les deux doctrines, de même que la Réforme et l'Orthodoxie ont en commun tout le champ de la conduite du chrétien, et cependant, nous constatons le préjugé et l'intolérance aujourd'hui comme jadis. Je crois que l'explication de cet intéressant problème doit être recherchée dans l'évolution de la science moderne, celle qui naît entre le développement de l'observation par BACON et DESCARTES et l'affirmation que fait LAVOISIER de la chimie technique en face de la chimie miraculeuse. Des raisons historiques pleinement justifiées obligeaient cette science à une attitude analytique jusqu'à l'intransigeance. Par effet de l'habitude, les catégories de scientifiques et d'analytiques purement contingentes en elles-mêmes devinrent pour l'immense majorité des savants des catégories consubstantielles. Or, cette nécessité historique ne se justifiait que comme une préparation indispensable en vue de l'étape synthétique dont le besoin se fait déjà sentir. Mais, en attendant, la forte tendance analytique à laquelle nous devons notre science moderne s'était emparée de la médecine. Cependant, il se trouve que si bien même en médecine, elle n'a pas manqué d'influencer d'heureux effets, la tendance analytique est contraire à l'esprit vrai de la science médicale qui est essentiellement synthétique pour les raisons ci-dessus esquissées. La médecine scientifique est la médecine synthétique, non seulement sur le plan physique mais aussi sur l'ensemble du champ observé qui comprend l'ultra-physique. L'appareil enregistreur de la science médicale est le médecin.

Oublieux de ces faits, et fidèles à ce qu'ils interprétaient noblement comme leur devoir de gardiens de la pureté analytique de la science, les médecins allopathes furent naturellement amenés à prendre envers l'homœopathie la position orthodoxe et intolérante envers une science qui professe ouvertement des doctrines synthétiques. Il fallait s'y attendre. Précisément, parce qu'elle a pour l'objet l'homme, essentiellement complexe et vivant, la science médicale était vouée à se lancer en premier dans la voie aventureuse de la synthèse. Prédestinée à cette fonction, la médecine homœopathique agit dans l'histoire de la pensée comme l'avant-coureur de l'ère synthétique qui approche. Mais le précurseur c'est l'hérétique. L'ostracisme que subit aujourd'hui l'homœopathie ira donc en s'atténuant à mesure que les tendances synthétiques de la science future exerceront leur influence sur la médecine orthodoxe. C'est ainsi que l'intolérance de la théologie orthodoxe s'est graduellement atténué, à mesure que se généralisait la tendance libérale, antidogmatique, en matière religieuse.


Notes
*- Aldebaran est une étoile géante dans la constellation du Taureau.
**-Eugénésie : naissance ou accouchement indolore.
Françoise, VeroniqueB, Yaga aimais cela
#67942
L'ostracisme que subit aujourd'hui l'homœopathie ira donc en s'atténuant à mesure que les tendances synthétiques de la science future exerceront leur influence sur la médecine orthodoxe.
Cela tarde à venir ! (Peut être qu'une mise en évidence expérimentale de la dynamisation permettra de relancer des recherches académiques aux frontières du matérialisme. Pourtant ne s'agit-il pas de révéler des ondes, dont on peine à expliquer la résonnance qu'elles peuvent provoquer dans certains cas très particuliers)
#67953
"Cet ostracisme dont souffre l'homœopathie présente plus d'un trait commun avec les rapports entre l'hérésie et l'orthodoxie. "

Oui, notre Giordano Bruno moderne aura donc été Jacques Benveniste, martyrisé pour avoir découvert la mémoire de l'eau.
Quant à l'homéopathie, tel Galilée, nous ne cessons tous de clamer : "ET POURTANT, ELLE SOIGNE !"
#67957
Armel a écrit : 19 oct. 2021, 18:42 (Peut être qu'une mise en évidence expérimentale de la dynamisation permettra de relancer des recherches académiques aux frontières du matérialisme. Pourtant ne s'agit-il pas de révéler des ondes, dont on peine à expliquer la résonance qu'elles peuvent provoquer dans certains cas très particuliers)
Il y a deja des etudes /recherche publiees qui demontrent qu'une preparation homeopathique est differente de l'eau pure; mais bien sur cela heurte la logique scientifique medicale donc personne ne releve... et il ya aussi plein de recherche clinique de bonne qualite. Lisez ca sur le site de Homeopathy research Institute (HRI). Il vaut mieux parler/lire anglais pour pleinement profiter des informations dispo mais il y a des trucs en francais. Voir par ex les experience de Cartwight , ou bien celles sur les plantes (empoisonement a l'arsenic, Baumgartner).
Françoise aimais cela

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