Le niveau des homéopathes n’a cessé de se dégrader depuis plusieurs générations parce que les enseignants n’ont eu de cesse de simplifier et résumer les découvertes magistrales de Hahnemann jusqu’à pratiquement vider de toute substance le contenu de l’étude de l’homéopathie et la transformer en une sorte de médecine alternative dédiée aux petits bobos. Planète Homéopathie rompt ce cercle vicieux des quelques week-ends par mois de formation, en vous proposant plus de 500 heures de cours en ligne (car il faut au moins 150 heures pour commencer à entrevoir les bases) pour réaliser que l’homéopathie décrit la seule manière logique d’administrer des médicaments aux malades.
On est loin actuellement de nos pionniers qui traitaient avec près de 100% de succès les maladies les plus graves (pneumonie, fièvre jaune, choléra, méningite, etc.). Trop d’homéopathes autoproclamés, qui font parfois florès, sont tout juste capables de venir à bout d’un bouton de fièvre mais n’ont aucune idée du potentiel réel de l’homéopathie. Faute d’avoir étudié les 291 aphorismes de l’Organon en détail, ils ignorent tout ou presque des règles fondamentales de la prescription et du suivi des cas.
Second phénomène : la multiplicité et la disparité des pratiques entretenues au nom d’une soi-disant tolérance des opinions d’autrui achèvent de discréditer l’homéopathie. Il suffirait en somme de donner un tube de granules au milieu de n’importe quoi d’autre pour devenir homéopathe, comme si la prescription d’un médicament faisait le médecin.
Cette jungle foisonnante n’est que le reflet du manque crucial de formation chez les prescripteurs qui voient dans l’homéopathie un super placebo pour les uns, une clé spirituelle pour les autres, et nous vous épargnons une longue liste de déviations plus ou moins délirantes qui frisent la charlatanerie. Il est vrai que trop peu de médecins sont portés par une réelle vocation de guérir, et que beaucoup préfèrent la facilité des protocoles (c’est à dire des recettes) à l’étude scientifique qui demande du temps, de l’application, et du courage. Comme le dit Platon, on ne peut en vouloir à un enfant d’avoir peur du noir, en revanche il est plus difficile de pardonner un adulte qui a peur de la lumière.
Nous lançons donc un simple appel à l’humilité pour demander aux prescripteurs de commencer par maîtriser les bases de l’homéopathie avant de se lancer dans toutes sortes d’activités illusoires, faute d’obtenir des résultats cliniques. Apparemment en médecine peu de gens sont capables d’entendre un tel appel afin de se placer dans la position qui est celle de tout débutant dans n’importe quelle autre branche des sciences.
Tous les physiciens, tous les chimistes, tous les mathématiciens, tous les astronomes, apprennent les travaux des fondateurs de leur discipline avant d’espérer aller plus loin. Ce truisme semble peu observé en médecine.
Qui a découvert l’homéopathie ? Un génie, le Dr Samuel Hahnemann, au prix d’expérimentations et de réflexions sans relâche durant 55 ans. Il prétend avoir découvert une loi universelle de guérison ? Pourquoi ne pas étudier ce qu’il a à nous dire puisqu’il a fondé tout l’édifice qui permet d’appliquer cette loi, et subi toutes les persécutions pour nous transmettre son héritage. Quoi ? Serions-nous assez fous pour trouver une quelconque valeur à un livre de médecine de 1843 alors que la durée de vie d’un article médical actuel ne dépasse pas quelques années ? Pourtant les Principia écrits par Newton n’ont pas pris une ride en trois siècles.
C’est que justement, ce que nous recherchons ce sont des lois en médecine, capables de rendre la prescription infaillible en tout temps, en tout lieu, et chez tous les malades. Il s’agit de lois universelles et intemporelles tandis que la médecine classique qui se fait passer pour scientifique ne propose que des modes issues de l’industrie.
Notre légitimité, par-delà le tumulte actuel, provient de notre étude exhaustive des bases, c’est-à-dire du 6e Organon. Après la découverte du premier package de 20 heures, les dilettantes mesurent que l’homéopathie n’est pas faite pour eux et abandonnent tandis que ceux qui ont la vocation de guérir s’enthousiasment et ne peuvent plus s’arrêter.