CACTUS GRANDIFLORUS (proving)
Sa pathogénésie par l’observation sur l’organisme sain et confirmée sur le malade
Par le Dr. Rocco Rubini, American Homoeopathic Observer Vol1N1
En ces temps de décadence homéopathique, où l’on voit prescrite n’importe quelle substance et d’après des principes qui sont tout sauf clairs et intelligibles, il est bon de rappeler que nous devons l’exploration des propriétés des médicaments à de courageux pionniers comme Rubini et son épouse, qui ont sacrifié leur santé pour nous transmettre ces précieux symptômes. La seule chose qui compte, c’est l’expression du dérèglement du corps et de l’esprit, qui se manifeste par des symptômes. La base scientifique de l’homéopathie, ce sont les symptômes, et certainement pas les interprétations psychologiques.
Aujourd’hui on assiste à l’éclosion de systèmes de prescription parfois délirants, basés sur des “thèmes”. Les soi-disant expérimentations sont faites dans certains cas par des groupes de personnes se tenant assises autour de la substance à “tester” et qui rapportent ensuite les “sensations” qu’ils ou elles ont ressenties ! On trouve aussi le “dream-proving” où on dort avec une dose sous l’oreiller. Alors qu’il a fallu 50 ans de tests et de publications dans une communauté homéopathique vivante pour parvenir par exemple dans le cas de Lachesis à environ 5000 symptômes reconnus, vous trouverez moult substances dont on n’a pas entendu parler la veille et pour lesquelles on vous sert actuellement 6000, voire 10.000 symptômes, littéralement du jour au lendemain… A leur tour ces “signes” sont intégrés dans les répertoires dits modernes, qui se trouvent aujourd’hui tellement encombrés de données fantaisistes qu’il n’est plus possible de trier le bon grain de l’ivraie.
Pour le néophyte, cette liste pourra paraître indigeste, voire hermétique. Pourtant celui qui s’est déjà lancé dans l’étude passionnante des symptômes humains trouvera un régal à assembler, comparer, déduire de cette liste les indications de Cactus. C’est en somme la façon dont un médecin homéopathe exerce son art devant un patient, sauf qu’ici nous sommes placés devant un patient artificiel qui nous raconte une histoire encore complètement inconnue. Dans mon expérience, on peut jauger la qualité d’un praticien à son agilité à décrypter une expérimentation. Ceux qui ont jeté un simple coup d’oeil et sont partis en courant ne sont hélas certainement pas de grands médecins.
Allez, je vais refaire le vieux pénible, mais c’est le moment de rappeler que tout s’acquiert en consentant un effort. Et l’on recueille les fruits en proportion du travail qui a été investi ; l’homéopathie et vraiment généreuse elle m’a rétribué au cent mille le temps que j’y ai passé je dois dire ! Pour bien comprendre l’homéopathie il faut vouloir chercher. Mais chercher ne suffit pas, il faut persévérer, tomber et recommencer. Cependant toutes ces connaissances ne resteront que vaines et superficiellement acquises tant que l’on n’aura pas sacrifié des soirées, des jours, des semaines à comprendre et incorporer jusque dans nos cellules. Rubini nous montre ainsi qu’il faut même savoir souffrir pour être gratifié de parcelles de vérité. Ne croyez pas devenir homéopathe en suivant un stage de quelques week end par an. Ne croyez pas obtenir de grands résultats en suivant des grands maîtres autoproclamés qui vous vendent leur systèmes infaillibles qui ont tous en commun de n’être qu’une horrible simplification de l’homéopathie.
L’article qui suit est extrait de l’excellente traduction du Prof. A. Lippe :
Les caractéristiques de ce Cactus sont attraites au développement de son action «spécifiquement sur le cœur et ses vaisseaux sanguins en dissipant leur congestion et en supprimant leur irritation » sans affaiblir le système nerveux comme Aconit. D’où notre préférence au dernier dans tous les cas d’inflammation, en particulier dans les cas de tempéraments lymphatiques ou nerveux.
Cette courte pathogénèsie, que je présente publiquement, n’est qu’un embryon de l’effet produit par ce légume sur le sujet sain.
Mon épouse et moi-même, avons pu percevoir avec quelle puissance il agissait sur le cœur et son système circulatoire, causant larmoiements et sentiment de terreur. Nous n’avons pas eu le courage de continuer une expérimentation qui aurait pu mettre notre vie en danger.
J’espère que d’autres, moins timides et ayant plus de force morale, seront capables de compléter et corriger les symptômes que je n’aurais pas décrits avec précision. Chacun reconnaît la nécessité de répéter fréquemment les expérimentations, sur le bien portant comme sur le malade, afin de connaitre avec certitude et conviction le mode d’action défini de chacun des médicaments.
OBSERVATIONS CLINIQUES
C’est un « remède spécifique des pathologies cardiaques, » sur lesquelles il agit promptement. Par conséquent et en ces circonstances, il peut être considéré comme un remède souverain qui ne peut être concurrencé par aucun autre. Dans les maladies organiques de cette nature, la dose est d’une à cinq gouttes de teinture mère, diluées dans de l’eau et prises sur de longs intervalles au long de la journée. Cela délivrera rapidement le patient de ses souffrances, même si elles ne cessent pas entièrement et qu’il n’est pas guéri. Dans les affections aigues sévères de cet organe, la même dose guérira rapidement, sans le soutien d’aucun autre remède. Dans les affections cardiaques d’origine nerveuse, les globules dynamisés à la 6 ème, 30 ème et 100 ème amèneront un apaisement immédiat. Il peut aussi être utilisé en toute confiance dans les conditions suivantes :
Congestion sanguine chez les personnes de nature pléthorique – Rhumes conséquents à la suppression de la transpiration ou aux courants d’airs – Inflammations variées – Inflammations rhumatismales, avec gonflement des parties atteintes et douleur – Fièvres catarrhales – Rhumatisme articulaire aigu – Fièvres inflammatoires – « Fièvre gastrique » – Congestions cérébrales – Céphalées dues à la congestion sanguine ou aux rhumatismes – Apoplexie sanguine – Epistaxis profus – Coryza sec ou avec écoulement – Ophtalmie rhumatismale aigue – Otite rhumatismale – Rhumatisme cardiaque – Rhumatisme de la poitrine – Angine de poitrine – Hypertrophie cardiaque – Anévrisme du cœur et des gros vaisseaux – Cardites aigues et chroniques – Palpitations nerveuses et organiques du cœur – Hépatisation des poumons – Congestion sanguine de la poitrine – Bronchites – Pleurésie – Pleuropneumonie – Hémoptysie – Pneumorragie – Asthme congestif – Oppression respiratoire chronique – Toux catarrhale – Tuberculose pulmonaire au début – Nausée – Perte de l’appétit – Hémorroïdes sanglantes – Règles douloureuses – Hématurie – Strangurie – Paralysie de la vessie – Herpes squameux et sec des chevilles et des coudes.
Tête
Vertige du à la congestion sanguine à la tête, (après 10 jours), pâleur du visage et émaciation, (les six premiers jours.)
Face bouffie et rouge avec douleurs pulsatives dans la tête, (le douzième jour.) Grande chaleur dans la tête, chaleur de la face comme s’il s’était exposé devant un grand feu, ce qui cause de la fureur ainsi qu’une horrible anxiété, (le premier jour).
Sensation de vide dans la tête, (le deuxième jour.) Violente douleur insupportable dans la tête due à sa congestion, (le quatrième jour.) Pression dans la tête, comme si un poids pesait sur le vertex. Douleur dans la tête avec prostration et lassitude. Douleur excessive dans la tête, qui cause une telle anxiété qu’il lui est impossible de rester au lit, (le quatrième jour.) Douleurs pulsatives avec une sensation de poids sur le côté droit de la tête, qui durent jour et nuit et qui sont d’une si grande intensité qu’elles le pousse à crier fort, (après quatre jours.) Douleur très vive du côté droit de la tête, qui s’accentue en soulevant la tête de l’oreiller pendant plusieurs jours consécutifs, (après trois jours.) Douleur très vive du côté droit de la tête, qui augmente par le son des voix et la lumière forte, (les cinq premiers jours.) Tension sur le vertex, qui revient périodiquement, tous les deux jours, (dans les vingt premiers jours.) Douleur importante, comme un poids sur le vertex qui est améliorée par la pression. Sensation de poids sur le vertex, avec une forte douleur qui est aggravée par le bruit des conversations et au son de n’importe quel bruit. Pression dans le front, le jour et la nuit, pendant deux jours consécutifs. Pression dans le front aggravée par la lumière brillante, les voix fortes et les bruits. Douleurs pulsatives dans les tempes et qui deviennent intolérables la nuit, (le deuxième jour.) Sensation d’un poids lourd dans la tempe droite et du sourcil droit amélioré par la pression. Tourmenté par des pulsations continues dans les tempes et les oreilles, si excessivement contrariantes, qu’elles finissent par causer de l’hypocondrie, (les huit premiers jours.) Fortes pulsations dans les tempes comme si le cerveau allait éclater, (le premier jour.) Douleur et tiraillements dans l’occiput aggravés par le mouvement de la tête. Douleur tiraillante de l’aponévrose de l’occiput, améliorée en basculant la tête en arrière. Suspension transitoire de la vision, (le premier jour.)
Perte de vision, apparitions de cercles rouges devant les yeux, qui diminuent la vision, (le sixième jour.) Baisse de l’acuité visuelle ; il ne reconnait pas ses amis à quelques pas de distance. Il ne reconnait personne, pas même un ami à proximité. Baisse de la vision pendant plusieurs jours consécutifs, les objets apparaissent comme obscurcis, (les quatre premiers jours.) Faiblesse de la vision se répétant périodiquement, les objets apparaissent obscurcis, ophtalmie rhumatismale suite d’exposition à l’air froid, guérie rapidement. Coryza sec et très déplaisant, qui l’oblige à respirer la bouche ouverte pendant la nuit.
Coryza liquide et très âcre qui irrite les narines. Epistaxis profuse qui cesse en peu de temps.
Pulsations dans les oreilles qui continuent jour et nuit, (les six premiers jours.) Bruit dans les oreilles, comme le flot d’une rivière, qui dure toute la nuit, (le premier jour.) Audition perturbée par le bourdonnement dans les oreilles, il faut parler fort pour être compris, (le premier jour.) Otite douloureuse, suite à la suppression de la transpiration, guérie en quatre jours.
Insomnie la nuit, sans cause apparente, (la première nuit.) Insomnie le soir et la nuit due a des pulsations dans l’épigastre ainsi que dans l’oreille droite, (la deuxième nuit.) Insomnie pendant quarante huit heures avec pulsations bilatérales dans les oreilles, (le troisième jour.) Il ne peut pas s’endormir durant les premières heures de la soirée et lorsqu’il y parvient, se réveille soudainement, (les huit premiers jours.) Sommeil interrompu la nuit, le lendemain il est aussi fatigué que s’il n’avait pas dormi, (le vingtième jour.) Paroles incohérentes pendant le sommeil, la nuit et se réveille en parlant hors propos, (le dixième jour.) Délire sans conséquences la nuit, qui cesse un moment au réveil et reprend sitôt qu’il va se coucher, (le septième jour.)
Hypocondrie et tristesse invincible, (les six premiers jours.) Mélancolie inhabituelle, pour laquelle il ne peut pas donner de raison, (les quatre premiers jours.) Profonde hypocondrie, il refuse de parler, (le quatrième jour.) Taciturnité qui perdure, il ne veut pas répondre aux interrogations, (le troisième jour.) Tristesse, taciturnité et tendance irrésistible à pleurer, (les six premiers jours.) peur de la mort, extrême et continue, il pense que sa maladie est incurable, (le septième jour.) Désir de solitude, il évite toujours les gens qui veulent le réconforter, (le neuvième jour.) Irritabilité extraordinaire, la moindre contrariété le met en colère, (le quinzième jour.)
Poitrine
Sensation de constriction dans la poitrine qui empêche de parler librement et quand il y est forcé, la voix est basse, faible et rauque, (le dixième jour.) Constriction de la partie supérieure de la poitrine qui gêne la respiration, (les premiers quinze jours.) Sensation de grande constriction au milieu du sternum comme s’il était comprimé par des tenailles en fer et cette compression produit de l’oppression respiratoire, aggravée au mouvement, (les dix premiers jours.) Sensation de constriction de la poitrine, comme serrée, (le quatrième jour.) Constriction douloureuse dans la partie inférieure de la poitrine, comme si une corde était resserrée autour des côtes asternales avec obstruction de la respiration. Sensation dans la poitrine comme si quelqu’un l’étreignait et la serrait fermement, le patient a vraiment cette illusion et crie « laissez-moi seul ! », (le troisième jour.) Sensation de constriction dans les épaules, telle qu’il ne peut bouger, (cinquième jour.)
Douleur aigue, errante, dans la cavité thoracique, dérangeante, principalement dans la région scapulaire, (les premiers quinze jours.) Douleur musculaire tiraillante du côté gauche de la poitrine avec extension à l’articulation scapulo-humérale qui entrave la respiration ainsi que l’usage du bras gauche. Douleur dans le sein gauche, augmentée au toucher et apaisée en le soulevant légèrement, (les premiers douze jours.) Sensation d’un mouvement désagréable qui va d’avant en arrière dans la région cœur, comme si un reptile se mouvait à l’intérieur, plus aggravée la journée que la nuit, (les douze premiers jours.)
Sensation de constriction cardiaque par une main de fer, qui entrave le mouvement de celui-ci, (les dix premier jours.) Douleurs pesantes et lourdes dans la région du cœur, aggravées par la pression externe, (le deuxième jour.) Douleur très aigue, fourmillante dans le cœur entravant la respiration et les mouvements corporels, (le quatrième jour.) Douleur très aigue et tellement piquante dans le cœur que cela le fait pleurer et crier fortement avec obstruction de la respiration, (les premiers huit jours.) Oppression dans la région sous-clavière gauche, comme si un poids empêchait la dilatation du thorax, (quatrième jour.)
Oppression prolongée de la respiration, avec grande anxiété (les huit premiers jours.) Oppression de la poitrine, souffle court, (les quatre premiers jours.) Oppression de la respiration comme par un poids sur la poitrine, (troisième jour.) Oppression chronique de la respiration, aggravée au grand air, puis qui disparait. Difficultés respiratoires, oppression continue et malaise, comme si la poitrine était serrée par une main de fer et ne pouvait se dilater seule pour respirer normalement, (les huit premiers jours.) Attaques périodiques de suffocation, perte de connaissance, transpiration de la face et pouls imprenable, (les huit premiers jours.) Anxiété qui revient tous les soirs, (les premiers quinze jours.) Asthme congestif qui cède rapidement.
Palpitations cardiaques continuelles, jour et nuit, aggravées en marchant et la nuit allongé sur le côté gauche, (les premiers six jours.) Palpitations cardiaques nerveuses qui augmentent graduellement pendant la période de menstruation. Palpitations nerveuses, produites par des affections morales profondes, calmées immédiatement. Palpitations nerveuses du cœur, existant depuis plusieurs années, en conséquence d’une affaire amoureuse infructueuse, rapidement soulagées. Palpitations cardiaques chroniques, chez un enfant de douze ans, qui a résisté à toutes les applications de l’art, pendant de nombreuses années et qui ont complètement guéris.
Cardite aigue accompagnée d’une légère cyanose de la face, oppression respiratoire, toux sèche, douleur piquante du cœur avec impossibilité de se coucher du côté gauche et un pouls rapide, vrombissant, tendu et dur. Tous ces symptômes sont guéris en quatre jours. Cardite chronique, sur un visage bouffi et cyanosé. La respiration est suffocante, les douleurs cardiaques sont continues et lourdes, hydropéricarde, hydrothorax, ascite, œdèmes des mains, pieds et jambes. Impossibilité de se coucher dans le lit, parler et même boire, pieds et mains froids, pouls intermittent, guéri en quinze jours. Endocardite accompagnée d’une toux très sèche et convulsive, guérie en quatre jours. Hypertrophie du cœur pendant trois ans. Le patient a un pouls imperceptible. Grande prostration, essoufflement et tristesse, il ne peut pas s’allonger, il ne peut pas parler, il a à peine dormi depuis quinze jours, il est faible, oublieux et les pieds sont œdématiés. Il est très vite rétablit. Se couche et dort tranquillement pendant douze heures. Congestion sanguine dans la poitrine qui l’empêche de se coucher dans le lit, (troisième jour.)
Bronchite guérie prestement. Bronchite chronique avec râles muqueux, qui adopte un caractère aigu à la suite d’un refroidissement et génère une grande anxiété ainsi que de la suffocation. Le patient est rapidement amélioré et l’état aigu cède promptement. Bronchite chronique durant depuis plusieurs années, avec râles muqueux jour et nuit. Oppression de la respiration en montant des escaliers. Impossibilité de se coucher à l’horizontale dans le lit, rapidement guéri. Des cas de pleurésies, tous guéris en deux à quatre jours. Hépatisation des poumons résolue en quelques jours. Péripneumonie sévère avec grande oppression respiratoire. Douleur fourmillante, toux aigue et intense. Crachats sanguinolents. Pouls à 120, dur et vibrant, guéri en quatre jours. Hémoptysie qui cesse rapidement. Pneumorragie violente qui est arrêtée en quelques heures. Pneumorragie qui se renouvelle toutes les quatre, six, sept ou huit heures. Celle-ci est accompagnée à chaque fois d’une toux convulsive et de l’expectoration de deux ou trois livres de sang, améliorée d’un seul coup et guérie en quatre jours. Toux stertoreuse rebelle, aggravée la nuit. Toux catarrhale avec beaucoup d’expectorations collantes. Toux avec expectorations jaunes et épaisses comme de l’amidon bouilli. Toux sèche, déclenchée par un chatouillement dans la gorge, (les premiers quinze jours.) Toux sèche suite de chatouillement dans le larynx, (première nuit.)
Abdomen
Constriction de l’œsophage qui empêche d’avaler, il doit boire une grande quantité d’eau afin de la forcer dans l’estomac, (le 6ème jour.) constriction de la gorge qui entraîne des accès de déglutition, (le 8ème jour.)
Odeur fétide de l’haleine le matin, (le 3ème jour.) Nausée le matin et toute la journée, (le 7ème jour.)
Acidité de l’estomac qui remonte dans la gorge et dans la bouche, qui donne un goût acide à tout ce qu’il essaye de manger, (le 4ème jour.) Sensation de violentes brûlures de l’estomac, (les premiers cinq jours.) Grande soif qui le pousse à boire beaucoup d’eau, (le 1er jour.) Sensation de grande constriction dans le creux épigastrique avec extension aux hypocondres qui entrave la respiration, (le 4ème jour.) Fortes pulsations dans le creux épigastrique, (les huit premiers jours.) Pulsations ennuyeuses et continues de l’estomac. Pulsation très pénible de l’artère cœliaque, après le dîner, qui dure trois heures et correspond au battement de l’artère temporale droite.
Sensation de poids sur l’estomac, qui continue pendant plusieurs jours, (les premiers huit jours.) Sensation de poids sur l’estomac, qui cède rapidement mais réapparait à chaque prise du remède, (les premiers quinze jours.) Oppression et poids sur l’estomac, (le 4ème jour.)
Manque d’appétit et agueusie, ces symptômes disparaissent après quelques heures, (le 2ème jour.) Perte complète de l’appétit, il ne peut pas prendre le moindre morceau de nourriture, (le 3ème jour.)Manque d’appétit avec nausée depuis plusieurs jours. Ce n’est seulement qu’en faisant un effort qu’il est capable d’avaler quelques bouchées, (les premiers quatorze jours.) Appétit augmenté malgré une digestion faible et lente, (le 20ème jour.)
Digestion très lente, même après huit ou dix heures, le goût des aliments remonte dans la gorge. Mauvaise digestion ; tous les aliments pèsent sur l’estomac et causent tellement de souffrance qu’il préfère s’abstenir de manger.
Vomissements abondants de sang, gastro-entérite sévère, guéris en cinq jours.
Hépatite sévère, guérie en deux jours. Hépatite chronique et engorgement hépatique : guéris rapidement.
Borborygmes dans les intestins, avant la selle. Sensation angoissante avant la selle, très ennuyante, comme si un serpent se retournait ici et là dans les intestins, (quatrième jour.) Douleurs très violentes dans les intestins, à la limite de le faire s’évanouir, qui continuent plus ou moins toute la journée, (le 7ème jour.) Douleurs erratiques de la région ombilicale qui cessent et reviennent périodiquement, (le 5ème jour.)
Chaleur insupportable de l’abdomen comme si quelque chose le brûlait à l’intérieur, (après deux jours.) Les parois abdominales sont brûlantes au toucher et sont plus chaudes que les autres parties du corps, (3ème jour.)
Constipation pendant les six premiers jours. Constipation comme une congestion hémorroïdaire. Evacuation de selles noires et dures, immédiatement après la prise du remède, chez un homme constipé depuis plusieurs jours. Le jour suivant, évacuation bilieuse, (1er jour.) Diarrhée bilieuse avec quatre ou cinq évacuations par jour, toujours précédées par la douleur, (pendant les huit premiers jours.) Diarrhée bilieuse, avec douleur de l’abdomen, huit évacuations en un jour, (le 3ème jour.) Le matin, diarrhée de selles sans consistance, précédée par de grandes douleurs, huit selles de 6h00 à 12h00 et rien l’après-midi, (le 7ème jour.) Diarrhée liquide, très abondante à chaque fois, dix passages aux toilettes, le matin, toujours précédée de douleurs et borborygmes, (le 9ème jour.) Diarrhée muqueuse précédée par des douleurs tiraillantes, trois fois dans la journée, (le 12ème jour.) Sensation de poids sur l’anus et désir d’évacuer une grande quantité de selles, cependant, rien ne passe, (le 15ème jour.)
Varices enflées et douloureuses, en dehors de l’anus. Démangeaisons de l’anus, qui le poussent à se gratter très souvent. Picotements dans l’anus, comme des aiguilles qui cessent lors d’une légère friction. Hémorragie abondante de l’anus, qui cesse rapidement.
Constriction du col de la vessie qui entrave, au début, le passage de l’urine, mais quand il fait beaucoup d’effort, il urine normalement, (le 10ème jour.) Grand désir d’uriner, mais bien qu’il essaie pendant un long moment, il en est incapable, (le 1er jour.) Désir d’uriner. Après qu’il en ait fait longtemps la tentative, il finit par réussir à uriner abondement, (le 1er jour.) Irritation insupportable de l’urètre, comme une envie d’uriner permanente. Fréquent désir d’uriner avec écoulement abondant à chaque fois, pendant la nuit, (les six premiers jours.) Chaleur dans l’urètre, qui augmente graduellement pour devenir insupportable, (le 5ème jour.) L’urine s’écoule par gouttes, avec beaucoup de brûlures, (le 4ème jour.) Miction involontaire pendant la nuit, au lit, pendant le sommeil, a 5h00, (première partie de la nuit.) Les urines sont plus abondantes que d’habitude, (les quatre premiers jours.) Urines profuses, couleur paille, (le premier jour.) les urines sont très abondantes, il doit uriner fréquemment et a chaque fois, elle s’écoule en grande quantité. Urine rougeâtre, trouble et très abondante. L’urine en refroidissant dépose un sédiment rouge. Hématurie effrayante par la congestion des veines de la vessie, rétention urinaire, paralysie de la vessie. La sonde vésicale forge son passage avec difficulté à travers les caillots avant de terminer dans les urines. Le patient, qui pendant quarante sept jours avait essayé en vain tous les autres remèdes, a été guéri en quelques jours.
Sensation de constriction douloureuse dans l’aine, s’étendant autour du pelvis. Sensation de constriction douloureuse de la région utérine, qui s’étend graduellement vers le haut et après un quart d’heure atteint l’estomac, cause la sensation de coup dans les reins, qui fait crier le patient, après quoi, la douleur s’apaise rapidement, (le premier jour après avoir pris un globule à la 100ème dynamisation.)
Douleur dans l’utérus et ses ligaments, récurrent chaque soir et augmentant graduellement jusqu’à 23hoo, heure de l’aggravation, puis cesse jusqu’au soir suivant, pendant plusieurs jours successifs, (après quinze jours.) Menstruation très douloureuse accompagnée de prostration des forces. Elle est obligée de rester au lit pendant trois jours, (le 8ème jour.) Menstruation horriblement douloureuse, la faisant fortement crier et pleurer, (5ème jour.) La menstruation, qui était en général précédée par de grandes douleurs, arrive cette fois ci sans douleur et avec abondance. Menstruation qui a huit jours de retard, chez une femme qui est habituellement réglée avec retard, (le 3ème jour.) Menstruation insuffisante, qui cesse lorsqu’elle reste allongée. Menstruation de sang noir, poisseux et plutôt abondant. Travail supprimé pendant dix jours, qui recommence le premier jour de l’administration du remède.
Membres supérieurs et inférieurs
Fourmillements avec poids sur les bras, qui ne peuvent pas être relevés librement, pire dans le bras gauche. Œdème des mains, particulièrement la gauche. Herpès sec et squameux sur l’extérieur du coude droit, sans prurit, ayant la dimension d’un pouce et demi de largeur, (30ème jour.) Une éruption herpétique sèche et squameuse similaire sur l’extérieur du coude gauche, (après quarante huit jours.) Herpes sec et squameux, deux pouces de large, sur la malléole interne gauche, (après trente-huit jours.) Violentes démangeaisons des chevilles, (vingtième jour.) Violent prurit qui lui fait se gratter la partie inférieure du tibia, (après vingt et un jour.) Œdème des jambes, jusqu’aux genoux : la peau est brillante et la simple pression du doigt laisse son empreinte sur la peau. Œdème des pieds jusqu’au tiers inférieur de la jambe, qui s’estompe rapidement. Il ne peut pas rester en place lorsqu’il est assis, il doit jeter ses jambes ici et là involontairement.
Généralités
Faiblesse générale accompagnée de tristesse et de mauvaise humeur. Faiblesse générale telle qu’il ne s’aventure pas à parler. Une telle faiblesse qu’il ne s’aventure pas à faire quoi que ce soit, pas même de marcher à travers la pièce. Grande faiblesse pendant plusieurs jours successifs. Il ne s’aventure pas à marcher du tout. Grande faiblesse corporelle, il ne se sent pas capable de rester debout sur ses pieds. Grande faiblesse qui le garde alité, il ne se sent pas capable d’utiliser ses jambes. Malaise général et une faiblesse telle qu’il ne peut pas se relever de son siège. Etat dépressif et langueur toute la journée.
Sensation de froid, le soir qui dure une demi-heure, (le 1er jour.) Léger frisson vers 22h00, (le 1er jour.) léger grelottement qui cède rapidement vers 14h00, (le 1er jour.) Froideur générale tellement sévère que les dents claquent durant trois heures et ne cesse pas malgré le fait qu’il soit au lit, sous une pile de couvertures, (le 1er jour.) Chaleur brûlante qui cause shortness of breath , fureur et l’empêche de rester tranquillement au lit. Cette chaleur succède de trois heures le frisson et continue pendant vingt heures, (le 1er jour.) Chaleur ardente dans le courant de la nuit, avec une forte céphalée, grande dyspnée et impossibilité de rester allongé, (premier jour.) Transpiration profuse qui suit le stade de chaleur, (le 1er jour.)
Légère fièvre et douleur dans la tête qui se développe après un léger frisson qui dure peu de temps et se termine par une légère transpiration, à 16h00, (le 1er jour.) Fièvre intermittente quotidienne qui revient chaque jour à la même heure pendant plusieurs jours. A 13h00, un léger frisson, puis chaleur brûlante, dyspnée et légère transpiration. De 23h00 à 12h00 le lendemain, apyrexie totale, (après treize jours.) Fièvre quotidienne et intermittente non atténuée par le sulfate de quinine, immédiatement enrayée. A 11h00, grand froid pendant deux heures puis chaleur brûlante avec dyspnée, soif, douleur violente de la tête, coma, stupeur, indifférence jusqu’à minuit, puis se termine par une soif inextinguible et transpiration profuse. A 16h00, le jour suivant, apyrexie totale et un sentiment de confort, comme s’il était en parfaite santé, qui dure pendant sept heures. Puis, à 11h00, le paroxysme est à nouveau de retour, réapparait constamment pendant cinq jours successifs et n’a pas pu être enrayé par la quinine. Pouls imprenable pendant plusieurs jours chez un homme atteint d’une hypertrophie cardiaque chronique, les pulsations sont à nouveau perceptibles, suivant un rythme irrégulier et intermittent, immédiatement après la prise du remède, comme avant.