- 02 déc. 2018, 20:44
#57614
CHORÉE RHUMATISMALE GRAVE
Barbara G…, âgée de 9 ans, me fut amenée, par sa mère et son oncle le 22 janvier 1913.
A sept ans elle eut une scarlatine légère : puis, aussitôt après, une attaque de rhumatisme articulaire aigu. Cette maladie fut suivie d'une chorée généralisée en sortant de l'hôpital. Le médecin de la famille traita l'enfant pendant quelque temps sans aucun résultat, puis on me l'amena.
La fillette entre dans mon cabinet soutenue par sa mère et son oncle, car elle ne pouvait se tenir debout. Les jambes avaient des mouvements tellement convulsifs qu'elle tombait par terre si elle n'était pas maintenue.
En la voyant, tout d'abord je la crus folle, car elle avait la bouche grande ouverte et la langue animée de mouvements rapides, ne se tenait pas un instant immobile. Les bras, toujours en mouvement, ressemblaient aux ailes d'un moulin à vent. La parole était inarticulée, de sorte qu'on ne comprenait rien de ce qu'elle disait. Tous les mouvements étaient plus accentués du côté droit ; et de plus, la jambe droite était partout plus petite que la jambe gauche de 1/2 centimètre, à peu près. Elle dormait beaucoup, mais ne faisait aucun mouvement pendant le sommeil. Elle transpirait aussi abondamment. Il y avait un souffle à la pointe du cœur. En somme, comme symptômes, il y en avait bien peu. Le principal, et celui qui sautait aux yeux, c'était les mouvements exagérés et involontaires.
Je consultais mon répertoire de Kent et la Matière Médicale condensée de Hering. J'y trouvais à peu près tous les symptômes présentés par la fillette, étant donné qu'elle ne pouvait rien nous dire de ce qu'elle ressentait.
Je lui donne donc trois prises de sucre de lait, contenant chacune 3 ou 1 globules du remède XXX, à prendre de 8 heures en 8 heures, entre les repas (trois doses pour être sûr que la malade en reçoive au moins une).
Elle revient le 26 février. Il y avait de l'amélioration. La bouche était fermée, l'enfant était plus gaie, elle suait beaucoup moins et elle marchait seule sans tomber. Aucun remède.
Le 29 mars, je trouve dans mes notes, que la petite joue du matin au soir, comme les autres enfants, dit sa mère. Elle cause avec moi fort gentiment, et, chose curieuse, ses deux jambes étaient à peu près égales.
Hier, je reçois une lettre de la mère en réponse à une carte postale que je lui avais envoyée, me disant que l'enfant n'avait plus aucun mouvement spasmodique, et qu'elle se portait comme tout le monde.
Quel est ce mystérieux XXX ?
Barbara G…, âgée de 9 ans, me fut amenée, par sa mère et son oncle le 22 janvier 1913.
A sept ans elle eut une scarlatine légère : puis, aussitôt après, une attaque de rhumatisme articulaire aigu. Cette maladie fut suivie d'une chorée généralisée en sortant de l'hôpital. Le médecin de la famille traita l'enfant pendant quelque temps sans aucun résultat, puis on me l'amena.
La fillette entre dans mon cabinet soutenue par sa mère et son oncle, car elle ne pouvait se tenir debout. Les jambes avaient des mouvements tellement convulsifs qu'elle tombait par terre si elle n'était pas maintenue.
En la voyant, tout d'abord je la crus folle, car elle avait la bouche grande ouverte et la langue animée de mouvements rapides, ne se tenait pas un instant immobile. Les bras, toujours en mouvement, ressemblaient aux ailes d'un moulin à vent. La parole était inarticulée, de sorte qu'on ne comprenait rien de ce qu'elle disait. Tous les mouvements étaient plus accentués du côté droit ; et de plus, la jambe droite était partout plus petite que la jambe gauche de 1/2 centimètre, à peu près. Elle dormait beaucoup, mais ne faisait aucun mouvement pendant le sommeil. Elle transpirait aussi abondamment. Il y avait un souffle à la pointe du cœur. En somme, comme symptômes, il y en avait bien peu. Le principal, et celui qui sautait aux yeux, c'était les mouvements exagérés et involontaires.
Je consultais mon répertoire de Kent et la Matière Médicale condensée de Hering. J'y trouvais à peu près tous les symptômes présentés par la fillette, étant donné qu'elle ne pouvait rien nous dire de ce qu'elle ressentait.
Je lui donne donc trois prises de sucre de lait, contenant chacune 3 ou 1 globules du remède XXX, à prendre de 8 heures en 8 heures, entre les repas (trois doses pour être sûr que la malade en reçoive au moins une).
Elle revient le 26 février. Il y avait de l'amélioration. La bouche était fermée, l'enfant était plus gaie, elle suait beaucoup moins et elle marchait seule sans tomber. Aucun remède.
Le 29 mars, je trouve dans mes notes, que la petite joue du matin au soir, comme les autres enfants, dit sa mère. Elle cause avec moi fort gentiment, et, chose curieuse, ses deux jambes étaient à peu près égales.
Hier, je reçois une lettre de la mère en réponse à une carte postale que je lui avais envoyée, me disant que l'enfant n'avait plus aucun mouvement spasmodique, et qu'elle se portait comme tout le monde.
Quel est ce mystérieux XXX ?