- 26 janv. 2023, 03:20
#70308
Cette question s'adresse surtout au cas où on a des doutes sur le remède proposé, possiblement d'homéopathicité moyenne dans un cas chronique.
Question de débutant amateur (qui aime...) étonné de voir nombres d'exemples de prescription, parfois répétée, avec un temps long jusqu'à 2 mois avant de passer à un autre remède après qu'il ne se soit rien passé (je mets de côté l'antidotage involontaire parasite dans l'environnement du patient).
Nul part dans l'Organon je ne vois cette recommandation.
Au contraire je lis dans le &283:
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En pratique, au delà d'une éventuelle répétition à j+4, si celle-ci ne donne rien, quel temps avant de valider que ce remède n'est pas profitable au patient et d'en changer ?
Y a-t-il une approche (non évoquée dans l'Organon ni le traité des maladies chroniques) anti-miasmatique qui consisterait à persévérer sur un remède avec d'autres indices qu'une non-réponse du patient ? Quelle serait-elle ?
Dans le doute, faut-il s'abstenir de prescrire et attendre un épisode aigu ?
Merci, si vous pouvez éclairer ma lanterne !
Question de débutant amateur (qui aime...) étonné de voir nombres d'exemples de prescription, parfois répétée, avec un temps long jusqu'à 2 mois avant de passer à un autre remède après qu'il ne se soit rien passé (je mets de côté l'antidotage involontaire parasite dans l'environnement du patient).
Nul part dans l'Organon je ne vois cette recommandation.
Au contraire je lis dans le &283:
"En vertu de ce qui précède, et afin de travailler entièrement selon la nature, le véritable artiste de la guérison prescrira le médicament homéopathique précisément choisi à tous égard qu'en de très petites quantités. Si la faiblesse humaine devait le conduire à employer un médicament non approprié, le dommage de cette relation incomplète avec la maladie serait si faible qu'il suffirait pour le réparer et l'éliminer rapidement, de la propre énergie vitale du sujet et de l'administration rapide et correctrice (&249) d'un autre médicament plus homéopathique (administré lui-même également en très petite quantité comme dit plus haut)."Voici l'extrait du &249 qui enfonce le clou :
"(a) L'expérience prouve qu'il est presque impossible d'atténuer assez la dose du médicament parfaitement homéopathique pour qu'il ne suffise pas à produire une amélioration sensible dans la maladie à laquelle il est approprié (&160 et &279). Ce serait agir bien peu judicieusement et de manière nuisible aux patient quand il n'y a pas d'amélioration aucune ou qu'une aggravation même légère survient, et qu'on répète ou même qu'on augmente la dose du même médicament, comme on le fait dans l'ancienne école, à cause de l'illusion qu'il n'a pas agi parce qu'on l'a donné en trop petite quantité."Est-ce à dire que c'est parceque le médicament n'est pas parfaitement homéopathique, qu'on répète et qu'on attend ? Cela est-il infirmé par la fin de ce paragraphe ? Ou suppose-t-on que le médicament améliore ou aggrave après j+15 (je n'ai pas vu de suggestion de ce genre dans l'Organon)? Ou pense-t-on que le patient est amélioré sans qu'il le sache ?
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En pratique, au delà d'une éventuelle répétition à j+4, si celle-ci ne donne rien, quel temps avant de valider que ce remède n'est pas profitable au patient et d'en changer ?
Y a-t-il une approche (non évoquée dans l'Organon ni le traité des maladies chroniques) anti-miasmatique qui consisterait à persévérer sur un remède avec d'autres indices qu'une non-réponse du patient ? Quelle serait-elle ?
Dans le doute, faut-il s'abstenir de prescrire et attendre un épisode aigu ?
Merci, si vous pouvez éclairer ma lanterne !