Cet article du Figaro est daté du 13 Juillet 1884. Après un petit traitement d’image Photoshop pour rendre le texte plus lisible et le débarrasser de sa grisaille, voici un texte édifiant sur les capacités de l’homéopathie. Merci à Athelas de Planète Homéo pour avoir retrouvé ce document d’archive.
Bien sûr les «collabos» et autres «sceptiques» professionnels vont hurler en prétendant ces chiffres faux ou manipulés (il faut dire qu’ils savent ce dont ils parlent).
Seulement voilà, les statistiques de mortalité figurant dans l’article sont comparables à celles que l’on pourra trouver outre-atlantique à la même période et pour tout dire partout ailleurs, qu’il s’agisse de la pneumonie, de la fièvre jaune, etc. C’est uniquement grâce aux succès fulgurant de l’homéopathie dans toutes ces affections graves épidémiques qu’elle s’est développée et restée populaire auprès des malades.
Les chiffres de mortalité sont clairs: 50% de décès chez tous les malades traités allopathiquement, moins de 10% chez ceux qui ont eu le traitement homéopathique (toute qualité de prescripteur confondue).
Bien sûr me direz-vous ces Messieurs saignaient gaiement leurs malades souffrant déjà d’une déperdition hydrique ne faisant qu’accélérer le cours fatal de la maladie. A ceci il faut répondre que les homéopathes dénonçaient déjà les aberrations de la médecine classique, qui sont toujours les mêmes actuellement mais avec d’autres moyens. Comme toujours peu de gens voulaient nous entendre et l’entêtement criminel de la profession était soutenu par les médias de l’époque.
Le «traitement» actuel consiste à remplir les malades en eau et électrolytes et attendre que «ça passe». Seuls ceux qui étudient la médecine dans des journaux se contenteront de cette affirmation. Il suffit d’aller sur le terrain pour réaliser l’horreur: ces malades vomissent et ont la diarrhée (évacuée à travers un trou dans le brancard) durant des semaines.
J’ai eu moi-même la chance de vérifier ces résultats spectaculaires en Haïti juste après le tremblement de terre où j’ai traité tous les patients avec le même médicament, à savoir Phosphorus. Il était facile d’en déterminer l’indication d’après les symptômes du premier cas qui présentait une chaleur insupportable dans le dos entre les omoplates, ceci étant pour tous ceux qui ont étudié un tant soit peu l’homéopathie, ce que l’on appelle une keynote du médicament. Par rapport à 1884 l’homéopathie a réalisé bien des progrès notamment dans le mode d’application des médicaments, comme le score sans faute nous l’a rappelé.
La guérison de tous les cas a eu lieu en quelques heures sauf une vieille femme en mauvais état général qui a demandé plusieurs jours pour se rétablir. Les résultats furent tels que la nécessité des perfusions ne se faisant plus sentir, le représentant de l’association «humanitaire» gérant ces produits est venu m’agresser en personne. Avec le soutien du directeur de l’hôpital ces parasites se sont retrouvés à la porte. L’homéopathie dérangera toujours les profiteurs. Par la suite, la nouvelle du traitement homéopathique a fait le tour du pays et même des médecins n’ayant aucune expérience de l’homéopathie ont utilisé en désespoir de cause Phosphorus avec le même succès.
Ces situations épidémiques illustrent tout le problème de la médecine. D’un côté une industrie avec ses recettes à appliquer indistinctement à tous les malades. Voyez à la fin de l’article les publicités encore embryonnaires au stade de recettes mais dont l’industrie chimique se saisira plus tard pour organiser un profit colossal et la fabrication du consentement comme disait Edward Bernays.
De l’autre la seule forme de médecine rationnelle qui consiste à évaluer l’expression de la pathologie à travers quelques premiers cas pour déterminer le médicament à appliquer à l’épidémie.
Le premier système vise le profit, le second la guérison des malades.
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Dr. E. Broussalian
École Planète Homéopathie
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