- 24 févr. 2023, 03:34
#70550
À chaque instant je meurs
À chaque instant je nais
Comment ces mots résonnent pour vous ?
La visite chez une bienfaisante kinésiologue m'a libéré d'un problème face à la mort. Je ne sais pas ce qu'elle a fait. J'ai pleuré quand elle m'a dit de répéter "je reconnais la mort". Maintenant, son évocation n'est plus source de tension.
Il n'en va pas de même avec la naissance à chaque instant : que va-t-il arriver l'instant d'après ? Comme si j'avais peur avant d'avoir mal, ou que cela me grattait (sulfur?) avant que ça pique... Je reste inhibé.
Peur de vivre ? de l'inconnu ? Le matin, le réveil et le lever sont "laborieux". Du "travail" là où il n'a pas lieu d'être. Ça sent quand même le traumas de naissance.
Une question survient : vivre c'est guérir, ou vivre c'est tomber malade ? Ni l'un ni l'autre. La réponse n'est pas intellectuelle mais animale... et peut-être divine. Ce schéma répétitif matinal n'a-t-il d'autre justification que d'amener à une exploration ? Un pragmatique dirait probablement : "recherche de solution, quel qu'en soit le prix". Mais là, l'homéopathie met en garde contre la suppression du symptôme.
Me voilà confronté au mystère. Le quotidien du médecin ? Le corps est créatif, quand on voit tous les symptômes.
Suis-je mûr pour une dose d'Aconit potentiellement libératrice d'un engramme de frayeur ?
Là, maintenant, je suis déjà libre. Par exemple d'écrire ce post un peu verbeux dans un forum sérieux. Demain matin sera un autre jour, on verra bien si l'éléphant est toujours au milieu du salon, j'ai des questions à lui poser !
_____
(1) titre d'une chronique hebdomadaire de l'excellent "Antipresse" de Slobodan Despot dont voici un exemple :

À chaque instant je nais
Comment ces mots résonnent pour vous ?
La visite chez une bienfaisante kinésiologue m'a libéré d'un problème face à la mort. Je ne sais pas ce qu'elle a fait. J'ai pleuré quand elle m'a dit de répéter "je reconnais la mort". Maintenant, son évocation n'est plus source de tension.
Il n'en va pas de même avec la naissance à chaque instant : que va-t-il arriver l'instant d'après ? Comme si j'avais peur avant d'avoir mal, ou que cela me grattait (sulfur?) avant que ça pique... Je reste inhibé.
Peur de vivre ? de l'inconnu ? Le matin, le réveil et le lever sont "laborieux". Du "travail" là où il n'a pas lieu d'être. Ça sent quand même le traumas de naissance.
Une question survient : vivre c'est guérir, ou vivre c'est tomber malade ? Ni l'un ni l'autre. La réponse n'est pas intellectuelle mais animale... et peut-être divine. Ce schéma répétitif matinal n'a-t-il d'autre justification que d'amener à une exploration ? Un pragmatique dirait probablement : "recherche de solution, quel qu'en soit le prix". Mais là, l'homéopathie met en garde contre la suppression du symptôme.
Me voilà confronté au mystère. Le quotidien du médecin ? Le corps est créatif, quand on voit tous les symptômes.
Suis-je mûr pour une dose d'Aconit potentiellement libératrice d'un engramme de frayeur ?
Là, maintenant, je suis déjà libre. Par exemple d'écrire ce post un peu verbeux dans un forum sérieux. Demain matin sera un autre jour, on verra bien si l'éléphant est toujours au milieu du salon, j'ai des questions à lui poser !
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(1) titre d'une chronique hebdomadaire de l'excellent "Antipresse" de Slobodan Despot dont voici un exemple :
