- 14 oct. 2021, 23:24
#67900
Merci pour ces exercices qui nous aident à progresser et à comprendre le raisonnement à adopter pour la pratique de l'homéopathie.
DR Yves MOREAUX a écrit : ↑16 oct. 2021, 11:58 Bonjour,Hello Yves, sous peu, ça va venir.
J'ai malheureusement découvert ces quizz trop tard. Ils m'ont cependant permis de m'initier à Mélanie. Merci pour cette correction si documentée! Quand y aura t'il de nouveaux exercices de ce genre?
Yves
apus a écrit : ↑16 oct. 2021, 16:16 "Pour ces quatre raisons, Pierre Schmidt a donné Sepia 200 (Schmidt), une dose."Eh bien, difficile de savoir, Schmidt (de ce que j'ai pu lire de lui) précise très rarement la quantité qu'il donne. Il connaissait la posologie liquide et les doses LM, mais s'en servait rarement trouvant que c'était trop compliqué pour les patients et difficile à gérer. Il ne l'enseignait pas à ses élèves. Il faudra que je retrouve le passage où il en parle.
Peux-tu stp nous éclairer sur " une dose", telle qu'il l'entendait ? Pas un tube de globules j'imagine...![]()
fatiha agadir a écrit : ↑17 oct. 2021, 14:33 bonjour, merci Athelas pour ta correction pertinente,j ai poster ma participation le 11 octobre seulement il ne figure pas parmi les réponses .moi aussi j ai hésité entre pul et sep,en partant du symptôme pleurer en racontant sa maladie et je me suis penchée du côté de pul en négligeant les mains froides et humides associés à la chaleur des pieds, et en repertoriant le désir du citron au lieu le desir des choses acide et aussi j ai répertorié bouche /odeur putride. comme quoi il ne faut pas forcer les symptômes comme il nous l a dis toujours Dr Broussalian.Hello Fatiha, je suis désolé, mais je ne l'ai pas eue, peut-être une erreur du système. L'important c'est d'avoir participé quand même ! Merci à toi.
Emilie T a écrit : ↑10 oct. 2021, 12:39 Quant au symptôme "pleure quand on l'interroge", je m'en serais servie pour le choix final du remède mais pas pour la répertorisation, car il est trop long en consultation de sélectionner la bonne rubrique sans se tromper (càd sans faire d'interprétation hasardeuse)Ce que j'ai voulu dire, c'est que chercher la rubrique en consultation prend parfois du temps. Notamment, quand on ne tape pas le bon mot clé, dans radar, il faut revenir en arrière sur la rubrique "psychisme" pour rechercher un autre mot clé synonyme. Par exemple ici, taper "interrog", y'a rien, donc taper "pleurs", et là je trouve. Parfois je ne trouve pas de synonyme donc j'abandonne la recherche du symptôme ! quitte à y revenir plus tard dans le cas d'une maladie chronique. Donc quand je fais l'exercice, je me mets dans l'ambiance de la consultation et je me dis "en consultation je n'irais pas chercher ce truc dans radar car c'est trop long" (je pense que je chercherai la prochaine fois quand même... ça m'a porté tort !).
Commentaires
...Je ne comprends pas bien ce que tu dis au sujet de la sélection de la bonne rubrique qui fait perdre du temps en consultation, au contraire je pense que plus tu es précis plus tu gagnes du temps à la fin au moment du choix, et moins tu risques de te tromper. Au final le patient gagne lui-aussi du temps...
Kathmandou a écrit : ↑10 oct. 2021, 23:39 Bon, le tableau évoque fortement PULSATILLA : céphalées congestives, intolérance à la chaleur donc aggravation l'été , intolérance aux aliments gras, instabilité thermique et circulatoire, obstruction du nez le soir et la nuit, mauvaise haleine, langue à enduit blanc, larme facile... Difficile de passer à côté.Toutes ces précisions sont intéressantes, et, étant Sepia moi-même, je constate en souriant que je me suis levée ce matin avec une céphalée ! je confirme que la chaleur est difficile à supporter si elle est trop forte alors même que je suis très frileuse. Pendant longtemps, j'ai confondu mon tableau clinique avec celui de Pulsatilla, que je trouve très proche quand on regarde superficiellement sur 3-4 symptômes. C'est 2 remèdes sycotiques.
Dans la deuxième partie du cas Schmidt insiste sur les symptômes appartenant au miasme tuberculinique actif (PULS est aussi sycotique mais nous n'avons pas d'écoulements ni de sécrétions ici), permettant au passage de faire un DD avec Sépia (la brune sycotique versus la blanche tuberculinique ) avec laquelle elle a quand même quelques symptômes en commun mais pas au même degré. On pouvait s'y tromper car la céphalée au lever appartient plus à Sépia.
Donc j'ai un peu triché comme d'habitude en choisissant les rubriques qui allaient conforter mon idée. J'ai évité "chaleur des pieds avec froideur des mains" appartenant à Sépia et "désir de choses acides et de sel" orientant vers PHOS , mais c'est toi qui nous as conseillé de dissocier, hein... Je n'ai pas retenu le dégoût pour la viande qui est assez répandu chez les jeunes filles et les femmes comme se plaît à nous le rappeler Edouard.
Toutes les 2 pleurent en parlant de leurs maux au 3ème degré mais Herring note pour PULS :
|| Weeping: sad, bursting into tears very easily; can hardly tell her symptoms for weeping; at every nursing; at everything, whether joyful or sad; at answering a question; with almost all her sufferings.
Pour finir, ce qui est vraiment déterminant pour faire le DD ici entre PULS et SEPIA c'est l'aggravation à la chaleur qui est une KeyNote : c'est pourquoi PULS est vraiment très mal en été, comme une petite fleur qui s'étiole.
Commentaires
Salut Kathmandou, super boulot avec une répertorisation très valable. Je te félicite pour avoir saisi les pleurs correctement, la jeune fille pleure quand elle doit répondre à Pierre Schmidt qui l'interroge, l'interroge au sujet de quoi, au sujet de sa maladie. Je ne suis pas étonné, te connaissant, que tu aies vu la "gestalt " du cas rapidement, mais c'était le piège tendu !Et comme tu l'indiques toi-même tu as un peu "arrangé" le tableau selon ton désir et à cause de cela tu te fais prendre dans les filets. Pierre Schmidt n'a pas donné Pulsatilla, justement sur les deux éléments que tu as rejetés ! C'est l'erreur qu'on fait tous constamment de vouloir privilégier un médicament plutôt qu'un autre pour x ou y raisons, plus ou moins conscientes d'ailleurs. Enfin je termine pour rappeler que Sepia parfois n'aime pas la chaleur (alors qu'il/elle manque de chaleur vitale) des pièces surchauffées. Il faut arriver à se méfier des modalités qui ne sont pas suffisamment précises, je pense que Pierre Schmidt a juste noté aversion de la chaleur sans être arrivé à en savoir plus.