Il n’aura échappé à personne que nous sommes dans la situation de toute minorité opprimée:
-pas de droit d’expression
-pas de droit de réponse
-dénigrement orchestré
Mais si nous sommes dans cette situation c’est qu’il existe un oppresseur. Qui aura le courage de le montrer?
Un lecteur faisait mine de s’offusquer récemment d’un article que nous avons fait paraître qui montrait comment Bayer achetait à Auschwitz des lots de femmes pour leurs expérimentations. Il ne voyait pas ou semblait faire mine de ne pas voir que l’humanité n’a pas progressé dans l’éthique depuis la seconde guerre mondiale. Actuellement l’industrie contrôle absolument tout et n’en est pas à 20 ni 30 000 morts près comme le prouve l’affaire du Vioxx.
La différence fondamentale avec n’importe quel autre industriel qui “fourgue” à ses clients des objets de mauvaise qualité, c’est que l’industrie chimique, sous prétexte de prendre soin des malades et d’améliorer la santé vend avec un cynisme absolu des produits dont elle connaît la toxicité, le tout pour un gain qui dépasse l’entendement. Quand cela s’opère à l’échelle planétaire on arrive à la dimension d’un crime contre l’humanité. Comment en effet ne pas parler de crime contre l’humanité quand il s’agit de vendre des produits dont la firme connaît pertinemment les effets toxiques dès leur “mise sur le marché”, l’expression en elle-même étant répugnante aux oreilles de médecins qui ont prêté le serment d’Hippocrate. L’objectif ultime étant de réaliser un blockbuster qui sera capable d’engendrer de telles fortunes qu’on pourra largement rester bénéficiaire même si quelques victimes se lancent dans un parcours du combattant pour être indemnisées un jour. Un jour qui ne viendra jamais d’ailleurs pas plus pour les victimes aujourd’hui du Vioxx, du Mediator, des statines, des vaccins ou des diesel Volkswagen, que hier celles de IG Farben. Ce qui est fascinant c’est que le crime reste toujours impuni, mieux, ses acteurs et responsables se font parachuter ailleurs, et le profit continue.
Commençons par l’actualité avec la condamnation de Monsanto (jeune marié avec la firme Bayer, elle même issue du démembrement de IG Farben). Je m’inspire dans cette première partie de l’excellent article du Dr. Michel De Lorgeril. Celui-ci, avec la verve et son sens de l’observation qui en font un homéopathe qui s’ignore, écrit
“Une des formules préférées des délinquants en col blanc est de dire face à des médias « soudainement » agressifs (pour des raisons que seul le spectacle médiatique explique et que je ne comprends toujours pas…) que je fais confiance à la Justice de mon pays…”
Comment en effet ne pas faire confiance aux copains puisque même dans le cas de conviction de crimes contre l’humanité, de génocide et autres horreurs aggravées, on s’en sort quand même ainsi que nous allons le voir un peu plus loin. Secret de polichinelle comme le Vioxx retiré aux USA (oui que voulez vous trop de morts visibles) mais qui est vendu sous un autre nom en Europe, tout le monde sait que les connaissances sur le glyphosate en font un produit sur lequel depuis au moins dix ans, le fameux principe de précaution devrait largement s’appliquer. Idem l’amiante qui provoque des fibroses pulmonaires décrites dès 1906, le lien étant formellement reconnu dès 1937, confirmé en 1955… pour en arriver à l’interdiction en 1996 ! Et que dire de la cigarette, défendue bec et ongles par les fabricants utilisant des médecins pour faire de la publicité, etc. Et De Lorgeril de dire:
“Encore récemment en France et en Europe, des ministres remarquablement cravatés et incompétents se disputaient pour savoir s’il fallait enfin (et immédiatement) stopper la diffusion dans la nature et dans les assiettes de nos bébés de ce produit toxique.”
Quel merveilleux métier qui vous laisse tout loisir de corrompre tous les états, de jouir de profits illimités et le tout en parfaite impunité. Les sceptiques ont visiblement été fort ennuyés que l’on commence à rappeler l’histoire puisque la médecine actuelle est le fruit de l’OPA de Rockefeller et consorts dès le début des années 1902. Ces messieurs se sont rendus maîtres de tout l’enseignement des écoles de médecine aux USA, à coup de rapports type Flexner, et autres gestes de “philanthropie” leur permettant d’imposer en guise de médecine la chimie industrielle qui leur appartenait. Rassurez vous, les mains n’ont pas changé. Ceux qui le désirent pourront voir notre émission ici.
Les charges pour lesquelles Monsanto est condamné en première instance ne sont pas minces: crime contre l’humanité et écocide avec pour rappel la recette du bon vieil agent orange de sinistre réputation au Vietnam, rares sont ceux qui l’ayant saupoudré ont survécu… Michel De Lorgeril conclut:
“J’ai rajouté le document ci-dessus pour montrer que la criminalité industrielle est un beau métier et que sur le temps long, quel que soit la peine infligée, les industriels ont beaucoup à gagner…”
“Depuis la guerre du Vietnam… Ça laisse du temps pour faire son petit marché…”
“Ce qu’il faut garder à l’esprit c’est que dans l’anonymat des cols blancs et la criminalité industrielle, on se passe le mistigri aussi vite que la scarlatine : le manager de Monsanto sera demain chez BigPharma (par exemple chez Bayer) à moins qu’il ne préfère se recycler chez Air France (qui cherche désespérément un sauveur miraculeux) ou dans l’industrie des vaccins qui a le vent en poupe… mais peut-être pas pour longtemps !”
Ces industriels financent et entretiennent des rapports étroits avec tous les gouvernements, le tout à la face du monde, de manière très décomplexée. Juste pour rire Mme la Ministre de la santé devait régler son léger problème de conflit d’intérêt avec le fait que son mari soit aussi patron de l’INSERM (je n’ai pas été vérifier en date de Mai 219 où en est la situation). Je voudrais qu’on me démontre que dès que les circonstances s’y prêtent ces industriels ne seront pas enclins à collaborer, financer, toute forme d’état pouvant servir leurs intérêts puisque déjà ils agissent en bandes organisées en utilisant leur puissance financière illimitée pour façonner les pensées. Edward Bernays (apparenté à Freud dont il a vraiment su tirer la substantifique moelle) a été ainsi le grand pionner de la manipulation des masses, c’est à dire la fabrication du consentement. C’est la même idéologie qui sous-tend la “médecine”, je préfère dire la grande distribution de médicaments toxiques et ses fascinantes avancées.
- Convaincre le public que la médecine pharmaceutique allopathique est la seule voie, la seule scientifique, le seul recours, l’unique chemin
- Continuer de faire croire que le changement incessant de modes peut être baptisé “progrès”, en somme que demain “on va raser gratis”. Voir à cet égard la fameuse parade du Progrès de General Motors.
- Être en lutte permanente contre un ennemi désigné: ici les communistes, là les médecines divergentes, la maladie, les microbes, etc. Le climat de peur entretenue sert à promouvoir les intérêts des firmes.
- Ce message ne cesse d’être relayé dans tous les médias, contrôlés directement ou indirectement par l’industrie.
- Sur les réseaux sociaux apparition “spontanée” de Brigades de la Science et autres cercles de répression de la pensée de type Zététique où d’illustre inconnus se posent en parangons de la science et viennent terroriser tout ce qui ne pense pas de manière correcte.
“La manipulation consciente et intelligente des habitudes et des opinions organisées des masses est un élément important de la société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme invisible de la société constituent un gouvernement invisible qui est la véritable puissance dirigeante de notre pays. …Nous sommes gouvernés, nos esprits sont façonnés, nos goûts formés, nos idées suggérées, en grande partie par des hommes dont nous n’avons jamais entendu parler. Il s’agit là d’une conséquence logique de la façon dont notre société démocratique est organisée. Un grand nombre d’êtres humains doivent coopérer de cette manière si l’on veut qu’ils vivent ensemble dans une société qui fonctionne bien. …Dans presque tous les actes de notre vie quotidienne, que ce soit dans le domaine de la politique ou des affaires, dans notre conduite sociale ou notre pensée éthique, nous sommes dominés par un nombre relativement restreint de personnes… qui comprennent les processus mentaux et les modèles sociaux des masses. Ce sont eux qui tirent les fils qui contrôlent l’esprit public.” “Les gens responsables doivent prendre les commandes et être protégés contre le troupeau en furie… nous ne pouvons pas le faire par la force, la meilleure solution est .. la fabrication du consentement.” Edward BERNAYS. La Fabrication du Consentement.
Un remarquable documentaire d’ARTE “Propaganda, la fabrique du consentement” et qui vient d’être retiré d’internet, couvrait ces faits de manière très intéressante, on y apprenait aussi “qu’une propagande habile peut amener les masses à soutenir des politiques qui sont contre leurs propres intérêts”. Bernays étant l’un des pionnier de la manipulation des médecins via les études fabriquées afin de soutenir la consommation de tels produits comme le bon gros petit déjeuner à base de bacon dont l’intérêt était validé “scientifiquement”, je ne sais pas si cela vous rappelle quelque chose?
A Nuremberg, les chefs d’accusation étaient les suivants:
- crimes contre la paix ; or ces firmes multinationales trempent directement dans toutes les plus sordides affaires d’espionnage et autres actions douteuses comme c’est déjà le cas avéré de Servier. C’est grâce à Bernays que le changement d’opinion a été opéré en Amérique pour entrer en guerre en 1914. En 1954 la décision du président nouvellement élu du Guatemala Arbenz de distribuer des terres aux démunis, empiète sur les intérêts de l’énorme multinationale United Fruit Company. Bernays est appelé à la rescousse médiatique: il persuade que le gouvernement de gauche est la cinquième colonne de l’URSS, qu’il convient d’éradiquer. Bernays parle lui-même du médiablitz. On passe son temps au téléphone avec les journalistes que l’on alimente en “information” via un bureau de presse “indépendant” financé en réalité par la Fruit Company. Ce simple épisode en cache probablement des dizaines que nous ignorons et que les historiens futurs ne manqueront pas de mettre à jour. Pour ce malheureux pays, le résultat en a été une guerre civile et des souffrances pendant des dizaines d’années avec les conséquences désastreuses qu’on peut imaginer.
- crimes de guerre : violation des lois et coutumes de guerre, c’est-à-dire p.ex. assassinat, mauvais traitements de prisonniers de guerre, exécution d’otages, pillage de biens publics ou privés, destruction sans motif des villes et villages. La forme de violence pharmaceutique est mille fois plus sournoise mais bien avérée avec la mise sur le marché de drogues létales ou permettant d’attenter gravement à l’état de santé des patients. L’affaire des statines est une énorme bombe à retardement puisque l’ensemble de l’édifice classique est construit autour du cholestérol. Et cela n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan de médicaments et autres vaccins démultipliant à l’infini les maladies humaines. L’idée est de rendre les gens toujours plus malades pour les forcer à acheter encore plus de drogues lesquelles à leur tour, etc. Le pillage économique est aussi un élément sur ce point puisque l’industrie vend des drogues toujours plus chères et toxiques, pesant d’un poids de plus en plus insupportable dans l’économie des pays qu’elle ravage tel un immonde parasite. Plus comique: elle recycle des vieilles drogues à prix d’or comme ce fut le cas de l’AZT ou actuellement du Lucentis, facturé à 1000 euros l’ampoule, un traitement par mois, toute la vie… Bien entendu multipliez ces exemples par mille pour vous faire une idée.
- crime contre l’humanité, c’est-à-dire tout acte inhumain commis contre les populations civiles, toute persécution pour motifs politiques, raciaux ou religieux. C’est une simple question de circonstances ainsi que IG Farben l’a montré, pour que l’industrie devienne complice des pires atrocités, étant déjà capable d’empoisonner les masses impunément. Nous commençons à voir fleurir à juste titre les accusations de crime contre l’humanité comme c’est le cas dans l’affaire Monsanto.
Suite dans IG Farben et le business de la maladie.