#70308
Cette question s'adresse surtout au cas où on a des doutes sur le remède proposé, possiblement d'homéopathicité moyenne dans un cas chronique.

Question de débutant amateur (qui aime...) étonné de voir nombres d'exemples de prescription, parfois répétée, avec un temps long jusqu'à 2 mois avant de passer à un autre remède après qu'il ne se soit rien passé (je mets de côté l'antidotage involontaire parasite dans l'environnement du patient).

Nul part dans l'Organon je ne vois cette recommandation.

Au contraire je lis dans le &283:
"En vertu de ce qui précède, et afin de travailler entièrement selon la nature, le véritable artiste de la guérison prescrira le médicament homéopathique précisément choisi à tous égard qu'en de très petites quantités. Si la faiblesse humaine devait le conduire à employer un médicament non approprié, le dommage de cette relation incomplète avec la maladie serait si faible qu'il suffirait pour le réparer et l'éliminer rapidement, de la propre énergie vitale du sujet et de l'administration rapide et correctrice (&249) d'un autre médicament plus homéopathique (administré lui-même également en très petite quantité comme dit plus haut)."
Voici l'extrait du &249 qui enfonce le clou :
"(a) L'expérience prouve qu'il est presque impossible d'atténuer assez la dose du médicament parfaitement homéopathique pour qu'il ne suffise pas à produire une amélioration sensible dans la maladie à laquelle il est approprié (&160 et &279). Ce serait agir bien peu judicieusement et de manière nuisible aux patient quand il n'y a pas d'amélioration aucune ou qu'une aggravation même légère survient, et qu'on répète ou même qu'on augmente la dose du même médicament, comme on le fait dans l'ancienne école, à cause de l'illusion qu'il n'a pas agi parce qu'on l'a donné en trop petite quantité."
Est-ce à dire que c'est parceque le médicament n'est pas parfaitement homéopathique, qu'on répète et qu'on attend ? Cela est-il infirmé par la fin de ce paragraphe ? Ou suppose-t-on que le médicament améliore ou aggrave après j+15 (je n'ai pas vu de suggestion de ce genre dans l'Organon)? Ou pense-t-on que le patient est amélioré sans qu'il le sache ?

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En pratique, au delà d'une éventuelle répétition à j+4, si celle-ci ne donne rien, quel temps avant de valider que ce remède n'est pas profitable au patient et d'en changer ?

Y a-t-il une approche (non évoquée dans l'Organon ni le traité des maladies chroniques) anti-miasmatique qui consisterait à persévérer sur un remède avec d'autres indices qu'une non-réponse du patient ? Quelle serait-elle ?

Dans le doute, faut-il s'abstenir de prescrire et attendre un épisode aigu ?

Merci, si vous pouvez éclairer ma lanterne !
#70309
Armel a écrit : 26 janv. 2023, 03:20 ... étonné de voir nombres d'exemples de prescription, parfois répétée, avec un temps long jusqu'à 2 mois avant de passer à un autre remède après qu'il ne se soit rien passé ...
Fais-tu référence à un vécu, une expérience personnels ? Peux-tu donner des éléments concrets sur les prescriptions et leurs contextes auxquels tu fais référence ? Un constat selon lequel il ne s'est rien passé, dépend beaucoup de la subjectivité de celui qui l'énonce, surtout s'il est l'objet de la prescription. Un regard extérieur peut souvent faire un constat différent.
#70313
Oui, cela correspond à un vécu ! Deux mois pour le premier remède, un mois pour le second. Rien. Du coup on s'est revu avec le Docteur pour refaire une anamnèse après ces trois premiers mois.

Le contexte était marqué aussi par une grande consommation de café et un stress par rapport à la réaction au masque obligatoire (septembre à décembre 2020). Je comprends que cela ne soit pas du tout adéquat.

Néanmoins, est-il possible de répondre aux questions posées, par exemple :
En pratique, au delà d'une éventuelle répétition, si celle-ci ne donne rien, quel temps avant de valider que ce remède n'est pas profitable au patient et d'en changer ?
Le but pour moi en posant cette question est d'apprendre à ne pas s'entêter en cas de prescription erronée.
#70314
Bonjour Armel,

SI le medicament est correct et qu'il ne fasse pas effet, il peut y avoir plusieurs explications, notamment :
- un antidotage : café, thé pour ceux qui sont sensibles, menthe (y penser dans les dentifrices), odeurs fortes de peinture par ex, huiles essentielles...
- une cause extérieur qui est toujours présente (une épine toujours plantée, un conjoint ou un chef qui met la pression...) et qui entretien la pathlogie
- une mauvaise hygiène de vie
- un blocage miasmatique
- un blocage suite à un vaccin, anesthésie, médicamenteux... ect où il peut etre intéressant de penser à un médicament isothérapique (je n'ai jamais été bien depuis...)
- Le patient ne voit tout bonnement pas les changements, ca arrive fréquemment !
- La dynamisation n'est pas assez élevée pour faire réagir le patient suffisamment pour qu'il l'observe

ou simplement, ce n'est pas le bon médicament, celui ci ne correspond pas à la couche la plus récente.

Personnellement, en aigue, si le cas n'a pas réagit au bout de 3 prises à 1h d'intervalle, je remet fortement en doute mon médicament...
En chronique si rien ne bouge REELLEMENT au bout de 2 ou 3 semaine, malgré quelques répétitions, c'est que je suis tombé à côté du cas et raté quelque chose et il faut revoir les points plus haut..

Maintenant ce n'est que mon point de vue de débutant :roll:
Je vais probablement rigoler dans 2 ou 3 ans en relisant ce post :lol:

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