Oulà, mon dernier post date de 2019...
Il s'est passé des choses depuis...
Ma vie personnelle a été pas mal chamboulée depuis fin 2019/2020, car on a dû faire face au COV*D... Pour pleins de raisons, cette année 2020 et les deux suivantes ont été une horreur absolue, non pas à cause de la maladie car quand on a des connaissances solides en Homéopathie, ça fait bien rire, mais tout ce que ça nous a couté humainement entre les démissions des intervenants à domicile, les enseignants hystériques devant mon fils qui ne pouvait pas porter de masque, les soignants suspendus ou volontairement démissionnaires (orthophonistes, éducateurs, ...), les confinements, les arrêts de prise en charge... Bref j'ai bouffé du Staphysagria...
Concernant le fiston, je suis sur la bonne voie. Après la fin des cours PH, j'ai continué à m'auto former et regarder ce qui se faisait ci et là (Luc De Schepper, Gaurang, David Little). Après 4 années de cours dans l’école Planète Homéopathie je peux affirmer qu’on possède des connaissances pointues ce qui permet de suivre n’importe quel conférencier ou lire n’importe quel bouquin sur l’homéopathie, on comprend tout. Merci Edouard pour ces heures passées à étudier l’organon car c’est la clé d’une bonne compréhension ce cet art de guérir.
Pour ma part, j’ai potassé encore et encore les miasmes car dans les très bas niveaux de santé, quand on a que des symptômes vagues, mentaux, peu précis, il ne faut pas hésiter à taper sur le miasme actif (sauf pour les cas incurables, terminaux et non aigus). Luc de Schepper le fait beaucoup et il parle de "miasmatic prescribing". Hahnemann démarrait souvent ses cas par Sulphur pour donner de l'énergie au système et voir se préciser/développer des symptômes.
Dans un moment d'égarement un jour j'ai laissé trainer ma bouteille de Sulphur LM1 (juin 2022) que je venais de m'administrer, et ce jour là il avait soif

.Mon fils étant à 1000 sur l'échelle des sensibilités, j'ai hésité à antidoter sur le champ connaissant ses réactions terribles même avec une simple 6CH. A mon grand étonnement, il y a eu une aggravation perceptible mais qui n'a duré qu'une soirée. Pendant 3 jours, une nette amélioration sur le comportement avec un effet de sédation, j'avais l'impression qu'il débarquait sur une planète inconnue. Il regardait, touchait les choses. Son corps était lourd, les mouvements ralentis. Etrange. Une fièvre s'est installée progressivement. Elle a duré plusieurs jours. J'ai essayé nombre de remèdes aigus, rien n'a fonctionné. J'avais très peu de symptômes. Il dormait à longueur de journée avec une fièvre en plateau qui oscillait entre 38,5 et 39,5. Je lui donnais régulièrement à boire même si il ne le réclamait pas. Pas de toux, pas de transpiration. Juste un abattement.
Après cette histoire, il a beaucoup changé dans son comportement. j’ai répété tous les moins le sulphur en LM et l’agitation n'est pas revenue comme avant, il a commencé à utiliser de nouveaux mots. Son pédopsychiatre a aussi constaté aussi des très gros progrès au niveau de l’attention.
Petit à petit, il a développé une image que j'ai reconnu de silicea à travers quelques keynotes qui étaient déjà présentes depuis longtemps mais qui se sont détachées, exacerbées.
- Des taches blanches sont apparues sur les ongles
- Un besoin immodéré de se faire câliner, masser, toucher
- l'hypersensibilité excessive au bruit qu'il a toujours eu depuis petit
- Transpiration de la tête à l'endormissement
- lenteur des acquisitions
- retard de développement
- sensibilité ++ à tout (au vent, au soleil, aux réprimandes, au bruit, …)
Ajouté à cela un look d'enfant tuberculeux, maigre, pleins de grains de beauté, d’une gentillesse et d’une douceur rare
J’ai donc commencé en début d’année 2023 à lui donner silicium metallicum en LM1 car je n’avais pas les odeurs caractéristiques de silicea.
J’ai donné en LM1 car contre toute attente, moi qui me suis toujours refusé à donner en échelle LM à cause de l’hyper sensibilité de mon fils, elles brassent moins que les CH dans son cas. Comme quoi il faut vraiment tout essayer et sortir de ses croyances…. Si il n’avait pas bu cette bouteille de Sulphur, je n’aurais probablement jamais essayé la dose en LM chez lui par trouille…
Le Sil-m continue de le faire progresser, l’hypersensibilité au bruit diminue, il continue à utiliser de nouveaux mots et l’aspect mental progresse toujours.
Depuis le milieu de l’année dernière il m’a fait 3 épisodes aigus avec fièvre alors que c’était très rare chez lui. J’ai dû faire face à la gastro avec vomissements à noël, une pseudo otite et une angine dans l’hiver alors que ces 10 dernières années ont été très calmes de ce côté là.
Signe incontestable que son énergie vitale remonte.
Je ne sais pas si sil-m est son similimum mais peu importe, je garde le cap.
Je garde cette règle en tête :
Si après une prise, les symptômes actuels s’améliorent (après s’être aggravés transitoirement éventuellement) et qu’il y a un retour de ceux-ci sans que de nouveaux symptômes indiquent un changement de strate alors on est sur un similimum ou un proche simile maitrisé par la prescription liquide et il faut rester sur le remède car il va faire progresser le cas.
J'ai fait comme tous les débutants, à savoir changer trop souvent de remède, le remettre en question, avec à la clé des variations continuelles de symptomatologie dans le mieux et parfois dans le pire. Dans ces cas de vitalité faible sur un individu en bas groupe C, remonter la pente prend du temps et il faut savoir être méthodique et patient. Je l’ai enfin intégré.
Je dis ça pour tous les nouveaux, on fera tous les mêmes erreurs mais au final, une fois qu’on a appris de ses ratages, on devient beaucoup plus pertinent et à ce moment là, on saisit toute la grandeur de cette art de guérir.