- 23 nov. 2021, 20:09
#68416
M. est un collègue de travail. La cinquantaine, il se porte généralement bien.
Arrivé au bureau, il prend place, recentre soigneusement son sous mains et recycle les feuilles usagées dans son imprimante. Il se repositionne sur son siège et se prépare à travailler sur son logiciel. Ces derniers temps, je l’aperçois, de loin, se démener corps et âme devant son écran avant de se lever entamer une ronde, au téléphone, autour de son bureau...La tasse de café à la main, il élargit sa ronde en filant à l’étage supérieur faire le tour de ses collaborateurs s’entretenir avec eux de ce qu’il doit s’entretenir. De retour à sa place, il se démène de plus belle devant son logiciel pour exécuter ce qu’il doit exécuter, avant d’achever sa ronde, cette fois-ci, chez ses collaborateurs de l’étage inférieure. A vrai dire, on le voit de partout. Il file ensuite à ses r.v, faire également le tour de ses clients. Même à l'écrit, il me donne le tournis...Ensuite la pause, et en début de soirée, je l’entrevois, de part et d’autre de son écran, boucler tous ses dossiers en un temps record. Là, il me surprend.
Mais cela fait quelque temps que de retour à sa place, je remarque qu’il n’occupe qu’une partie de son siège, figé devant son écran.
Épuisé, il plie bagage en fin de journée, chancelant jusqu’au vestiaire, pour enfiler lourdement sa veste, avant de sortir retrouver sa femme qui l’attend dans la voiture.
Il me confie, un matin, sur la grande terrasse du bureau surplombant les hauteurs de la ville, au grand air, que depuis plusieurs semaines, il est sujet à de violentes douleurs brûlantes au rectum. Ces douleurs sont apparues, pour la première fois, au retour d’un week-end. Sur son siège, Il a l’impression d’être assis «sur des braises». Il passe des nuits difficiles. Son docteur ne l’épargnant pas d’un régime « déprimant », lui prescrit plusieurs traitements et l’envoie faire une série d’analyses. Ses inquiétudes grandissantes ne le quittent pas, soupire t-il. Agité intérieurement, il va et vient puis s’en retourne promptement tout en titubant.
Sa femme le conduit donc partout en voiture. Le week-end, dans sa résidence secondaire, il se force à immerger toute la région douloureuse, en se tenant debout, immobile, dans la piscine, gardant le visage exposé au soleil, quelques instants, au grand étonnement de ses petits enfants. Cela le calme temporairement mais ses proches le savent bien, M. est extrêmement frileux. Les crises débutent surtout le week-end, après des repas plus copieux qu’en semaine, pour ne s’attenuer progressivement que le lundi ou mardi suivant. La constipation et les selles extrêmement dures le torturent.
Il s’effondre. « Tu te rends compte, des douleurs pareilles...Les traitements qui échouent...Une série d’analyses ?...La maladie...Je suis épuisé...Que vais je devenir ?... » Je le trouve pâle.
Désemparé, il m’encourage vivement, en s’attardant sur ses symptômes, à essayer de lui trouver un remède homéopathique. Il est prêt à tout essayer. Très attentif, je le laisse s’exprimer et il se calme.
Je lui propose de commencer avec X en 30 ch, 2 grains, 2 secousses, une cac, directement de la bouteille dès la reprise des crises. Les consignes sont très claires et on reste en contact téléphonique.
M. revient de week-end étonné.
Moins constipé, ses selles se sont ramollies et les douleurs ont stagné après quelques prises. M. découvre enfin un médicament qui semble agir. Il reprend confiance.
Il prépare, plein d’énergie, son week-end suivant, et termine d’une traite sa demi bouteille avant de prendre la route, en famille, ragaillardi.
Recrudescence intense et subite des douleurs en route. Il cède le volant à sa femme.
« Ton médicament ne fonctionne plus, je n’ai jamais eu aussi mal !... »
Je prends connaissance de son acte insensé. L’allopathie, médecine d'urgence, calmera momentanément le malheureux.
Les douleurs s’atténuent progressivement comme d’habitude et on reprend le traitement dès l’apparition des nouvelles crises. Cette fois ci, je le suis de très près.
Quelques jours après, je remarque, au bureau, qu’il ne boite plus. A ma grande surprise, il ose à peine m'avouer, très sceptique, que ses douleurs semblent avoir complètement disparu soudainement et qu’il se sent bien à tous les niveaux.
Mais voilà que cela fait tout de même plus de six mois, me rappelle t-il récemment, que ses crises ne se pointent plus aux r.v hebdomadaires !...
Et qu’il n’en revient toujours pas, ce qui commence d’ailleurs à me tracasser...
Quel est donc, d’après vous, ce fameux remède X qui a remis sur pied notre cher collègue M. ?...
Arrivé au bureau, il prend place, recentre soigneusement son sous mains et recycle les feuilles usagées dans son imprimante. Il se repositionne sur son siège et se prépare à travailler sur son logiciel. Ces derniers temps, je l’aperçois, de loin, se démener corps et âme devant son écran avant de se lever entamer une ronde, au téléphone, autour de son bureau...La tasse de café à la main, il élargit sa ronde en filant à l’étage supérieur faire le tour de ses collaborateurs s’entretenir avec eux de ce qu’il doit s’entretenir. De retour à sa place, il se démène de plus belle devant son logiciel pour exécuter ce qu’il doit exécuter, avant d’achever sa ronde, cette fois-ci, chez ses collaborateurs de l’étage inférieure. A vrai dire, on le voit de partout. Il file ensuite à ses r.v, faire également le tour de ses clients. Même à l'écrit, il me donne le tournis...Ensuite la pause, et en début de soirée, je l’entrevois, de part et d’autre de son écran, boucler tous ses dossiers en un temps record. Là, il me surprend.
Mais cela fait quelque temps que de retour à sa place, je remarque qu’il n’occupe qu’une partie de son siège, figé devant son écran.
Épuisé, il plie bagage en fin de journée, chancelant jusqu’au vestiaire, pour enfiler lourdement sa veste, avant de sortir retrouver sa femme qui l’attend dans la voiture.
Il me confie, un matin, sur la grande terrasse du bureau surplombant les hauteurs de la ville, au grand air, que depuis plusieurs semaines, il est sujet à de violentes douleurs brûlantes au rectum. Ces douleurs sont apparues, pour la première fois, au retour d’un week-end. Sur son siège, Il a l’impression d’être assis «sur des braises». Il passe des nuits difficiles. Son docteur ne l’épargnant pas d’un régime « déprimant », lui prescrit plusieurs traitements et l’envoie faire une série d’analyses. Ses inquiétudes grandissantes ne le quittent pas, soupire t-il. Agité intérieurement, il va et vient puis s’en retourne promptement tout en titubant.
Sa femme le conduit donc partout en voiture. Le week-end, dans sa résidence secondaire, il se force à immerger toute la région douloureuse, en se tenant debout, immobile, dans la piscine, gardant le visage exposé au soleil, quelques instants, au grand étonnement de ses petits enfants. Cela le calme temporairement mais ses proches le savent bien, M. est extrêmement frileux. Les crises débutent surtout le week-end, après des repas plus copieux qu’en semaine, pour ne s’attenuer progressivement que le lundi ou mardi suivant. La constipation et les selles extrêmement dures le torturent.
Il s’effondre. « Tu te rends compte, des douleurs pareilles...Les traitements qui échouent...Une série d’analyses ?...La maladie...Je suis épuisé...Que vais je devenir ?... » Je le trouve pâle.
Désemparé, il m’encourage vivement, en s’attardant sur ses symptômes, à essayer de lui trouver un remède homéopathique. Il est prêt à tout essayer. Très attentif, je le laisse s’exprimer et il se calme.
Je lui propose de commencer avec X en 30 ch, 2 grains, 2 secousses, une cac, directement de la bouteille dès la reprise des crises. Les consignes sont très claires et on reste en contact téléphonique.
M. revient de week-end étonné.
Moins constipé, ses selles se sont ramollies et les douleurs ont stagné après quelques prises. M. découvre enfin un médicament qui semble agir. Il reprend confiance.
Il prépare, plein d’énergie, son week-end suivant, et termine d’une traite sa demi bouteille avant de prendre la route, en famille, ragaillardi.
Recrudescence intense et subite des douleurs en route. Il cède le volant à sa femme.
« Ton médicament ne fonctionne plus, je n’ai jamais eu aussi mal !... »
Je prends connaissance de son acte insensé. L’allopathie, médecine d'urgence, calmera momentanément le malheureux.
Les douleurs s’atténuent progressivement comme d’habitude et on reprend le traitement dès l’apparition des nouvelles crises. Cette fois ci, je le suis de très près.
Quelques jours après, je remarque, au bureau, qu’il ne boite plus. A ma grande surprise, il ose à peine m'avouer, très sceptique, que ses douleurs semblent avoir complètement disparu soudainement et qu’il se sent bien à tous les niveaux.
Mais voilà que cela fait tout de même plus de six mois, me rappelle t-il récemment, que ses crises ne se pointent plus aux r.v hebdomadaires !...
Et qu’il n’en revient toujours pas, ce qui commence d’ailleurs à me tracasser...
Quel est donc, d’après vous, ce fameux remède X qui a remis sur pied notre cher collègue M. ?...