Nous vivons une évolution capitale de la recherche en biologie, qui s’apprête d’ailleurs à fusionner quelque peu avec la physique.
Bref résumé
En filtrant bactéries et virus, on obtient une solution qui ne contient plus aucune structure vivante, ni ADN. Pourtant spontanément en 8 à 21 jours cette solution présente de nouveau les virus ou autres mycoplasmes de départ. De plus on montre que la solution émet des signaux électromagnétiques pour peu qu’on la dilue. Contrairement au sens commun habituel, plus on dilue, mieux le signal apparaît.
Une intervention qui fera date et qui marque le début de l’exploration scientifique des propriétés des ultra dilutions, de l’implication des phénomènes électromagnétiques dans le phénomène du vivant. L’horizon ouvert par ces recherches est absolument vertigineux, je me propose de développer cela dans un autre article.
Ces travaux mettent à mal les arguments des mal-pensants qui se prétendent scientifiques mais qui pourtant se permettent de juger une discipline qu’ils n’ont jamais étudiée, et nous ressassent le nombre d’Avogadro pour nous “prouver” que l’homéopathie n’est que de l’eau.
Nous n’en sommes visiblement qu’au début mais déjà c’est prometteur, la piste est intéressante et permet de réfléchir aux bases philosophiques qui sous-tendent les médecines, qu’elles soient allopathiques ou homéopathiques. Nous sommes visiblement à la veille d’un changement de paradigme et je suis absolument époustouflé de constater que ces premières découvertes semblent confirmer la vision des maladies chroniques de Hahnemann.
Enfin, je trouve remarquable qu’un prix Nobel ait le courage de mouiller sa chemise pour réhabiliter Jacques Benveniste honteusement humilié par ses détracteurs.
Conférence du Pr. Luc Montagnier “nano-elements from pathogenic microorganisms” de Lugano, le 27 octobre 2007. Homéopathie, Mémoire de l’eau. Benveniste.
Voir aussi un article plus récent en anglais : Electromagnetic Signals Are Produced by Aqueous Nanostructures Derived from Bacterial DNA Sequences.
« Je vais parler dans ma langue maternelle. D’abord pour remercier les journalistes, les organisateurs de cette conférence qui est un hommage à Jacques Benveniste qui était un de mes collègues depuis longtemps effectivement, avec lequel nous avions collaboré au niveau de l’immunologie.
Au début, je ne l’ai pas suivi dans ses percées tout à fait nouvelles, mais il se trouve que mes travaux sur le virus du SIDA ont conduit à se rapprocher un peu de ses idées, et c’est ce que je vais essayer de vous exposer aujourd’hui.
Je crois qu’il faut rappeler la mémoire n’est ce pas ? la mémoire est fondamentale. Si nous existons aujourd’hui, c’est grâce à deux mémoires :
-une mémoire très ancienne, la mémoire génétique, qui est basée probablement sur plusieurs milliards d’années ; et nous avons cumulé, les être biologiques qui nous ont précédés, ont accumulé d’énormes quantités d’inventions moléculaires, cellulaires, organismes. Et nous bénéficions de cette mémoire. Il ne faut pas oublier donc que nous avons cette mémoire biologique extrêmement fidèle qui est aussi capable de varier, c’est cette mémoire du DNA. Le DNA est là.
-la deuxième mémoire que nous avons, qui est aussi importante, c’est la mémoire culturelle, qui elle est beaucoup plus récente. Il ya seulement quelques milliers d’années que nos ancêtres ont pu utiliser le langage, l’écriture et puis plus récemment l’imprimerie, et maintenant la mémoire digitale internet. Et ceci est très important aussi, sans les inventions de nos ancêtres, nous n’en serions pas ici aujourd’hui. Tout ce qui est dans cette salle est lié à un patient travail d’inventeurs, de beaucoup de personnes ou d’initiatives collectives, qui s’est accumulé et surtout a été conservé, transmis d’une génération à l’autre. Cette transmission ne peut se faire aussi que grâce à la première mémoire, la mémoire biologique.
Et donc la question que nous nous posons : « est ce que dans cette mémoire biologique, est-ce qu’il n’y a pas eu avant le DNA, une mémoire autre, une mémoire de .. l’eau ? » L’eau qui est un liquide extraordinaire nous disent les physiciens, c’est un liquide extrêmement répandu, enfin un élément composant pas toujours à l’état liquide mais extrêmement répandu dans l’univers, l’eau, et, d’autre part, est-ce que cette mémoire peut encore exister à l’heure actuelle à travers le DNA et le RNA ? C’est une question donc que nous nous posons aujourd’hui. Bien sûr, on ne va pas totalement la résoudre, mais je voudrais donc vous présenter des résultats de biologie, mais qui -je souhaite- intéressent aussi les physiciens car effectivement ce que je vais vous montrer n’aura probablement ses explications non par la biologie, mais par la physique.
J’ai commencé d’abord à partir du virus du SIDA, à me poser la question : « est ce qu’il y a des cofacteurs, qui causent le SIDA, avec le virus ? ». Dans les laboratoires, nous savons que le virus est presque constamment accompagné de petites bactéries qu’on appelle des mycoplasmes, qui n’ont pas de paroi. Et vous en avez ici un exemple, en forme de poire, qui se fixe sur un morceau de lymphocyte, d’une cellule, et cette fixation par une protéine spécifique, une Adhésine, permet au mycoplasme de pomper un certain nombre de métabolites de la cellule. Ces mycoplasmes sont en effet des parasites facultatifs de nos cellules, qui peuvent être aussi multipliés dans un milieu totalement acellulaire, un milieu assez riche, avec du sérum, mais on peut aussi très bien les cultiver avec des cultures de cellules humaines. Ces mycoplasmes font à peu près 300 nanomètres, alors que le virus du SIDA, HIV, fait environ 100 à 120 nanomètres.
Donc très naïvement, je me suis posé la question si on peut se débarrasser du mycoplasme qui accompagne le virus par une simple filtration de 100 nanomètres qui va probablement éliminer le mycoplasme. Et donc, voilà ce qui a été fait (affichage écran), on cultive des cellules lymphocytaires humaines ou des lignées lymphoïdes, on les infecte avec un mycoplasme, mycoplasma pirum, qui est un mycoplasme relativement fréquent, qu’on trouve chez des donneurs de sang, qui est proche par ses structures du mycoplasma pneumoniae, mais qui pour l’instant n’est pas connu comme étant pathogène. Nous avons aussi des indications pour penser qu’il peut aussi causer des pneumonies comme mycoplasma pneumoniae.
Donc l’idée est de prendre un surnageant, et que l’on va filtrer à partir de filtres de 100 nanomètres ou même 20 nanomètres, et ce qui a été observé, c’est que le filtrat lui-même quand il était incubé avec des cellules humaines, non infectées, bien contrôlées pour être sans mycoplasmes, et bien on retrouvait le mycoplasme au bout de 2 à 3 semaines.
Là, le schéma général de l’expérience est le suivant. Tout à fait en haut, vous avez une culture de lymphocytes humains avec ce mycoplasme. On le filtre d’abord sur un filtre qui va éliminer les débris et va laisser passer les mycoplasmes, on va ensuite filtrer sur un filtre de 20 ou 100 nanomètres, et à ce moment là, le filtrat en principe n’a plus de mycoplasmes.
Et ça on peut le vérifier avec des techniques moléculaires très sensibles, qu’on appelle PCR, polymerase chain reaction, qui permet de détecter même UNE molécule de DNA. Et la résultante montre que le filtre a bien marché, c’est à dire que la PCR, et même une deuxième PCR que l’on appelle nested PCR « en nid ») est tout à fait négative.
Donc il n’y a plus de DNA dans ce filtrat. Hé bien si l’on met ce filtrat qui ne contient que de l’eau pratiquement avec des sels, sur une culture de lymphocytes qui elle n’est pas infectée, on va récupérer ce mycoplasme au bout de 8 à 21 jours, un peu plus quand on filtre à 100nm, un peu moins quand on filtre à 20nm. Il y a à votre droite des expériences de centrifugation pour montrer la densité de cette fraction. Normalement les mycoplasmes ont une densité extrêmement précise qui est de 1,21. Hé bien si on centrifuge le filtrat sur un gradient de densité, on s’aperçoit que le filtrat est infectieux dans presque toutes ces fractions. C’est-à-dire que contrairement au mycoplasme de départ, nous avons ici quelque chose de très large, d’une densité allant de 1,25 jusqu’à 1,15. Ceci montre que la fraction qui est infectieuse est différente de la fraction de départ.
C’était la première expérience qui nous indiquait que PEUT-ETRE une information génétique peut être transmise du DNA à quelque chose qui existe dans l’eau. Et ceci va amener à collaborer, non pas avec Jacques Benveniste lui-même puisqu’il a malheureusement disparu prématurément, mais avec sa famille, ses fils, mais aussi ses collaborateurs dont Jamal Aïssa qui est ici. Nous avons donc fait une première étude pour savoir si les filtrats du mycoplasme pouvaient être caractérisés du point de vue biophysique. Par exemple par l’émission de signaux électromagnétiques. Et nous avons eu la surprise dès la première expérience –ceci remonte à plus de deux ans et demi– et depuis nous en avons fait beaucoup plus bien sûr, de voir que ces filtrats pouvaient, à certaines dilutions, émettre des ondes de très basse fréquence électromagnétique à partir de 500 à 2000 Hz. Et la question est toujours posée de savoir la relation entre la présence de ces signaux et le phénomène que je vous décrivais tout à l’heure.
Le principe est inspiré de la technologie mise au point par Jacques Benveniste et ses collaborateurs : c’est de placer un échantillon -donc le filtrat- au dessus d’une bobine à solénoïde, d’amplifier le signal électrique qui va résulter de cette solénoïde et ensuite de l’analyser dans un logiciel sur un ordinateur. Voilà le principe et bien sûr il y a des détails qui sont un peu compliqués car ce n’est pas si simple que cela.
Quand on analyse de façon brute les signaux qui sont émis entre 1 et 20.000 Hz, on a quelque chose comme cela qui est évidemment très complexe et qui en fait dépend d’abord du bruit de fond. Nous avons un bruit de fond un « noise » qui est probablement lié à beaucoup de facteurs de l’environnement électromagnétique où nous sommes plongés. Et on peut dire que plus nous allons dans notre civilisation digitale, plus nous sommes entourés de signaux électromagnétiques de hautes fréquences. Mais ces signaux de haute fréquence ont aussi ont parfois des résonnances de basse fréquence. C’est un facteur très important et il y a aussi probablement le géomagnétisme, le magnétisme provenant des particules que nous recevons du soleil, des astres. Donc c’est un bruit extrêmement compliqué, mais ce qui est remarquable c’est un phénomène assez grossier que nous avons observé –et qui est relativement facile à observer– c’est que quand il y a un signal positif, il y a une augmentation de l’amplitude de ces signaux et surtout la fréquence est différente. Vous avez en haut une analyse de Fourier pour rechercher des harmoniques de ces signaux et vous voyez que sur le bruit de fond, en haut, vous avez surtout des basses fréquences, notamment de la fréquence en jaune, qui est celle du courant électrique, c’est-à-dire que chaque fois qu’il y a un conducteur près de nous, nous sommes exposés à un champ électrique et ceci est montré ici. Mais si vous avez un signal positif, vous avez une augmentation relative de signaux de plus haute fréquence : ici autour de 500 à 2000 Hz.
La réponse que nous observons en premier est une réponse relativement simple, c’est OUI ou NON. NON c’est le bruit de fond, en haut ; OUI c’est un signal avec une fréquence plus grande. On voit ici l’augmentation d’amplitude, ici l’analyse de Fourier et un autre type d’analyse de Fourier qui vous montre les harmoniques. Ici c’était pris dans le continent d’Amérique du Nord où comme vous le savez, le courant a une fréquence de 60 Hz, donc nous avons plutôt un pic de bruit de fond à 60 Hz, mais aussi des harmoniques de plus grande fréquence. Et vous voyez un changement vers des plus hautes fréquences quand il y a un signal positif. C’est pour l’instant complètement empirique. Je parle de faits et pas d’interprétation.
Ce que nous allons observer c’est qu’il faut filtrer. Il faut travailler sur un filtrat. C’est-à-dire que le micro-organisme de départ –et bien sûr nous savons maintenant que ce n’est pas seulement les mycoplasmes mais aussi les bactéries classiques, des virus– doit être enlevé pour détecter le signal du filtrat. Il faut donc filtrer par un filtre qui élimine le micro-organisme de départ. C’est-à-dire, si on a des bactéries, il faut filtrer à 450nm puis ensuite à 100nm. Si on a des virus il faut filtrer même au-delà : à 100 voire 20 nm. Les virus ont une taille entre 25 et 100, 150 nm.
Donc voilà un petit peu la première loi : c’est une filtration qui est très importante.
La deuxième c’est qu’on détecte seulement les signaux à certaines dilutions. Si le filtrat est trop concentré, on ne détecte pas les signaux. Vous avez ici un exemple où on observe un signal en rouge entre les dilutions 10-5 et 10-8. Ceci est un artefact, c’est-à-dire que les structures qui émettent les signaux sont bien présentes aux plus faibles dilutions, mais probablement –enfin là on revient un petit peu dans notre interprétation– il y a inhibition du signal du fait qu’il y en a probablement trop ; trop de structures qui émettent les signaux et qui peuvent interférer entre elles. En fait vous verrez plus tard que c’est probablement un réseau de structures aqueuses qui se forme et le réseau ne peut pas vibrer s’il n’est pas suffisamment dilué.
Pour qu’il y ait une opération, il faut que les structures qui constituent le réseau soient relativement séparées, donc il faut les diluer davantage. Alors je peux vous dire qu’on peut diluer parfois à des concentrations telles qu’il n’y a plus de molécules.
On rentre dans l’homéopathie, c’est-à-dire que par exemple pour une filtration de bactéries, de colibacilles, on a des signaux jusqu’à 10-17, 10-18, on peut montrer qu’il n’y a plus aucune molécule présente dans ces dilutions. Donc cela renforce l’idée que ce sont les structures aqueuses qui sont émettrices. Voici un exemple pour le mycoplasme pirum de départ, vous voyez qu’il y a des dilutions positives à partir de 10-6 jusqu’à 10-9, et donc c’est aussi une caractéristique que les dilutions positives se suivent toujours, ensuite elles deviennent négatives parce qu’apparemment il n’y a plus assez de structures émettrices. Alors ceci est observé chez mycoplasma pirum, mais aussi nous nous sommes adressés à des bactéries plus classiques et vous voyez ici une liste qui n’est pas exhaustive, en fait nous avons maintenant fait un peu le tour, on peut le dire, de toutes les bactéries pathogènes humaines, et toutes les bactéries pathogènes humaines émettent, sont émettrices de signaux dans certaines conditions.
En ce qui concerne les virus, nous avons bien sûr commencé avec le virus du SIDA, mais aussi le virus de la grippe, le virus de l’hépatite C, le CMV, donc nous n’avons pas fait le tour complet des virus, mais on peut dire qu’un certain nombre de virus sont également émetteurs.
Ce qui est intéressant, et qui nous a beaucoup surpris d’ailleurs, c’est que ces expériences qui étaient faites au laboratoire, dans des solutions pures d’une culture pure de bactéries ou de virus, on pouvait également retrouver les mêmes types de signaux dans le sang de patients infectés. Pour cela, on prépare le plasma, donc c’est le plasma au sens biologique du terme, pas au sens physique du terme, bien entendu, de patients, et nous voyons que bien sûr, des patients infectés par des virus ou des bactéries chroniquement présentent ces signaux, on verra plus en détail tout à l’heure, mais aussi des patients qui sont atteints de maladies qu’ils ne sont pas connues pour être d’origine infectieuse. Ceci est très intéressant. Notamment, la polyarthrite rhumatoïde, la maladie de parkinson, on peut ajouter maintenant la maladie d’alzheimer, la sclérose en plaques, beaucoup de neuropathies. Des animaux également infectés par des rétrovirus, comme le chat affecté par le virus de la leucémie féline.
Alors que nous ne trouvons pas de signaux dans des cultures de cellules non infectées, dans des cultures de champignons comme candida albicans, et pas non plus dans le plasma de patients issus de différentes pathologies HTA, diabète, arthrose, cancer du poumon. Ceci n’est pas exhaustif, bien entendu. On n’a pas passé tous les patients de la terre, donc on ne peut pas absolument rejeter la possibilité qu’il y ait des patients qui ne sont pas infectés par un certain nombre de bactéries ou de virus qui puissent émettre des signaux.
En tout cas, pour l’instant, nous observons, et c’est la surprise, des signaux positifs de bactéries dans la polyarthrite rhumatoïde et des maladies neuro-dégénératives. Et ceci suggère donc qu’il y a peut être une origine infectieuse parmi d’autres facteurs bien sûr, ces maladies sont chroniques et multifactorielles, mais on peut donc voir là une application au diagnostic précoce de ces maladies et aussi à leur traitement, éventuellement.
Alors je vais maintenant aller un peu plus en détails pour vous parler bien sûr des patients affectés par le virus du SIDA. On a fait une collaboration avec les centres qui ont été installés grâce aux gouvernements locaux et aussi à notre fondation ralliée à l’UNESCO, en Afrique, notamment en Côte d’Ivoire, et aussi, plus récemment, au Cameroun.
La surprise a été que les meilleurs émetteurs de signaux étaient les plasmas de patients traités déjà par les médicaments antirétroviraux. Vous savez que actuellement on ne peut pas guérir du SIDA, mais on peut très grandement améliorer la condition des malades, déjà pour leur permettre de vivre, éviter des infestions opportunistes, grâce à des combinaisons de deux ou trois inhibiteurs du virus, de la multiplication du virus, et bien sûr, grâce à ces inhibiteurs, on diminue ce qu’on appelle la charge virale, c’est-à-dire la quantité de virus qui est dans le sang et on arrive pratiquement à éliminer cette charge virale, à la rendre indétectable après 3 à 6 mois de ces traitements avec un mélange de deux ou trois inhibiteurs. Et bien c’est chez ces patients, qui n’ont plus de charge virale détectable, c’est là qu’on détecte le plus de signaux.
Je dois dire qu’avant d’utiliser cette technologie, nous avions recherché aussi par des techniques très sensibles de mesures du pouvoir infectieux du virus et nous avions trouvé également que des patients très bien traités à charge virale indétectable par des moyens moléculaires, hé bien contenaient encore des particules infectieuses que l’on pouvait détecter sur des lymphocytes. Donc il reste ce qu’on appelle un réservoir, ça c’est bien connu, on sait qu’on n’arrive pas à éradiquer l’infection par des traitements antirétroviraux mais qu’il existe donc une fraction du virus probablement dans les ganglions lymphatiques qui n’est pas accessible au traitement. Et c’est cette fraction, qui, lorsqu’on arrête le traitement antirétroviral, hé bien va redonner du virus qui va se multiplier de façon intense, ce qui oblige d’ailleurs à faire ce traitement pour toute la vie, à chaque jour, sans arrêt, sans arrêt. Donc chez ces patients bien traités, bien répondants au traitement antirétroviral, on trouve comme on dit ici, des signaux positifs, dans les rangées de -5, pardon, de -6, de -7, -8, -9. -5 est négatif. Voilà ici un exemple, un patient, donc, séropositif, traité par la trithérapie et qui n’a plus de charge virale détectable dans le sang, et bien on trouve des signaux à -8, -7, -8, jusqu’à -9.
Alors on a fait bien sûr des études pour voir la stabilité des signaux et des structures émettant les signaux dans le plasma. Le plasma est donc conservé à 4 degrés, il ne faut pas le congeler. La congélation détruit les structures qui émettent les signaux et on s’aperçoit que pour les plasmas qui ont été filtrés à 20 nm, en rouge, on a une assez grande stabilité. Pour les plasmas qui ont été filtrés à seulement 100 nanomètres, au lieu de 20 nanomètres, on s’aperçoit que les structures émettrices disparaissent assez vite, probablement qu’il y a peut-être qu’il y à ce moment là un mélange de deux micro organismes peut être un mycoplasme, qui lui, peut donner des signaux après la filtration à 100 nanomètres, et seulement le virus qui lui va donner des structures qui sont filtrées à 20 nanomètres, qui passe les filtres de 20 nanomètres.
Et ces structures sont relativement stables, puisqu’on peut parfois les conserver jusqu’à 20-30 jours, ce n’est pas toujours le cas, mais enfin, elles sont relativement stables. C’est une propriété importante, parce que les physiciens, certains physiciens nous disaient ce n’est pas possible que ce soit l’eau parce que l’eau peut former effectivement des clusters, des agrégats, mais ces structures sont extrêmement instables. C’est de l’ordre de la nanoseconde, de la microseconde. Là nous avons affaire à des structures qui s’auto entretiennent pour le moment et qui sont relativement stables dans le plasma. Ici c’est simplement un agrandissement, un zoom sur deux patients qui vous montre les stabilités relatives et toujours les mêmes dilutions. Donc on ne diminue pas si vous voulez les signaux par le fait qu’ils pourraient disparaitre à certaines dilutions, ils sont toujours dans les mêmes dilutions, quelle que soit la durée de conservation.
Alors in vitro, nous nous sommes intéressés à un objet qui est très bien connu des biologistes, c’est le colibacille, Escherichia coli. E.coli, il y a des monceaux de littérature, de livres, de manuels, d’exbooks sur cette bactérie qui est vraiment le favori des biologistes moléculaires, qui a permis de faire beaucoup avancer la biologie moléculaire.
Donc nous nous sommes concentrés un peu sur cette petite bête. Et là, on s’aperçoit que on peut aller parfois très loin en dilution, on peut aller jusqu’à -18 pour avoir des signaux. Donc à -18, il n’y a plus de colibacilles, qu’on a d’ailleurs filtrés, il n’y a plus rien, que de l’eau.
Et ce qui est important, c’est de voir que la réponse est aussi une propriété importante qui ne correspond pas à la logique de bon sens en général des biologistes, c’est que les signaux émis ne dépendent pas du nombre de cellules bactériennes au départ. C’est-à-dire, par exemple, nous avons au départ une suspension très riche qui titre de 10 puissance 9, un milliard de bactéries, par millilitre, et nous faisons des dilutions. On s’aperçoit que les signaux sont toujours présents, avec les mêmes dilutions, jusqu’à 10 cellules. Il n’y a pas de proportionnalité entre les signaux et la quantité de micro organismes qui émettent.
Donc ici, seulement 10 cellules bactériennes sont nécessaires et suffisantes. Alors bien sûr, si on dilue davantage, bien sûr, on n’a plus rien, et on n’a plus de micro organismes, on n’a plus de signaux.
Il faut donc les micro organismes au départ, une toute petite quantité ; c’est intéressant, parce que cette méthode peut être très sensible pour détecter une présence bactérienne en général très très faible. Mais malheureusement on ne peut pas quantifier puisque le signal est le même quel que soit le nombre de cellules.
Nous avons également regardé des virus, d’autres virus que le virus du VIH sida, notamment la grippe, puisque on a pensé aussi que peut-être on peut disposer ici, je dis bien « on peut », on peut disposer d’une technique de diagnostic de la présence de virus grippal très pathogène telle la souche H5N1, pour la détecter de façon précoce. Il faut bien voir que nous détectons ces signaux dans le plasma, donc dans le sang. Si un organisme par contre est très localisé et n’émet pas de particules dans le sang, on ne pourra pas le détecter. Donc ça aussi probablement veut dire qu’on ne pourra pas détecter des infections grippales banales où là le virus est localisé aux muqueuses respiratoires, à moins que par contre, il puisse émettre des particules dans le sang, et ceci peut être plutôt le cas des virus très pathogènes comme le virus d’origine aviaire H5N1. C’est une possibilité, nous ne l’avons pas encore vérifiée.
Je viens également à la maladie d’Alzheimer, donc, nous avons fait une étude grâce à des collègues cliniciens sur un cohorte de patients atteints, à la phase d’état, de maladie d’alzheimer. Ce n’est pas une étude sur des phases précoces, et sur 17 cas, Alzheimer, 16 ont donné des signaux dans nos plasmas, dans les rangées -6, -8, -9, après filtration à 100 nanomètres. Donc il s’agit de bactéries. Si vous voulez, pour l’instant, nos signaux sont les mêmes quel que soit l’agent infectieux, ils sont similaires en tous cas, peut être sont ils un peu différents, mais pour l’instant nos moyens de détection ne permettent pas de les différencier.
Pour l’instant, les signaux sont les mêmes quelle que soit la bactérie, et quel que soit le virus, mais on peut quand même différencier entre virus et bactérie suivant la taille des nanostructures qui émettent ces signaux. Donc la taille des nanostructures pour les bactéries c’est entre 20 et 100 nanomètres, c’est-à-dire qu’on les laisse passer à 100 nanomètres, on les retient à 20 nanomètres. Pour ce qui est des structures d’origine virale, elles passent des filtres de 20 nanomètres, donc elles sont plus petites que 20 nanomètres. Alors nous avons différents types d’enregistrements, voilà vous avez un enregistrement plus brut qui vous montre l’augmentation de fréquence si vous voulez dans ce que sont les dilutions positives par rapport au bruit de fond.
Egalement, la polyarthrite rhumatoïde, une dizaine de cas a été positive, à des dilutions plus faibles, mais toujours d’origine bactérienne, après des filtrations à 100 nanomètres. Voici les faits, c’est des faits donc bien observés et qu’on a répété beaucoup de fois, le seul problème, c’est le fait que le bruit de fond qui est à l’origine de ces vibrations car d’où vient l’énergie ? L’énergie ne vient pas des structures, c’est une énergie de résonance, c’est-à-dire que pour qu’on observe les signaux, il faut qu’il y ait un bruit de fond. Si on supprime le bruit de fond, on n’a pas les signaux. Seulement le bruit de fond contient lui-même à la fois des fréquences activatrices mais aussi probablement des fréquences neutralisantes. Donc il y a tout un travail de recherche et de développement pour que on puisse calibrer et obtenir uniquement des fréquences d’émission qui permettent la résonance.
Alors j’en reviens maintenant à l’interprétation de ces résultats. Ceci résume d’abord un peu les faits. Donc l’hypothèse, c’est qu’il existe dans l’eau des nanostructures qui se forment, relativement stables, et qui s’auto entretiennent par leurs propres émissions de signaux, et ces nanostructures sont plus petites que les organismes qui les émettent, comme je vous l’ai montré ici par la filtration. Alors ça c’est un schéma très grossier qui peut vous expliquer ce que fait le filtre et la filtration.
Les nanostructures émettrices sont en vert, la bactérie est en noir et les petites sphères sont des virus. Quand on filtre à 100 nanomètres, on laisse passer les structures provenant des virus qui sont en rouge ici, et on laisse passer également les structures qui sont en vert émises par la bactérie. Si on filtre à 20 nanomètres, on a tout à fait éliminé les structures provenant des bactéries, on a encore gardé les structures qui émettent des virus. Ceci est très grossier.
Ce que aussi il faut voir, c’est que ces structures n’ont pas les propriétés du microorganisme de départ, c’est-à-dire ces structures sont résistantes à la DNAse, à la RNAse, aux protéines SK ; donc aux protéines qui attaquent les acides nucléiques, les protéines sont résistantes aux détergents, aux agents chélatants et EDTA. Par contre elles sont sensibles à la congélation, contrairement souvent aux micro organismes de départ, c’est-à-dire que les virus résistent très bien au froid, et bien les nanostructures qui sont dérivées des virus, elles, sont détruites par le froid, la congélation à – 60 degrés. Elles sont également sensibles à la chaleur, avec des variations, mais enfin, en général, à 70 degrés, on élimine ces structures, enfin les signaux qui proviennent de ces structures.
Les densités, je vous l’ai déjà dit tout à l’heure pour mycoplasma pirum, mais c’est à vérifier pour d’autres organismes, les densités sont assez larges. Et donc, si on parle de l’eau, on pourrait penser à de la matière condensée, parce que l’eau, bien sûr, c’est 1. Alors, que nous disent les physiciens, hé bien que l’eau bien sûr s’organise en polymères, en oligomères, en polymères, par des liaisons hydrogènes, mais qu’il y a également, en dehors des liaisons hydrogènes, relativement stables, des liaisons van der Waals, qui peuvent se constituer et disparaître relativement facilement. Voilà un petit peu ce que l’on peut dire aux physiciens pour l’instant.
C’est aux physiciens de nous aider, bien sûr, pour l’interprétation de cette structure, la grande question est de savoir si elles sont porteuses d’information génétique.
Pour l’instant, je vous ai présenté deux types d’expériences différentes, la filtration et la recherche d’affectivité, pour mycoplasma pirum et aussi HIV, donc des structures, qui apparemment, n’ont pas de DNA, mais gardent une information génétique, et d’autre part des structures qui émettent des signaux, électromagnétiques, en résonance, et est-ce que ces structures ont gardé une part de l’information génétique de l’ADN, DNA, je serais tenté de le dire, je n’ai pas la preuve, pour l’instant, bien sûr. Ceci est un pas de plus dans on peut dire, la science fiction, je crois que Jacques Benveniste avait beaucoup d’idées très audacieuses, et bien moi je suis un peu son tracé et j’aurais tendance à penser effectivement que l’eau pourrait garder une information génétique comme elle garde d’ailleurs une information biologique pour des molécules plus simples. C’est d’ailleurs un travail de l’équipe de Benveniste, et pourquoi pas, ce que nous savons, nous avons vu très récemment que la source des signaux dont je vous parlais, c’est bien le DNA, l’acide nucléique d’une façon générale.
Alors pour l’instant, nous faisons ce travail avec deux idées en tête, bien sûr d’une part, voir les applications, même si nous ne comprenons pas tout, on peut penser qu’il y a peut être des applications médicales à ce système de détection, donc nous essayons de mettre au point une machine qui permet de détecter d’une façon relativement simple pour le clinicien qui permette de dire oui ou non il y a une infection bactérienne derrière la maladie que vous étudiez, une infection virale. Peut être dans un deuxième temps cette machine pourra raffiner l’analyse des signaux émis et voir des différences entre les espèces bactériennes et les espèces virales, évidemment là, on révolutionne le diagnostic.
Ca peut être aussi intéressant pour détecter des maladies qui ne sont pas connues pour être infectieuses comme je l’ai dit tout à l’heure, et donc là mettre au point des méthodes de diagnostic précoce et aussi de traitement pour ces maladies. Enfin, pour AIDS, le système des signaux permet d’avoir un bon marqueur alors les autres marqueurs moléculaires du virus ont disparu, donc pour étudier une éradication possible d’une infection après la trithérapie.
Je voudrais terminer sur ce point. Enfin de notre part, il y a un travail théorique à faire, et je voudrais proposer ici la création d’un institut d’études avancées qui réunisse à la fois des biologistes et des physiciens, des théoriciens, et des électroniciens de différents pays, qui permettent de faire une sorte de brain storming et essayer de relier donc des observations de la biologie et des théories de la physique de l’eau et je voudrais terminer par cette citation de Carl Sagan : « Absence of evidence is not evidence of absence »
Merci beaucoup. »
Commentaires
Bonjour,
plus récemment une mise en évidence de “cristallisation moléculaire” à.
http://www.lalsace.fr/fr/region/colmar/article/3458458/Voyage-au-coeur-de-la-molecule-d-eau.htmllien
Cordialement.
Grand merci pour le lien!